Jean (apôtre)

apôtre, évangéliste et disciple de Jésus-Christ
(Redirigé depuis Saint Jean l'Évangéliste)

Jean (grec : Ἰωάννης ; araméen ܝܘܚܢܢ ܫܠܝܚܐ, Yohanan Shliha, Jean l'apôtre ; hébreu : יהוחנן, Yehohānan, arabe : يوحنا (christianisme) Yohana, يحيى (islam) Yahia) dit aussi Jean l'Évangéliste, est un juif du Ier siècle devenu chrétien, disciple de Jésus.

Jean
Saint chrétien
Image illustrative de l’article Jean (apôtre)
Saint Jean et son aigle, par le Dominiquin.
apôtre, évangéliste
NaissanceIer siècle
Bethsaïde
DécèsIer siècle 
Éphèse
Vénéré parl'Église catholique, l'Église orthodoxe
Fête27 décembre (Église catholique)
26 septembre (Église orthodoxe)
Attributslivre (évangile), aigle, calice ou coupe avec serpent, chaudron d'huile bouillante, palme

« Jean fils de Zébédée » est nommé dans les premiers de la liste des douze Apôtres, avec son frère Jacques dit le Majeur, dans les évangiles de Marc, de Matthieu et de Luc, ainsi que dans le livre des Actes des Apôtres et à la fin ajoutée à l'Évangile de Jean.

La tradition chrétienne attribue à l'apôtre Jean la rédaction de l'Évangile de Jean (elle identifie l'apôtre au « disciple que Jésus aimait »), ainsi que celle de trois épîtres et de l'Apocalypse, qu'on appelle le corpus johannique.

L'apôtre Jean, fils de Zébédée

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Liste d'occurrences de Jean[1] :

  • Mt 4,21; 10,2; 17,1; 20,20-23
  • Mc 1,19; 1,29; 3,17; 5,37; 9,2; 9,38; 10,35; 10,41; 13,3; 14,33
  • Lc 5,10; 6,14; 9,28; 9,49; 9,54; 22,8
  • Ac 1,13; 3,1-11; 4,1-19; 8,14-25; 12,2; 13,5

Jean fils de Zébédée dans les synoptiques

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Jean et Pierre courant au tombeau le jour de la Résurrection de Jésus (Burnand, 1898).

Dans les trois évangiles synoptiques[Note 1], Jean fils de Zébédée est l'un des premiers des douze apôtres (Mc 3. 16-19, Mt 10. 2-5 et Lc 6. 13-16[2],[3],[4]), avec son frère Jacques dit le Majeur.

Tous deux sont des pêcheurs du lac de Tibériade (aussi appelé « mer de Galilée » ou « lac de Génésareth »). Comme Simon-Pierre et son frère André, ils abandonnent leurs filets pour suivre Jésus (Mc 1. 16-20, Mt 4. 18-22 et Lc 5. 1-11[5],[6],[7]). Marc précise que Jésus les surnomme les Boanerges, c'est-à-dire « fils du tonnerre » (Mc 3. 17[8]).

Pierre, Jacques et Jean accompagnent Jésus sur la montagne lors de l'épisode de la transfiguration (Mc 9. 2, Mt 17. 1 et Lc 9. 28[9],[10],[11]). Jean est également auprès de Jésus lors de la guérison de la mère de Simon-Pierre (Mc 1. 29[12]) et de la guérison de la fille de Jaïre, le chef de la synagogue (Mc 5. 37 et Lc 8. 51[13],[14]). Jean intervient au nom des disciples pour signaler à Jésus qu'ils ont empêché quelqu'un de faire des miracles en son nom (Mc 9. 38 et Lc 9. 49[15],[16]).

À l'instigation de leur mère, les deux fils de Zébédée demandent à être assis aux côtés de Jésus quand il sera « dans sa gloire ». Jésus leur répond qu'ils devront d'abord « boire sa coupe » et que « le Père seul dispose des places dans le Ciel ». Ils suscitent la colère des autres disciples ; Jésus leur rappelle que « les premiers seront les derniers » (Mc 10. 35-45[17]).

La veille de l'arrestation de Jésus, Pierre, Jacques, Jean et André l'interrogent sur le mont des Oliviers (Mc 13. 3[18]) ; Jésus fait part de ses angoisses à Pierre, à Jacques et à Jean, qui s'endorment (Mc 14. 33[19]).

L'Évangile selon Jean ne mentionne pas les principaux épisodes auxquels Jean, fils de Zébédée, est associé dans les synoptiques, comme la guérison de la fille de Jaïre ou la Transfiguration. Ces absences, parmi d'autres éléments, ont conduit à s'interroger sur l'identité de l'évangéliste Jean.

Miracles attribués à l'apôtre Jean

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On attribue à l'apôtre Jean de nombreux miracles. Selon la Légende Dorée composée au XIIIe siècle, afin de prouver à Aristodème et aux Éphésiens la supériorité du christianisme sur le culte des idoles[20], Jean, sommé de boire une coupe de poison, en avale le contenu d'un trait et n'en est absolument pas incommodé, tandis que les deux goûteurs désignés pour tester ce poison s'écroulent foudroyés en quelques secondes (ils seront ensuite ressuscités par le saint)[21],[22].

Œuvres (attribuées)

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La question de l'historicité du quatrième évangile fut posée dès le début du XIXe siècle. Frappés par les nombreuses particularités qui, distinguent l'œuvre de Jean des synoptiques, de nombreux commentateurs se demandèrent si son caractère théologique ne répondait pas à d'autres préoccupations que celles de l'histoire[23].

Mort de l'apôtre Jean

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Saint Jean, vitrail de la chapelle Vendôme, cathédrale Notre-Dame de Chartres.

Selon la tradition, Jean serait allé en Samarie prêcher avec Pierre, où il aurait montré beaucoup d'ardeur à organiser des églises dans les villes de Palestine. Puis, fuyant la répression des Romains, il aurait quitté la Palestine et se serait réfugié à Éphèse où il aurait fait des miracles et baptisé de nombreuses personnes. La mère de Jésus aurait habité avec lui à Éphèse[24].

Vers 180, Irénée de Lyon écrit dans Contre les hérésies III,1,1 : « Ensuite Jean, le disciple du Seigneur, qui a reposé sur sa poitrine, publia lui aussi l'Évangile, tandis qu'il habitait à Éphèse en Asie ». Clément d'Alexandrie précise que Jean fut ensuite exilé dans l'île de Patmos, en 94, à la suite de persécutions contre les chrétiens, où il aurait écrit l’Apocalypse[25]. Il aurait reçu une vision du Christ de l'Apocalypse, majestueux d'apparence, vêtu de blanc, le glaive de la « Parole » dans la bouche. Jean s'agenouille et il est béni par l'apparition qui lui dit : « Écris donc ce que tu as vu, le présent, et ce qui doit arriver plus tard »[26].

Après la mort de Domitien en l'an 96, l'empereur Nerva aurait permis à Jean de revenir à Éphèse[27]. De là, il aurait rayonné dans la région, invité par les communautés chrétiennes locales, « tantôt pour y établir des évêques, tantôt pour y organiser des Églises complètes, tantôt pour choisir comme clerc un de ceux qui étaient désignés par l'Esprit »[28]. Selon la tradition, il serait enterré à Selçuk, près d'Éphèse, où il existait une basilique Saint-Jean, aujourd'hui en ruine. Il aurait eu pour disciple saint Polycarpe de Smyrne[29].

Débats

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D'après l'Évangile selon Marc, Jésus aurait annoncé à Jean et à Jacques, fils de Zébédée, leur mort en martyrs[30]. On en trouve également mention dans l'évangile de Matthieu[31]. La distance temporelle qui sépare la rédaction de ces évangiles de cet événement à la fin du Ier siècle est importante. Il a été avancé qu'au moment de leur rédaction, la mort de Jacques pourrait avoir incité les auteurs des évangiles à affirmer qu'elle avait été prophétisée[32].

Certains manuscrits, notamment une notice attribuée à Papias et des textes plus tardifs, portent le nom de Jean pour ce qui est identifié comme le martyre de Jacques de Zébédée. Des textes bien plus tardifs, comme un martyrologe syriaque relatant le martyre des deux frères à Jérusalem, un livre de la liturgie gallicane, sacramentaire irlandais, et un manuscrit conservé en Allemagne à la cathédrale de Trèves, indiquent que Jean, fils de Zébédée, serait mort soit en 43, soit peu après[33]. Cela a conduit Marie-Émile Boismard (prêtre catholique) à émettre l'hypothèse que Jean pourrait être mort vers 45 en même temps que son frère Jacques. Cette thèse est fortement contestée[34].

L'évangile de Jean anti-juif ?

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L'impression selon laquelle l'évangile serait anti-juif est trompeuse. Aucun Évangile serait aussi marqué par le judaïsme et ses institutions[35]. Cette influence est déjà perceptible dans la stucture du Quatrième évangile. Les voyages de Jésus à l'occasion des fêtes de pèlerinage juives (Shalosh Regalim) ont une valeur structurante pour l'évangile selon Jean.

Entre la première fête de la Pâque en Jn 2,13 et la dernière en Jn 11,55, on trouve la fête non identifiée de 5,1, dans laquelle on devine la fête des semaines, et la fête des Tentes de 7,2, à laquelle succède la fête de la Dédicace du Temple en 10,22[36]. À l'exeception de la Pâque célébrée en Galilée en Jn 6,4, la vie publique de Jésus parcourt donc une fois le cycle entier des fêtes juives. Jérusalem et le Temple sont la scène privilégiée de l'enseignement et de l'activité de Jésus[37]. D'autre lieux prennent un relief particulier, comme la piscine de Siloé ou la piscine de Bethesda.

Avec Jean la serie des évènements de la vie de Jésus ne correspond pas toujours à celle des Évangiles synoptiques. Par exemple, la purification du Temple a lieu dès le premier séjour de Jésus à Jérusalem, à l'occasion de la première fête de la Pâque (Jn 2,13-22). Ce déplacement introduit une tension dramatique, dès ce moment, on assiste à un conflit menaçant entre Jésus et les autorités juives — ce qui forme un certain parallélisme avec la délibération des Pharisiens et des hérodiens qui cherchent comment éliminer Jésus, à l'issue d'une guérison réalisée par Jésus un jour de Shabbat, en Mc 3,6[38].

Célébration

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Saint Jean est fêté par l'Église catholique le 27 décembre et par l'Église orthodoxe le 26 septembre (dormition) et le 8 mai[39].

Représentation de Jean dans l'art

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Symbolisme

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Son symbole en tant qu'évangéliste dans la tradition du Tétramorphe est l'aigle, d'où le surnom « l'aigle de Patmos ». Cet attribut fait référence à la vision d'Ézéchiel (Ez 1, 1-14) et au miracle selon lequel le rapace lui aurait servi de pupitre lors de son exil sur l'île de Patmos au cours duquel il rédige l'Apocalypse[40].

Peinture

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De nombreuses représentations de la Cène le montrent aux côtés de Jésus, écoutant attentivement les paroles du Seigneur, les yeux quelquefois fermés pour mieux écouter (La Cène peinte par Dirk Bouts). En effet, dans l'évangile que l'on attribue à Jean, il rapporte avec beaucoup de précisions les paroles prononcées par Jésus au cours de la Cène (Discours de la Cène, chapitres 13 à 17), et en particulier l'envoi de l'Esprit Saint ou Paraclet par le Père[41],[42].

Dans de nombreuses représentations de la Crucifixion, Jean figure avec Marie au pied de la Croix[43].

Plusieurs représentations de Jean le montrent tenant à la main un calice ou une coupe empoisonnée d'où émerge la tête d'un serpent ou d'où le venin s'échappe sous forme d'un petit dragon, en référence au thème johannique du serpent[44],[Note 3]. Mais il peut s'agir aussi de la légende de la coupe de poison d'Aristodème[Note 4].

Il est parfois figuré avec comme attribut un chaudron d'huile bouillante ou une palme du Paradis (qui lui fut remise par la Vierge mourante)[40]. Dürer représente le supplice de l'huile bouillante sur le frontispice de son Apocalypse.

Musique

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Jean a fait l'objet de plusieurs œuvres :

Jean l'apôtre est-il Jean l'évangéliste ?

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La tradition chrétienne

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Saint Jean, par Le Greco.

La tradition chrétienne considère que Jean l'évangéliste et « le disciple que Jésus aimait » sont la même personne. Vers 180, Irénée de Lyon, qui avait fréquenté Polycarpe, évêque de Smyrne, qui lui avait vu Jean, écrivait : « Après les autres disciples, Jean, le disciple du Seigneur qui reposa sur sa poitrine, donna lui aussi sa version de l’évangile comme il séjournait à Éphèse[48] ».

Les historiens modernes

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De nombreux exégètes et historiens ont contesté que l'évangéliste soit Jean l'apôtre, fils de Zébédée.

Selon Jean Colson, un prêtre français du XVIIIe siècle, l'évangéliste serait Jean le Presbytre, cité par Papias, qui aurait été en sa jeunesse un riche patricien habitant Jérusalem[49]. Cette thèse a été reprise par Oscar Cullmann[50], François Le Quéré[51], Joseph A. Grassi[52], James H. Charlesworth[53], Xavier Léon-Dufour[54]. Jean, fils de Zébédée, n'est d'ailleurs plus mentionné après la réunion de Jérusalem[55].

Il y a un quasi-consensus[56]'[Note 5] pour affirmer que l'évangile selon Jean, « n'est pas l'œuvre d'un seul auteur, mais d'une communauté[Note 6] », souvent appelée « école johannique », et a été rédigé vers la fin du Ier siècle. Selon le théologien Jean Zumstein, « Dans cette dernière se sont succédé toute une série de personnages : le disciple bien-aimé[Note 6], à l'origine des traditions qui nourrissent l'évangile ; l'évangéliste qui a donné sa forme au récit ; un cercle éditorial qui opéra une relecture de l'œuvre avant de la mettre en circulation et qui est peut-être à l'origine de la première épître de Jean ; le presbytre, enfin, qui a rédigé la Deuxième et la Troisième épîtres des Jean »[57].

Contredisant l'idée d'une rédaction par une communauté johannique, le philosophe français Claude Tresmontant voit dans l'évangile de Jean un recueil de notes prises par le disciple lors des enseignements et des événements, à peine éditées et mises en forme[58], tout comme pour l'historienne des religions Jacqueline Genot-Bismuth[59]. Claude Tresmontant considère également comme probable l'unicité du rédacteur des Évangiles attribués à Jean et à Marc et de l'Apocalypse[60], mais toutes ces théories sont rejetées depuis longtemps par les spécialistes.

Notes et références

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  1. Matthieu et Luc reprenant Marc selon la Théorie des deux sources.
  2. L'évangile de Jean se caractérise par un langage et une pensée dualiste. Ce dualisme n'est pas temporel, comme c'est le cas dans les Évangiles synoptiques, mais spatial. Jésus vient « d'en haut », ses opposants viennent « d'en bas ». Ils sont « de ce monde », il n'est « pas de ce monde ». Johannes Beutler, L'évangile de Jean, introduction, p. 7.
  3. Voir le vitrail contemporain de l'église de Toulon-sur-Allier.
  4. Plutôt relative au fils de Zébédé, voir plus haut.
  5. La présente analyse a été publiée pour la première fois en allemand, dans une version légèrement distincte, dans la revue Early Christianity 6 (2015), p. 129-138 (Tübingen, Mohr Siebeck).
  6. a et b Le « disciple bien-aimé » reste inconnu ; l'identifier à Jean reste hypothétique. Voir Rodolpho Felices Luna, Qui est le disciple bien-aimé ?. Dans Découverte du monde biblique, Faculté de théologie et d'études religieuses, université de Sherbrooke, Québec. 21 février 2014.

Références

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  1. « PSN Port Saint Nicolas », sur portstnicolas.org via Internet Archive (consulté le ).
  2. Mc 3. 16-19.
  3. Mt 10. 2-5.
  4. Lc 6. 13-16.
  5. Mc 1. 16-20.
  6. Mt 4. 18-22.
  7. Lc 5. 1-11.
  8. Mc 3. 17.
  9. Mc 9. 2.
  10. Mt 17. 1.
  11. Lc 9. 28.
  12. Mc 1. 29.
  13. Mc 5. 37.
  14. Lc 8. 51.
  15. Mc 9. 38.
  16. Lc 9. 49.
  17. Mc 10. 35-45.
  18. Mc 13. 3.
  19. Mc 14. 33.
  20. Jacques de Voragine, La Légende dorée, Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, 2004, publication sous la direction d'Alain Boureau, chapitre 9, p. 68-76.
  21. Pierre Julien, « Saint Jean et l'épreuve de la coupe empoisonnée au cloître de Notre-Dame-en-Vaux », Revue d'Histoire de la Pharmacie, vol. 68, no 247,‎ , p. 255–257 (DOI 10.3406/pharm.1980.2097, lire en ligne, consulté le )
  22. Jacques de Voragine (trad. T. de Wyzewa), « Saint Jean, apôtre et évangéliste », dans La Légende dorée (1261-1266), Perrin et Cie, (lire sur Wikisource), p. 50–56.
  23. Introduction TOB, p. 2560, Le quatrième évangile et l'histoire.
  24. Marie, mère de Jésus, y aurait pris sa retraite avec saint Jean (le tombeau de Jean et la maison de Marie peuvent encore être visités aujourd'hui).
  25. Jean-Christian Petitfils, Jésus, éd. Fayard, décembre 2011, p. 533 et 534.
  26. Apocalypse I:17.
  27. Jean-Christian Petitfils, Jésus, éd. Fayard, décembre 2011, p. 534.
  28. Jean-Christian Petitfils, Jésus, éd. Fayard, décembre 2011, p. 526.
  29. Selon la tradition, il aurait été disciple de Jean l’évangéliste qui se serait établi à Ephèse à la fin de sa vie. Irénée de Lyon, originaire de Smyrne, lui doit sa formation.
  30. Mc 10. 35-40.
  31. Matthieu, 20, 28 & Marc, 10, 35-45.
  32. Introduction à l'Epître de Jacques - Auteur et destinataires désignés dans la suscription de l'épître.
  33. Marie-Émile Boismard, Le Martyre de Jean l'apôtre, Paris, éd. Gabalda, coll. Cahiers de la Revue biblique, no 35, 1996.
  34. Marie-Emile Boismard, Jésus, un homme de Nazareth, raconté par Marc l'évangéliste. Paris, Cerf, 1996 (Coll. « Théologies »). Persée (portail).
  35. Le judaïsme est chronologiquement la première des grandes religions monothéistes précédant le christianisme et l’islam. Son histoire plonge ses racines dans celles très anciennes du peuple hébreu.
  36. La Dédicace du Temple - « Car ma maison sera appelée une maison de prière pour tous les peuples. » – Esaïe 56,7.
  37. L'enseignement de Jésus, Source: La vie de Jésus.
  38. Johannes Beutler, L'évangile de Jean, p. 8.
  39. 8 mai, Saint Jean le Théologien, apôtre et évangéliste (98-117).
  40. a et b Louis Réau, Iconographie de l'art chrétien, Presses universitaires de France, , p. 1490.
  41. Chapitre 14 v. 15 à 31 : l'Esprit Saint que le Père enverra.
  42. La Bible, Traduction œcuménique, texte intégral, le Livre de poche, 1979.
  43. Jn 19, 25-27.
  44. Dans l'évangile selon Jean (3,14) : Jésus déclare à Nicodème « Comme Moïse a élevé le serpent dans le désert, il faut que le Fils de l'homme soit élevé, afin que quiconque croit ait, en lui, la vie éternelle ».
  45. Heinrich Schütz - Johannespassion SWV 481.
  46. Bach - Passion selon Saint Jean BWV 245.
  47. Messe de Saint Jean [Ordinaire de Messe].
  48. Irénée, Contre les hérésies, III, 1, 2.
  49. Jean Colson, L’Énigme du disciple que Jésus aimait, Paris, Beauchesne, 1969.
  50. Oscar Cullmann, Le Milieu johannique, étude sur l’origine de l’évangile de Jean, Neuchâtel-Paris, Delachaux et Niestlé, 1976.
  51. François Le Quéré, Recherches sur saint Jean, F.-X. de Guibert, 1994.
  52. J.A. Grassi, The Secret Identity of the Beloved Disciple, New York, Paulist, 1992.
  53. J.H. Charlesworth, The Beloved Disciple, Valley Forge, Trinity, 1995.
  54. Xavier Léon-Dufour, Lecture de l’Évangile selon Jean, Paris, Seuil.
  55. Ga 2. 9.
  56. Commentaire de Jean Zumstein sur l’Évangile de Jean.
  57. Le Nouveau Testament commenté, sous la direction de Camille Focant et de Daniel Marguerat, Bayard, Labor et Fides, 2012, p. 402.
  58. Claude Tresmontant, Le Christ Hébreu, Paris, O.E.I.L., .
  59. Jacqueline Genot-Bismuth, Un homme nommé salut, Paris, François-Xavier de Guibert, 1986, 1995 (ISBN 978-2868392503).
  60. Jean (trad. Claude Tresmontant), Apocalypse, Paris, F.-X. de Guibert, (ISBN 2-86839-306-3, BNF 37461339), page 7.

Voir aussi

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Bibliographie

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 : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Articles connexes

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Liens externes

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