Untrinilium

élément chimique hypothétique de numéro atomique 130

L'untrinilium (symbole Utn) est la dénomination systématique attribuée par l'UICPA à l'élément chimique hypothétique de numéro atomique 130.

Untrinilium
UnbienniumUntriniliumUntriunium
  
 
130
Utn
 
        
        
                  
                  
                                
                                
  
                      
Utn
Tableau completTableau étendu
Position dans le tableau périodique
SymboleUtn
NomUntrinilium
Numéro atomique130
Groupe
Période8e période
BlocBloc g
Famille d'élémentsSuperactinide[1]
Configuration électroniquePeut-être[2] :
[Og] 8s2 8p2 6f2 5g6
Électrons par niveau d’énergiePeut-être :
2, 8, 18, 32, 38, 20, 8, 4
Isotopes les plus stables
Iso AN Période MD Ed PD
MeV
Divers
No CAS61969-72-0[3]

Unités du SI & CNTP, sauf indication contraire.

Cet élément de la 8e période du tableau périodique appartiendrait à la famille des superactinides, et ferait partie des éléments du bloc g. Sa configuration électronique serait, par application la règle de Klechkowski, [Og] 8s2 5g10, mais a été calculée, en prenant en compte les corrections induites par la chromodynamique quantique et la distribution relativiste de Breit-Wigner (en)[4], notamment sous la forme [Og] 8s2 8p2 6f3 5g5, ou [Og] 8s2 8p2 6f2 5g6 par la méthode Dirac-Fock-Slater[2].

À mesure qu'on s'éloigne de l'îlot de stabilité (ne dépassant pas Z ≈ 127), les atomes devraient rapidement devenir extrêmement instables, au point que Z ≈ 130 est fréquemment cité comme limite « expérimentale » à l'existence pratique des éléments superlourds[5] ; il n'est donc pas certain que l'élément 130 puisse un jour être effectivement détecté.

Références modifier

  1. L'élément 130 n'ayant jamais été synthétisé ni a fortiori reconnu par l'UICPA, il n'est classé dans aucune famille d'éléments chimiques. On le range éventuellement parmi les superactinides à la suite des travaux de Glenn Seaborg sur l'extension du tableau périodique dans les années 1940, mais, en toute rigueur, il est chimiquement « non classé ».
  2. a et b (en) Burkhard Fricke et Gerhard Soff, « Dirac-Fock-Slater calculations for the elements Z = 100, fermium, to Z = 173 », Atomic Data and Nuclear Data Tables, vol. 19, no 1,‎ , p. 83-95 (DOI 10.1016/0092-640X(77)90010-9, Bibcode 1977ADNDT..19...83F, lire en ligne)
  3. Base de données Chemical Abstracts interrogée via SciFinder Web le 15 décembre 2009 (résultats de la recherche)
  4. (en) Koichiro Umemoto et Susumu Saito, « Electronic Configurations of Superheavy Elements », Journal of the Physical Society of Japan, vol. 65,‎ , p. 3175-3179 (DOI 10.1143/JPSJ.65.3175, lire en ligne)
  5. Encyclopaedia Britannica : article « Transuranium Element », dont la brève section « End of Periodic Table » en fin d'article situe entre 170 et 210 le nombre limite de protons pouvant être contenus dans un même noyau, mais vers 130 la limite effective au-delà de laquelle les atomes cesseraient d'être observables.

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