Situation du parc nucléaire électrogène mondial

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La situation du parc nucléaire électrogène mondial décrit l'état des réacteurs nucléaires à fission destinés à la production d'électricité, qu'ils soient en fonctionnement, à l'arrêt ou bien démantelés. Ils sont classés par continent, et par pays.

La quasi-totalité des réacteurs se trouve en Asie, en Amérique du Nord et en Europe. L'Afrique et l'Amérique latine n'en comptent que très peu, tandis que l'Océanie est le seul continent à ne compter aucun réacteur nucléaire électrogène.

Réacteurs nucléaires civils par pays

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Centrales nucléaires dans le monde en 2015.
Nombre et puissance nette des réacteurs nucléaires en service dans le monde de 1954 à 2011.
Production d'électricité nucléaire par pays en 2014.
Pourcentage d'électricité d'origine nucléaire produite en 2014.

En , l'AIEA dénombre 413 réacteurs de puissance opérationnels dans le monde et 58 en construction[1].

Pays possédant plus de 10 réacteurs

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Les pays sont rangés par ordre d'importance du parc des réacteurs de production.
À eux seuls, quatre pays (les États-Unis, la France, la Chine et le Japon) comptent 53 % des réacteurs nucléaires en état de fonctionnement[2].

En , les États-Unis possèdent 93 réacteurs électronucléaires en exploitation répartis dans 54 centrales nucléaires, constituant ainsi le plus grand parc de réacteurs au niveau mondial ; ils ont fourni 18,2 % de la production d'électricité du pays en 2022. 62 réacteurs appartiennent à la filière des réacteurs à eau pressurisée et les 31 autres à celle des réacteurs à eau bouillante[3]. Ils représentent une puissance nette installée de 95,835 GWe, soit environ 24 % de la puissance en exploitation dans le monde[2].

De 1966 à 1976, le canal de Panama était approvisionné en eau et en électricité par un réacteur à eau pressurisée embarqué sur un navire de l'armée américaine, le Liberty ship SS Charles H. Cugle, renommé à l'occasion MH-1A Sturgis (en).

Début 2024, au 2e rang derrière les États-Unis, la France compte 56 réacteurs opérationnels et un en construction, tous de la filière REP, répartis dans 18 centrales en activité[4].

En 2021, les centrales nucléaires françaises ont produit, selon RTE, 360,7 TWh, soit 69 % de la production totale d'électricité[5].

Début 2024, la puissance nette du parc nucléaire français atteint 61,37 GW, soit un peu plus de 15 % de la puissance en exploitation dans le monde[2],[4],[6]. La France est le pays qui produit le plus d'électricité d’origine nucléaire par habitant et en proportion par rapport aux autres sources primaires d'énergie (énergies fossiles et renouvelables). Les réacteurs nucléaires sont tous exploités par EDF et contrôlés par l’Autorité de sûreté nucléaire française.

En France se trouvent également l'usine de retraitement de la Hague, l'usine Melox de production de combustible MOX à Marcoule et des centres de stockage des déchets radioactifs en surface, exploités par l'Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (ANDRA). Un centre d'enfouissement des déchets nucléaires dénommé Cigéo est à l'étude conformément à la loi de programme relative à la gestion durable des matières et déchets radioactifs de  ; le laboratoire de Bure a été construit pour tester le comportement du concept choisi. Par ailleurs un nouveau réacteur pressurisé européen (EPR) est en construction à la Centrale nucléaire de Flamanville.

En avril 2024, la Chine compte 56 réacteurs nucléaires opérationnels et 24 en construction[7].

En 2022, les centrales nucléaires de la république populaire de Chine ont produit 417,786 TWh (derrière les États-Unis et devant la France[8])[6], soit 5 % de l'électricité du pays[7].

Au , le parc nucléaire japonais compte 12 réacteurs en service (11,0 GW : Genkai 3 et 4 ainsi que Sendai 1 et 2 exploités par Kyushu Electric Power, Ikata 3 par Shikoku Electric, Mihama 3, Takahama 1 à 4 et Ohi 3 et 4 par Kansai Electric), 3 réacteurs « bien avancés » dans le processus de redémarrage (4,2 GW), 27 autres réacteurs à l'arrêt dont 18 potentiellement « opérationnels » (16,4 GW) et 2 réacteurs en construction (2,65 GW)[9]. En 2021, ils ont produit 61,2 TWh, soit 7,2 % de l'électricité japonaise[9].

Le « Basic Energy Plan » adopté le par le Cabinet du Premier ministre prévoit pour 2030 une part de la production d'électricité de 20 à 22 % pour le nucléaire[10].

Impact de l'accident de Fukushima
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Avant l'accident nucléaire de Fukushima, le Japon comptait 54 réacteurs nucléaires opérationnels[11],[12].

Le gouvernement japonais annonce le l'abandon progressif du nucléaire sur 30 ans, comptant pallier ce manque d'énergie par des mesures d'économie d'énergie, le développement de sources d'énergies renouvelables, l'utilisation des ressources maritimes et l'importation de gaz naturel sans en préciser le détail[11].

Dès son arrivée au pouvoir le à la suite des élections législatives, le Premier ministre Shinzō Abe affirme son intention de faire redémarrer le parc nucléaire dans les meilleurs délais, dès que les opérateurs se seront adaptés aux nouvelles normes de sécurité édictées par l’autorité japonaise de régulation nucléaire, la NRA, institution indépendante créée après l'accident de Fukushima[13].

En avril 2024, la Russie compte 37 réacteurs civils en fonctionnement dans 10 centrales, qui ont fourni 223,372 TWh en 2022, soit 20 % de l'électricité du pays. Quatre réacteurs sont en construction, et 10 sont à l'arrêt définitif[14].

Début 2024, la Corée du Sud dispose de 26 réacteurs électronucléaires dans 4 centrales en activité. En 2022, ils ont produit 167,346 TWh, soit 30,4 % de l'électricité sud-coréenne. Deux réacteurs sont en construction[15].

En avril 2024, l'Inde dispose de 20 réacteurs opérationnels dans 7 centrales nucléaires. En 2022, ils ont fourni 46,195 TWh, soit 3,1 % de l'électricité indienne. Sept nouveaux réacteurs sont en construction[16].

En 2024, le Canada utilise 19 réacteurs électro-nucléaires dans 4 centrales en activité qui ont fourni 82,301 TWh en 2022, soit 12,9 % de l'électricité canadienne[17], et des réacteurs de recherche. Aucun réacteur n'est en construction. Au Québec, le dernier réacteur nucléaire, Gentilly-2 a été définitivement fermé le pour des raisons économiques[18]. En effet, ce réacteur n’était plus payant pour la province. L'électricité au Québec n'est produite de nos jours qu'à partir de l’énergie hydraulique, éolienne, géothermique, solaire ainsi que du pétrole et du gaz naturel[19].

L'Ukraine a 15 réacteurs en cours d'exploitation dans 4 centrales qui ont fourni 86,206 TWh en 2021, soit 55 % de l'électricité du pays ; 2 réacteurs sont en construction[20]. L'Ukraine a été obligée d'arrêter quatre réacteurs à la suite de la catastrophe de Tchernobyl en 1986.

Début 2024, le Royaume-Uni possède 9 réacteurs nucléaires civils dans 5 centrales en activité, ce qui lui a permis de produire 45,868 TWh en 2021, soit 14,8 % de l'électricité nationale[21].

La construction du premier réacteur de la centrale nucléaire d'Hinkley Point C (deux réacteurs EPR) a débuté en décembre 2018 pour une mise en service prévue en 2029-2030, et la construction du deuxième réacteur a démarré un an plus tard en décembre 2019[22],[23],[24].

Le Royaume-Uni possède également une usine de traitement du combustible nucléaire usé à Sellafield, dont la fermeture était prévue pour 2018.

Pays ayant programmé l'arrêt de la production d'électricité nucléaire

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Début 2024, la Belgique dispose de 5 réacteurs en fonctionnement dans 2 centrales et de trois réacteurs arrêtés. La conception des réacteurs provient de la technologie américaine de réacteur à eau pressurisée. Ils ont produit 40,0 TWh en 2017, soit 49,9 % de l'électricité belge[25]. En 2022, ils ont produit 41,62 TWh, soit 46,4 % de l'électricité belge[26].

Une loi de 2003 a programmé la sortie du nucléaire en 2025 ; elle a été confirmée en 2015, puis par un accord gouvernemental le [27],[28].

Face à la guerre en Ukraine et à l'augmentation du prix du gaz, le gouvernement de Alexander De Croo a décidé de prolonger 2 des 7 réacteurs nucléaires du pays et ce pour une durée de 10 ans soit jusqu'en 2035. Les réacteurs prolongés sont ceux de Doel 4 et Tihange 3, ce qui représente une puissance installée de 2 GW[29].

Début 2024, quatre réacteurs nucléaires sont en fonctionnement en Suisse (un BWR et trois PWR)[30]. Ils ont produit 23,1 TWh en 2022, soit 36,4 % de l'électricité nationale. Le 20 décembre 2019, le réacteur de Mühleberg (puissance nominale de 335 MWé) a été définitivement arrêté[31].

Pour mémoire, à la suite de Fukushima, le conseil fédéral a annoncé le que la sortie de la production d'énergie nucléaire sur le sol suisse se fera progressivement jusqu'en 2050[30]. Les électeurs suisses ont décidé par référendum le une révision de la loi sur l’énergie qui interdit la construction de centrales nucléaires, menant donc à une sortie progressive de l'énergie nucléaire[32].

Pays ayant arrêté la production d'électricité nucléaire

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En Allemagne, une loi a été votée en 2011 pour l'abandon de la production électro-nucléaire et la sortie du nucléaire civil, la dernière centrale devant fermer en 2022[33].

Les trois derniers réacteurs (REP) ont été arrêtés le 15 avril 2023. En 2022, ces trois réacteurs ont produit 31,89 TWh, soit 5,8 % de l'électricité allemande. L'Allemagne compte 33 réacteurs arrêtés définitivement, représentant une puissance totale de 26,2 GWe[34].

La centrale nucléaire de Zwentendorf a été terminée en 1977 ; c'est l'unique centrale nucléaire autrichienne, elle n'a jamais été mise en service. Elle est ouverte au public depuis 2010[35].

L'Autriche a voté, en 1978, une loi sur la non-production d’électricité d’origine nucléaire.

L'Italie a effectué une sortie du nucléaire civil en 1987, et l'a maintenue durant toute la décennie 1990, où les cours du pétrole ne justifiaient pas de réexamen de cette option. Face à la flambée des cours du pétrole à partir de 2006, et aux engagements européens de réduction des gaz à effet de serre en , un réexamen a été engagé. Le , le nouveau ministre italien du développement économique Claudio Scajola a annoncé devant la Confindustria que l'Italie allait s'engager dans la construction de centrales nucléaires de nouvelle génération. « Lors de cette législature, nous poserons la première pierre pour la construction dans notre pays d'un groupe de centrales nucléaires de nouvelle génération » a-t-il indiqué en présence du chef du gouvernement Silvio Berlusconi.

Cependant, lors d'un référendum tenu le , plus de 95 % des voix se sont opposées à la reprise du programme nucléaire[36].

La Lituanie a fermé ses deux réacteurs nucléaires, à la demande de l'Union européenne. La Lituanie était précédemment, avec la France, le pays dont la production d'électricité reposait pour la plus grande proportion sur l'électricité d'origine nucléaire.

« Dans le cadre des négociations d'adhésion, l'Union européenne a demandé la fermeture de huit réacteurs nucléaires d'ici 2009 : Bohunice 1 et 2 (Slovaquie), Ignalina 1 et 2 (Lituanie) et Kozloduy 1 à 4 (Bulgarie)[37]. »

  • Ignalina :
    • Ignalina 1 RBMK - 1 500 MW (arrêté le )
    • Ignalina 2 RBMK - 1 500 MW (arrêté le )

Afrique

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Localisation Centrale nucléaire de Koeberg en Afrique
Réacteurs de puissance
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Les deux réacteurs de technologie REP de la centrale nucléaire de Koeberg (près du Cap) ont produit 10,09 TWh en 2022, soit 4,9 % de l'électricité du pays[38] :

  • Koeberg 1 : 930 MWe mis en service en 1984
  • Koeberg 2 : 930 MWe mis en service en 1985.
Réacteurs de recherche
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Centre nucléaire de Pelindaba près de Pretoria

  • Safari - 120 MW réacteur piscine
  • Safari - 2 (démantelé en 1970)
Réacteurs de recherche
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L'Algérie dispose de deux réacteurs de recherche :

Il possède deux réacteurs de recherche :

Réacteurs de puissance
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Trois réacteurs de type VVER-1200 sont en construction à El-Dabaa depuis 2022[39].

Réacteurs de recherche
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  • Anshas : centre de recherche nucléaire
    • ETTR-1 - réacteur à eau légère de 2 MW (fourni par l'URSS en 1958)
    • ETTR-2 - réacteur de 22 MW (fourni par l'Argentine en 1998)
  • Tajura Nuclear Research Center, réacteur de recherche 10 MW (fourni par l'URSS)
  • Centre d’études nucléaires de la Maâmora (Forêt de la Maamora) au Nord de Rabat près de Kenitra - TRIGA Mark II : production de radio-isotopes, en particulier pour la médecine nucléaire, mis en service en [40],[41],[42].
  • Des projets de construction de réacteurs de puissance ont été annoncés sur la façade atlantique entre Casablanca et Agadir (plusieurs sites ont été évoqués, dont Sidi Boulbra). Le Maroc pense à intégrer le nucléaire dans son mix énergétique d’ici 2030, et ce, afin de réduire sa dépendance énergétique[43]. L'Uranium pouvant être extrait du phosphate présent en grande quantité dans le Royaume (1re réserve mondiale exploitée par l'Office chérifien des phosphates).

Amérique latine

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Localisation des centrales nucléaires en Amérique latine
Réacteurs de puissance
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En 2024, l'argentine possède trois réacteurs opérationnels sur deux sites, qui ont produit 7,47 TWh en 2022, soit 5,4 % de l'électricité du pays[44].

Le réacteur CAREM (25 MW), en construction depuis 2014, est un prototype de petit réacteur modulaire de type REP.

Réacteurs de recherche
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Au minimum 1 réacteur de recherche : Institut Balseiro, Bariloche

Réacteurs de puissance
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  • Centrale nucléaire d'Angra (ou Amiral Alvaro Alberto), centrale située à Angra dos Reis près de Rio de Janeiro avec deux réacteurs opérationnels et un troisième en construction, qui ont produit 14,56 TWh en 2017, soit 2,5 % de l'électricité du pays[45] :
    • Angra I, 609 MWe (type REP) mis en service en 1982.
    • Angra II, 1 275 MWe (type REP Konvoi) mis en service en 2000.
    • Angra III, 1 245 MWe (type REP Konvoi), en construction depuis 2010.
Réacteur de recherche
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  • Bogota - TRIGA, Institute of Nuclear Science (réacteur de recherche installé en 1997)

Aucune centrale nucléaire ne produit d'électricité à Cuba qui avait commencé la construction de la centrale nucléaire de Juragua, avant de l’abandonner définitivement en [46].

  • Juragua 1 : réacteur VVER de 440 MW dont la construction a été suspendue en 1992
  • Juragua 2 : réacteur VVER de 440 MW dont la construction a été suspendue en 1992
Réacteur de puissance
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Réacteur de recherche
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  • Mexico - TRIGA Mark III, Institut national de recherche nucléaire
  • URR réacteur de recherche
  • RV-1, réacteur de recherche
Centrale nucléaire de Metsamor

L'Arménie possède l'unique centrale nucléaire de Metsamor qui a fourni 31 % de son électricité en 2022. Cette centrale est équipée de deux réacteurs dont un seul est encore en service[48],[49] :

  • Armenian-1 : 376 MW (VVER V-270) mis en service en 1976, arrêté depuis 1989 ;
  • Armenian-2 : 376 MW (VVER V-270) mis en service en 1980, arrêté en 1989, redémarré en 1995.
Réacteurs de puissance
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Le Bangladesh a une centrale de deux réacteurs (VVER) de 1 200 MW en cours de construction depuis et [50].

Réacteurs de recherche
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  • Dhaka - TRIGA Mark II, Atomic Energy Research Establishment (réacteur de recherche installé en 1986)
Réacteurs de puissance
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La centrale nucléaire de Sinpo (Shinpo), en construction de 1998 à 2003 sous l'égide de l'Organisation de développement énergétique coréenne dans le cadre de l'accord de 1994 sur l'abandon de tout programme nucléaire militaire nord-coréen, n'a jamais été achevée, le gouvernement nord-coréen s'étant retiré en 2003 de l'accord de désarmement[51] :

  • Corée du Nord 1 - PWR 1 000 MWe
  • Corée du Nord 2 - PWR 1 000 MWe.
Réacteurs de recherche
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  • Yongbyon
    • IRT-2000 - 0,1 MWt réacteur de recherche modéré à l'eau lourde (fourni par l'URSS en 1965)
    • Yongbyon 1 - 5 MWe réacteur Magnox (activé en 1987)
    • Yongbyon 2 - 50 MWe réacteur Magnox (en construction)
  • Taechon
    • Taechon 1 - 200 MWe réacteur (en construction)
    • Taechon 2 - ? (en construction)
Réacteurs de puissance
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En 2024, les Émirats arabes unis possèdent quatre réacteurs nucléaires à eau pressurisée de conception coréenne du type APR-1400 sur le site de la centrale nucléaire de Barakah[52] :

  • Les réacteurs Barakah-1, 2, 3 et 4 ont été connectés au réseau pour la première fois, respectivement en août 2020, septembre 2021, octobre 2022 et mars 2024.

Elle possède deux réacteurs de recherche :

Carte des installations nucléaires iraniennes
Réacteurs de puissance
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L'Iran dispose d'un réacteur de puissance PWR (modèle VVER V-446) de 915 MWe en fonctionnement à Bouchehr, qui a produit 6,0 TWh en 2022, soit 1,7 % de l'électricité du pays[53]. Un réacteur VVER-1000 V-528 est en construction sur le même site.

Réacteurs de recherche
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  • Osirak : « Tammuz 1 » réacteur de recherche (détruit par un raid aérien israélien le )

En 2024, aucune centrale civile ne fonctionne en Israël.

La centrale nucléaire de Dimona est une installation militaire secrète dont la destination semble être la production de plutonium.

Réacteur de recherche : Yavné : Centre de recherche nucléaire de Nahal Soreq

Réacteurs de puissance expérimental
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Centrale d'Aktaou (Kazakhstan State Corporation for Atomic Power and Industry) :

  • réacteur BN-350 135 MWe, mis en service en 1973 et arrêté en 1999 après avoir produit 1,85 TWh.
Réacteurs de recherche
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  • Kuala Lumpur - TRIGA Mark II, réacteur de recherche du Malaysian Institute for Nuclear Technology (installé en 1982)

En 2024, le Pakistan possède six réacteurs nucléaires répartis sur deux centrales, qui ont produit 22,28 TWh en 2022, soit 6,2 % de l'électricité du pays[54] :

Réacteurs de puissance
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En 2024, Taïwan compte 2 réacteurs opérationnels dans une centrale, quatre réacteurs à l'arrêt définitif et deux réacteurs dont la construction a été abandonnée. Le parc nucléaire a produit 22,9 TWh en 2022, soit 9,1 % de l'électricité du pays[56] :

Réacteurs de recherche
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  • Taipei - TRIGA, Tsing Hua University (installé en 1977)
  • Bangkok - TRIGA, Office of Atoms for Peace (réacteur de recherche installé en 1977)
Réacteurs de puissance
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Quatre réacteurs à eau pressurisée (1 200 MWe, modèle VVER-1200 V-509 de conception russe) sont en construction depuis avril 2018 dans la centrale nucléaire d'Akkuyu située près de Mersin[57].

Réacteurs de recherche
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  • Istanbul - TRIGA Mark II, réacteur de recherche à la Technical University of Istanbul (installé en 1979)
  • Da Lat - TRIGA Mark II (réacteur de recherche fourni par les États-Unis en 1963, arrêté 1975, réactivé par l'URSS en 1984)

Europe

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Localisation des centrales nucléaires en Europe
Réacteurs de puissance
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La Biélorussie a deux réacteurs VVER-1200 de conception russe de 1 109 MWe en fonctionnement à la centrale nucléaire d'Astravets, le premier depuis et le second depuis [58].

Réacteurs de recherche
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  • Sosny
    • Réacteur expérimental mobile Pamir (arrêté en 1986)
    • Réacteur de recherche IRT (arrêté en 1988)
Réacteurs de puissance
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La Centrale nucléaire de Kozlodouï comprend :

  • Quatre réacteurs VVER-440 arrêtés.
  • Deux réacteurs VVER-1000 de conception russe de 1 000 MWe (mis en service en 1987 et 1991) en fonctionnement qui ont produit 16,46 TWh, soit 32,5 % de l'électricité du pays en 2022[59].
Réacteur de recherche
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  • Sofia - IRT réacteur de recherche (arrêté en 1987)
  • Risø - DR-3 réacteur de recherche de type DIDO (arrêté)

Les 7 réacteurs de production en fonctionnement en Espagne ont produit 56,0 TWh en 2022, soit 20,3 % de l'électricité nationale, dans 5 centrales en activité ; 3 autres réacteurs ont été arrêtés définitivement[60].

Un moratoire nucléaire a été adopté par le gouvernement socialiste de Felipe González en 1983. Le parti socialiste de Zapatero, réélu en 2008, a annoncé dans son programme électoral la sortie progressive du nucléaire civil, les centrales arrivant à fin de terme devant être fermées dans la mesure où l'approvisionnement énergétique du pays demeurait garanti.

En 2024, la Finlande possède deux centrales nucléaires comprenant 5 réacteurs opérationnels (2 REP de type VVER V-213 500 MWe à la centrale nucléaire de Loviisa, deux réacteurs à eau bouillante de 900 MWe et un réacteur de type EPR de 1 600 MWe à celle d'Olkiluoto).

En 2022, 24,22 TWh ont été produits par les réacteurs nucléaires, soit 35 % de l'électricité nationale[61].

Un projet de centrale nucléaire d'Hanhikivi à Pyhäjoki (Nord-Ouest) est lancé en 2011 par le groupe finlandais Fennovoima, fondé en 2007 par une soixantaine d'industriels fortement consommateurs d'électricité et des « utilities » locales. Areva ayant été écarté, c'est finalement Rosatom qui remporte, en , ce contrat pour la construction d'un nouveau réacteur de 1 200 MW de type VVER-1200, qui devait être opérationnel en 2024. En mai 2022, le contrat est annulé « en raison des risques supplémentaires liés à l'invasion de l'Ukraine »[62]. Rosatom avait déjà construit la centrale nucléaire de Loviisa[63].

  • GRR-1 - réacteur de 5 MW à Demokritos, réacteur du centre national de recherche scientifique, Athènes

La Hongrie compte quatre réacteurs de type VVER d'une puissance unitaire de 470 MWe, mis en service de 1982 à 1987 à la centrale nucléaire de Paks, qui ont produit 14,95 TWh en 2022, soit 47 % de l'électricité nationale[64].

La construction de deux réacteurs de type VVER-1200 de conception russe est prévue dans la centrale nucléaire de Paks. Cet investissement de 12,5 milliards d'euros, financé à 80 % par un prêt russe, a été autorisé par la Commission européenne en . Ces deux réacteurs sont destinés à remplacer les quatre réacteurs actuels de la centrale[65]. La mise en service de ces 2 nouvelles unités VVER de 1200 MW (projet Paks II) est prévue en 2029 et 2030[66].

  • Rīga, Centre de Recherche Nucléaire, Salaspils
    • réacteur de recherche 5 MWe (arrêté)

La Norvège dispose des réacteurs de recherche suivants :

  • réacteurs à Kjeller
    • NORA (activé en 1961, arrêté en 1967)
    • JEEP I (activé en 1951, arrêté en 1967)
    • JEEP II (activé en 1966)
  • réacteur à Halden
    • HBWR - Halden Boiling Water Reactor (activé en 1959)
Réacteurs de puissance
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Un réacteur en fonctionnement, qui a produit 3,93 TWh en 2022, soit 3,3 % de l'électricité du pays[67] :

  • Borssele - 452 MWe PWR mis en service en 1973
  • Dodewaard - 55 MWe BWR (mis en service en 1968, arrêté en 1997)
Réacteurs de recherche
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La Roumanie possède la centrale nucléaire de Cernavoda, équipée de 2 réacteurs en fonctionnement. Elle a produit 10,20 TWh en 2022, soit 19,3 % de l'électricité nationale[68] :

  • Cernavoda-1 PHWR CANDU, 706 MWe mis en service en 1996,
  • Cernavoda-2 PHWR CANDU, 706 MWe mis en service en 2007.

Deux autres réacteurs sont en projet sur le même site, également de technologie canadienne CANDU, par deux investisseurs, SNC-Lavalin (Canada) et China Nuclear Power Engineering (Chine), filiale de CNNC, qui ont conclu en 2015 un accord pour construire ces deux unités supplémentaires[69]. Après rupture en 2020 de l'accord avec la Chine, le projet se relance avec une déclaration d’intention pour la coopération dans le domaine de l’énergie nucléaire avec la France[70].

En 2024, la Slovaquie dispose de cinq réacteurs en fonctionnement dans les deux centrales de Bohunice et Mochovce ; ils ont produit 15,92 TWh en 2022, soit 59,2 % de l'électricité nationale ; un autre réacteur est en construction[71] :

  • Bohunice A-1 : 93 MWe, arrêté en 1977,
  • Bohunice V-1 : 2 VVER-440 V-230, arrêtés respectivement en 2006 et en 2008,
  • Bohunice V-2 : 2 VVER-440 V-213 de 471 MWe chacun, mis en service en 1984 et 1985
  • Mochovce : 3 réacteurs VVER-440 de 440 MWe chacun, mis en service en 1998, 1999 et 2023, et un réacteur VVER-440 en construction depuis 1987.

Le seul réacteur de puissance de la centrale nucléaire de Krsko 440 MWe (réacteur à eau pressurisée commandé à la société américaine Westinghouse et mis en service en 1981), a produit 5,31 TWh en 2022, soit 42,8 % de l'électricité nationale[72]. Il appartient à 50/50 à la Slovénie et à la Croatie, qui se partagent sa production[73].

Réacteur de recherche
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  • Ljubljana - TRIGA Mark II, Jozef Stefan Nuclear Institute (fourni en 1966 par les États-Unis à la Yougoslavie)

Les 6 réacteurs nucléaires en fonctionnement ont produit 50,06 TWh en 2022, soit 29,5 % des besoins d'électricité de la Suède, dans 3 centrales en activité ; 7 autres réacteurs sont arrêtés définitivement[74] :

En 1980, un référendum est organisé à propos de l'avenir du nucléaire en Suède, mais les trois possibilités soumises au vote prévoient toutes un arrêt, plus ou moins rapide, du nucléaire. Les deux premières solutions prévoyaient l'existence maximale de 12 réacteurs avec une extinction progressive des réacteurs au fur et à mesure du développement de nouvelles énergies, tandis que la troisième demandait un arrêt des réacteurs dans les 10 ans. Ce fut finalement la deuxième solution qui fut choisie[75].

En 2009, le gouvernement de centre droit décide de lever le moratoire sur l'énergie nucléaire, poussé par une opinion publique plutôt favorable au nucléaire du fait de ses faibles émissions de gaz à effet de serre[76]. La décision est adoptée au parlement en 2010 par une courte majorité[77]. Un accord politique annoncé le entre les cinq principaux partis sur la politique énergétique du pays pour les trois décennies à venir, renonce au démantèlement des trois centrales existantes. Aucune date n'est fixée pour leur fermeture, et de plus il sera possible de bâtir un maximum de dix réacteurs sur les sites des centrales existantes, mais sans aucun soutien de l'État. Au-delà de 2020 ne devraient fonctionner que les six réacteurs les plus puissants. L'accord se présente comme une feuille de route en vue d'une transition contrôlée vers le 100 % renouvelable en 2040[78].

Deux centrales équipées de six réacteurs ont produit 31,02 TWh en 2022, soit 36,7 % de l'électricité nationale[79] :

  • Dukovany : 4 réacteurs de type VVER-440, mis en service de 1985 à 1987 ;
  • Temelín : 2 réacteurs de type VVER-1000, mis en service en 2000 et 2002.

Océanie

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L'Australie a construit trois réacteurs de recherche gérés par l'ANSTO (en), à Lucas Heights (en), dans la banlieue de Sydney :

Antarctique

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Les États-Unis ont construit un réacteur en Antarctique :

Ce réacteur de recherche de la base américaine McMurdo a été arrêté en 1972 et démantelé en 1979. Une plaque commémorative, érigée en 2010 à Observation Hill, est classée parmi les sites et monuments historiques de l'Antarctique[80].

Bilan et prospective

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Dénombrement

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En , 415 réacteurs de puissance sont en état de fonctionner dans le monde, répartis dans 31 pays ; leur puissance nette totale atteint 373,257 GWe. À eux seuls cinq pays (États-Unis, France, Chine, Corée du Sud et Russie) disposent de 268 réacteurs soit 65 % du nombre total de réacteurs dans le monde[2].

La répartition par filière est la suivante : 305 réacteurs à eau pressurisée (REP), 41 réacteurs à eau bouillante (REB), 47 réacteurs à eau lourde pressurisée (PHWR), 8 réacteurs refroidis au gaz (GCR), 11 réacteurs de grande puissance à tubes de force (RMBK), 2 réacteurs à neutrons rapides (RNR) et 1 réacteur à haute température (HTGR)[81].

L'accident nucléaire de Fukushima a eu un impact sur le nombre de réacteurs en service au Japon (4 réacteurs détruits et les 50 autres à l'arrêt ; en 2018, 9 ont redémarré) et en Allemagne (8 réacteurs définitivement arrêtés). Toutefois parallèlement 81 réacteurs ont été mis en service de 2011 à [82].

Le tableau ci-dessous récapitule le nombre de centrales et de réacteurs nucléaires en activité :

Nombre de réacteurs opérationnels par type en 2024[81],[83]

PaysNb centrales[84]Nb réacteursPWRBWRPHWRFBRGCRLWGRHTGR
États-Unis54[85]93613100000
France185656000000
Chine165551021001
Russie1037240020110
Japon1712161700000
Corée du Sud42622030000
Inde72022180000
Canada41900190000
Ukraine41515000000
Royaume-Uni691000800
Belgique257000000
Espagne576100000
Pakistan266000000
Rép tchèque266000000
Suède362400000
Finlande253200000
Hongrie144000000
Slovaquie254000000
Suisse343100000
Allemagne73300000
Argentine23003000
Taïwan32210000
Afrique du Sud12200000
Brésil12200000
Bulgarie12200000
Émirats arabes unis13200000
Mexique12020000
Roumanie12002000
Arménie11100000
Biélorussie12100000
Iran11100000
Pays-Bas11100000
Slovénie11100000
Monde186438307614738111

Les réacteurs se répartissent de la façon suivante selon leur tranche d'âge au [82] :

La durée de vie initialement prévue pour lesquels les réacteurs était en général de 40 ans, mais l'expérience et le progrès technique permettent de prolonger cette durée de vie ; ainsi, 75 des 99 réacteurs des États-Unis avaient déjà obtenu en 2017 l'autorisation de fonctionner jusqu'à 60 ans ; c’est aussi le cas de la Belgique, la Suède, la Suisse, etc. En France, les réacteurs doivent respecter les normes assignées par l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN), qui donnera un avis générique en 2018 puis une autorisation pour chacun des réacteurs[86]. L'autorité de sûreté nucléaire américaine, la NRC, a publié fin 2015 un projet de lignes directrices, soumis à consultation publique jusqu'en , pour « décrire les méthodes et techniques acceptables par les équipes de la NRC pour le renouvellement de licence » jusqu'à 80 ans d'exploitation. La NRC a accordé des renouvellements de licence jusqu'à 60 ans pour 81 réacteurs sur les 99 en service dans le pays. Les exploitants devront démontrer que les composants les plus sensibles, notamment la cuve qui ne peut être changée, pourront être exploités de manière sûre sur un telle durée[87].

Puissances installées et production d'électricité

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Le tableau ci-après présente les puissances nettes installées par pays ainsi que les énergies d'origine nucléaire ou totales produites en 2010 par chaque pays telles qu'elles ressortent de la base de données des réacteurs établie et mise continuellement à jour par l'Agence internationale de l'énergie atomique. En les 453 réacteurs nucléaires opérationnels représentent une puissance nette de 397,65 GWe[88].

En 2017, l'énergie électrique d'origine nucléaire produite par la totalité des réacteurs en activité dans l'année a été de 2 488 TWh (production nette)[89].

En 2015, leur production brute s'élevait à 2 571,4 TWh, soit 10,6 % de la production mondiale totale d'énergie électrique : 24 344,5 TWh[90].

Puissance nucléaire nette installée et production d'électricité par pays en 2017[88],[83]

PaysPuissance nette installée (MW)Production totale d'électricité en 2017 (TWh)dont nucléaire (TWh)Part du nucléaire dans le paysPart de la production nucléaire mondiale
États-Unis99 9524 01580520,05 %32,4 %
France63 130529,4379,171,6 %15,2 %
Chine38 3316 275,8[n 1]247,5[n 1]3,9 %9,9 %
Russie28 2641 054[n 1]187,5[n 1]17,8 %7,5 %
Corée du Sud22 49452014127,1 %5,7 %
Canada13 5546569614,6 %3,9 %
Ukraine13 107155,485,655,1 %3,4 %
Allemagne9 515620,572,211,6 %2,9 %
Royaume-Uni8 918331,663,919,3 %2,6 %
Suède8 620159,163,139,6 %2,5 %
Espagne7 121262,755,621,2 %2,2 %
Belgique5 91880,340,049,9 %1,6 %
Inde6 255108134,93,2 %1,4 %
Japon39 752806,429,13,6 %1,2 %
Rép tchèque3 93081,026,833,1 %1,1 %
Taïwan5 052231,121,69,3 %0,9 %
Finlande2 76965,021,633,2 %0,9 %
Suisse3 33358,419,533,4 %0,8 %
Brésil1 884573,515,72,7 %0,6 %
Bulgarie1 92645,315,534,3 %0,6 %
Hongrie1 88930,415,250,0 %0,6 %
Afrique du Sud1 860225,215,16,7 %0,6 %
Slovaquie1 81425,9514,054,0 %0,6 %
Mexique1 552176,010,66,0 %0,4 %
Roumanie1 30059,810,617,6 %0,4 %
Pakistan1 318126,47,96,2 %0,3 %
Iran9152946,42,2 %0,3 %
Argentine1 633136,46,24,5 %0,2 %
Slovénie68815,36,039,1 %0,2 %
Pays-Bas482112,93,32,9 %0,1 %
Arménie3757,42,432,5 %0,1 %
Monde397 65125 551[91],[n 1]2 48810,3 %[91]100 %

Évolution chronologique du parc nucléaire

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Sur la période 2011-2017, le parc nucléaire mondial s'est accru de 7 réacteurs : 46 ont été mis en service et 39 ont été arrêtés. Le tableau ci-dessous récapitule les mouvements par pays, sur la base des données de l'AIEA[88], classées par ordre de solde décroissant.

Pays2011-2017
Mis en
service
ArrêtésSolde
Chine2929
Russie413
Corée du Sud413
Inde33
Pakistan33
Iran11
Argentine11
Canada1-1
Espagne1-1
Suède2-2
Royaume-Uni4-4
États-Unis16-5
Allemagne10-10
Japon13-13
Total46397

Réacteurs en projet et besoins en uranium

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L'association mondiale des exploitants nucléaires (WANO), actualise périodiquement la liste des réacteurs en service, en construction, en projet et envisagés, liste élaborée à partir des données de l'AIEA et de ses propres données[92].

Selon cet organisme, en , 439 réacteurs étaient en service et 61 en construction.

Les besoins en uranium pour l'année 2024 sont évalués au niveau mondial à 67 517 tonnes, correspondant à 79 619 tonnes de yellowcake U3O8.

État avril 2024Réacteurs en serviceRéacteurs en constructionRéacteurs planifiésRéacteurs proposésBesoins en uranium
PaysNbMwe netNbMwe brutNbMwe brutNbMwe brutTonnes U
États-Unis9496 9521310 50018 137
France5661 37011 65069 9008 232
Chine5654 3622629 7554144 660158186 45013 132
Japon3331 67922 75611 385811 5622 180
Russie3626 80243 988148 9303637 7165 436
Corée du Sud2625 82522 68022 8004 309
Canada1913 661240095 7001 455
Ukraine1513 10721 90022 50078 7501 673
Inde237 42575 900128 400283 2001 725
Espagne77 1231 218
Suède66 94422 500932
Royaume-Uni95 88323 44023 34022 300817
Émirats arabes unis45 34822 800853
Finlande54 369616
République tchèque64 21211 20033 600715
Belgique53 916516
Pakistan63 26211 170555
Suisse42 973412
Slovaquie52 308147111 200527
Belarus22 220357
Bulgarie22 00622 300334
Hongrie41 91622 400320
Brésil21 88411 40588 000339
Afrique du Sud21 85422 400277
Argentine31 64112911 1501750219
Mexique21 55222 000237
Roumanie21 30021 4406462185
Iran19151105721 41765200153
Slovénie168811 200127
Pays-Bas148222 00069
Arménie141611 06055
Bangladesh22 40022 400371
Égypte44 800
Turquie112003360089500
Pologne33 7502610 000
Arabie-Saoudite22 900
Uzbekistan22 400
Kazakhstan11 200
Allemagne
Monde440396 2696067 0319289 742343364 05067 517

Notes et références

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Références

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Liens externes

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Listes de réacteurs :