Primaire citoyenne de 2017

élection primaire organisée afin de désigner le candidat du Parti socialiste

La primaire citoyenne de 2017 est une élection primaire organisée les et afin de désigner le candidat du Parti socialiste (PS) et de ses alliés pour l'élection présidentielle française de 2017.

Primaire citoyenne de 2017
et
Type d’électionÉlection primaire ouverte
Débat(s) (1er tour)
(1er tour)
(1er tour)
(2e tour)
Corps électoral et résultats
Votants au 1er tour1 655 919
Votes exprimés au 1er tour1 634 039
Blancs et nuls au 1er tour21 880
Votants au 2d tour2 045 343
Votes exprimés au 2d tour2 013 743
Blancs et nuls au 2d tour31 600
Benoît Hamon – PS
Voix au 1er tour596 647
36,51 %
Voix au 2e tour1 181 872
58,69 %
Manuel Valls – PS
Voix au 1er tour521 238
31,90 %
Voix au 2e tour831 871
41,31 %
Arnaud Montebourg – PS
Voix au 1er tour290 070
17,75 %
Vincent Peillon – PS
Voix au 1er tour112 718
6,90 %
Résultats du premier tour par département et région
Carte
Résultats du second tour par département et région
Diagramme
Candidat à l'élection présidentielle
Candidat en 2012Candidat en 2017
François Hollande
(PS)
Benoît Hamon
(PS)
lesprimairescitoyennes.fr

L'organisation de cette primaire « ouverte aux acteurs de la Belle Alliance populaire » est décidée le par le conseil national du PS. Le , les délégués de la Belle Alliance populaire, soit le PS et l'Union des démocrates et des écologistes (UDE), une coalition rassemblant le Parti écologiste (PE) et le Front démocrate (FD), votent à l'unanimité en faveur de l'organisation de cette primaire. Le Parti radical de gauche (PRG) décide a posteriori d'y participer. Sept candidats, Benoît Hamon, Manuel Valls, Arnaud Montebourg, Vincent Peillon, François de Rugy, Sylvia Pinel et Jean-Luc Bennahmias se présentent et arrivent dans cet ordre au premier tour du scrutin.

Le , à l’issue du second tour de la primaire auquel participent plus de 2 millions d'électeurs, Benoît Hamon l'emporte face à Manuel Valls et devient le candidat officiel du Parti socialiste et de ses alliés pour l'élection présidentielle française de 2017.

Alors que tous les candidats s'étaient engagés à soutenir le vainqueur de la primaire, quel qu'il soit, deux d'entre-eux, François de Rugy et Manuel Valls, annoncent après la victoire de Benoît Hamon soutenir Emmanuel Macron.

Le vainqueur de cette primaire est ensuite rallié par Yannick Jadot, vainqueur de la primaire de l'écologie organisée par Europe Écologie Les Verts. Le , Benoît Hamon arrive en cinquième position au premier tour de l'élection présidentielle avec 6,36 % des voix, un score historiquement bas pour le PS et ses alliés.

Historique modifier

La désignation du candidat à l'élection présidentielle par les militants est prévue dès 1971 dans les statuts du Parti socialiste adoptée au congrès d'Épinay mais le PS n'organise de tels votes internes qu'avant les élections présidentielles de 1995 et 2007. Dans la perspective de l'élection présidentielle de 2012, le parti adopte en le principe d'une primaire ouverte à tous les citoyens et non plus aux seuls adhérents du PS[1]. Celle-ci a lieu en et voit la désignation de François Hollande, qui remporte ensuite l'élection présidentielle.

Au congrès de Toulouse, en , le PS modifie les statuts du parti afin d'y inscrire le principe de primaires ouvertes pour toutes les futures élections présidentielles[2] : « Le candidat à la présidence de la République est désigné au travers de Primaires citoyennes ouvertes à l’ensemble des citoyens adhérant aux valeurs de la République et de la gauche et coorganisées par les formations politiques de gauche qui souhaitent y participer ».

En juin 2015, le politologue Thomas Guénolé juge que le Parti socialiste, notamment du fait de l'article 5.3.1 de ses statuts, devra organiser une primaire pour désigner son candidat à l'élection présidentielle de 2017 : son analyse est qu'une telle primaire ouverte, commune au PS, à Europe Écologie Les Verts et au Parti radical de gauche, est de toute façon indispensable pour qu'un candidat de gauche soit au second tour en 2017[3].

Dans l'année qui précède l'élection présidentielle de 2017, des débats ont lieu sur l'opportunité d'organiser une telle primaire et son périmètre, dans un contexte de forte impopularité du président François Hollande.

Le , dans le journal Libération un appel est lancé pour l'organisation d'une primaire à gauche par le collectif « Notre primaire », composé d’intellectuels et d’écologistes, en vue de la désignation d'un candidat à l'élection présidentielle de 2017[4]. Un site internet est créé pour promouvoir l'idée et une pétition en ligne réunit début plus de 80 000 signatures[5],[6],[7].

Mais lors du conseil national du Parti socialiste du , aucune mention relative à l'organisation d'une primaire n'est adoptée[8]. Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du Parti socialiste déclare : « Nous sommes tombés d'accord sur le fait qu'une primaire de toute la gauche, désignant un candidat unique, une primaire sans préalable, serait le meilleur moyen de concourir dans les élections à venir […]. Nous aurons un conseil national dans soixante jours [le ] et j'espère que d'ici là, j'aurai des réponses précises[9],[10] ».

En réaction à la pétition, une association politique « Primaire de la gauche » est créée pour réunir des fonds et des volontaires en vue de l'organisation d'une primaire à gauche[11],[12],[13].

Le est initié à l'Assemblée nationale un cycle de rencontres informelles et hebdomadaires entre différents partis de gauche (PS, PCF, EELV, Nouvelle Donne et Ensemble !), visant à discuter des modalités d'une éventuelle primaire[14]. Le , Jean-Christophe Cambadélis déclare, sur I-Télé : « Le problème n’est pas de savoir si François Hollande est candidat ou pas [..]. Maintenant la question que je vais poser à chaque dirigeant du Parti socialiste, c’est « êtes-vous favorable à la candidature de François Hollande ? »[15].

Le , le conseil national du PS approuve le principe d'une primaire en reportant à « la décision de laisser concourir un seul ou plusieurs candidats issus de ses rangs »[16]. Les modalités de candidature serait déterminées à cette occasion, tandis que le calendrier retenu serait celui des 4 et [17]. La décision déroge pour une part aux statuts du parti, qui fixaient à un an avant le premier tour de l'élection présidentielle la date à laquelle devait être déterminée au plus tard les modalités d'organisation de la primaire (le premier tour devant avoir lieu le )[18].

Le , les initiateurs de l'appel à la primaire adressent un message à tous les partis politiques de gauche, intitulé « fini de tergiverser »[19]. Le 10 mai, par le biais de leurs avocats Jean-Baptiste Soufron[20], William Bourdon et Emmanuel Pierrat, trois militants socialistes saisissent la justice pour le non-respect des statuts par la direction du Parti socialiste[21],[22], pour une audience prévue le [23]. Le , la 1re chambre civile du tribunal de grande instance de Paris rend sa décision indiquant « La rédaction des articles des statuts du parti à cet égard apparaît contradictoire, ou à tout le moins ambiguë. Au regard de ces équivoques, aucune obligation de résultat ne saurait dès lors être attachée à ces dispositions statutaires ». Elle déboute ainsi les plaignants[24].

Finalement, le , le conseil national du Parti socialiste adopte à l'unanimité une résolution pour désigner son candidat par la voie d'une primaire « ouverte aux acteurs de la Belle Alliance populaire »[25],[26].

Modalités d'organisation modifier

Logo de la primaire citoyenne.
Christophe Borgel est chargé de l'organisation de la primaire citoyenne de 2017.

Pour être électeur, il faut être de nationalité française et inscrit sur les listes électorales avant le 31 décembre 2016. Chaque électeur devra justifier son identité le jour du vote à l’aide d’une carte d’identité, passeport ou tout autre pièce dont la liste figure au code électoral. Chaque électeur souhaitant voter aux primaires devra accepter :

  • l’engagement de reconnaissance dans les valeurs de la gauche et des écologistes et
  • contribuer aux frais d’organisation des primaires soit un euro par tour[27].

Partis organisateurs modifier

La résolution du 18 juin 2016 du conseil national du PS indique : « Les modalités de vote, de débat seront fixées par la commission de suivi des primaires, soumises à nos partenaires et ratifiées pour ce qui concerne le Parti socialiste par un Conseil national du dimanche 2 octobre 2016 »[28]. Le 2 juillet 2016, les délégués de la Belle Alliance populaire approuvent à l'unanimité l'organisation de la primaire[29].

Chaque parti membre de la Belle Alliance populaire définit des conditions de présentation de candidature qui lui sont propres. Pour les candidats issus du Parti socialiste[30], être candidat à la primaire suppose de réunir les parrainages nécessaires (soit 5 % des membres titulaires du Conseil national ; soit 5 % des parlementaires socialistes ; soit 5 % des conseillers régionaux et départementaux socialistes représentant au moins 4 régions et 10 départements ; soit 5 % des maires socialistes de plus de 10 000 habitants représentant au moins 4 régions et 10 départements). Tous les candidats doivent signer et respecter la charte d’éthique et la déclaration d’engagement de la primaire citoyenne.

Le Parti radical de gauche (PRG), qui avait participé à la primaire citoyenne de 2011, annonce d'abord ne pas participer à cette primaire : le , son bureau politique acte sa « suspension » de la Belle Alliance populaire, dénonçant un « simple mouvement satellite du Parti socialiste »[31]. Alors que certains de ses élus comme Alain Tourret ou Jacques Mézard se prononcent en faveur d'un soutien du parti à Emmanuel Macron[32], la convention nationale du parti se prononce le 26 novembre 2016 pour la candidature de sa présidente Sylvia Pinel[33], sans passer par la primaire[34]. Mais le mardi 6 décembre, Sylvia Pinel annonce lors d'un bureau national du PRG son intention de rejoindre la primaire, et les instances nationales du PRG valident cette décision le 14 décembre[35]. Son parti allié Génération écologie est donc également associé.

Le Mouvement républicain et citoyen, Nouvelle Donne et le Mouvement des progressistes ont également fait part de leur intention de présenter des candidats mais Jean-Christophe Cambadélis a néanmoins exclu le leur participation, perçue comme trop tardive.

Calendrier électoral modifier

  •  : le conseil national du Parti socialiste adopte une résolution portant sur l'organisation de la primaire[25].
  • au  : dépôt des candidatures.
  •  : début de la campagne officielle.
  •  : premier tour.
  •  : second tour.
  •  : convention d'investiture du candidat élu.

Calendrier médiatique modifier

Les débats de la primaire socialiste sont respectivement diffusés sur RTL[36], RMC[37], Europe 1[36] et France Inter[38], les 12, 15, 19 et .

Candidats modifier

Candidat (nom et âge[39])Fonction(s) politique(s)Campagne et ralliementSoutiens
Jean-Luc Bennahmias[40]
(62 ans)
Président du Front démocrate
(depuis 2014)

(Campagne)
Élimination au 1er tour
(rallie Manuel Valls)

Pauline Delpech[41], François-Michel Lambert[42], Sanseverino[43]
Benoît Hamon[44]
(49 ans)
Député des Yvelines
(2012 et depuis 2014)

(Campagne)
Vainqueur au 2d tour
Arnaud Montebourg[52],[53]
(54 ans)
Ministre de l'Économie, du Redressement productif et du Numérique
(2014)

(CampagnePositions)
Élimination au 1er tour
(rallie Benoît Hamon)
Vincent Peillon[55]
(56 ans)
Député européen
(2004-2012 et depuis 2014)

(CampagnePositions)
Élimination au 1er tour

Sylvia Pinel[35]
(39 ans)
Présidente du Parti radical de gauche
(depuis 2016)
Députée du Tarn-et-Garonne
(2007–2012 et depuis 2016)

(CampagnePositions)
Élimination au 1er tour
(rallie Manuel Valls)
Jean-Michel Baylet[45], Thierry Braillard[67], Jeanine Dubié[68], Paul Giacobbi[69], Annick Girardin[45], Joël Giraud[70], Françoise Laborde[71], Dominique Orliac[72], Virginie Rozière[73], Jean-Claude Requier[72], Stéphane Saint-André[74], Roger-Gérard Schwartzenberg[75], Raymond Vall[76], Jean Zuccarelli[69].
François de Rugy[77],[78]
(43 ans)
Président du Parti écologiste
(depuis 2015)
Député de la Loire-Atlantique
(depuis 2007)

(CampagnePositions)
Élimination au 1er tour
Éric Alauzet[45], Aline Archimbaud[45], Christophe Cavard[45], Emmanuelle Cosse[45], Véronique Massonneau[45], Barbara Pompili[45]
Manuel Valls[79]
(54 ans)
Député de l'Essonne
(2002-2012 et depuis 2017)
Premier ministre
(2014-2016)

(CampagnePositions)
Élimination au 2d tour

Personnalités non candidates modifier

24 candidatures au total ont été déposées dans les délais impartis (avant le 15 décembre 2016 à 18 heures)[83]. Le , la Haute Autorité a annoncé que sept candidats réunissaient les conditions pour participer à la primaire[84].

Personnalités ayant retiré leur candidature modifier

Deux personnalités ont initialement annoncé leur volonté d'être candidats puis se sont retirés :

Personnalités ayant écarté leur candidature modifier

Le président de la République sortant François Hollande renonce le 1er décembre 2016 à briguer un second mandat. Il s'agit d'une première sous la Cinquième République.

Plusieurs personnalités pressenties comme de potentiels candidats renoncent à se présenter. C'est notamment le cas de François Hollande : le président de la République sortant annonce dans une allocution le qu'il renonce à briguer un second mandat[90],[91].

Parmi les autres candidatures évoquées :

Personnalités ayant refusé de participer à la primaire modifier

Certaines personnalités de gauche décident d'être candidates à l'élection présidentielle sans participer à la primaire :

  • Emmanuel Macron, ancien ministre de l'Économie, de l'Industrie et du Numérique et président du mouvement politique En marche, n'est pas adhérent du Parti socialiste ; il annonce sa candidature directement à l'élection présidentielle le 16 novembre 2016, il ne passera donc pas par la primaire[103]. Ainsi dans une interview à la chaine Public Sénat, il déclare, en réponse à l'appel de Jean-Christophe Cambadélis de participer à la primaire : « Cette primaire n'a pas le bon périmètre, pas le bon calendrier, pas les bonnes modalités. Regardez de manière objective les sondages… » et ajoute, en faisant référence aux sondages : « Cela fait deux ans qu'aucun candidat de gauche n'est présent au second tour de l'élection présidentielle… ». Il conclut « Que [les dirigeants du Parti socialiste] ne me mettent pas sur le dos leurs divisions, leurs échecs[104] ».
  • Jean-Luc Mélenchon, ministre délégué à l'Enseignement professionnel de 2000 à 2002, député européen Front de Gauche, lors d'une interview à RTL, du 14 janvier 2016, déclare : « je ne veux pas être dans une primaire avec François Hollande, car si François Hollande gagnait la primaire je ne respecterais pas le résultat[105]. ». Il propose aux citoyens de soutenir sa candidature à l’élection présidentielle de 2017 le 10 février 2016 ; pour cela il lance le mouvement citoyen La France insoumise, dont l'outil principal est une plateforme internet participative[106].

Candidatures rejetées modifier

24 candidatures ont été déposées auprès de la Haute Autorité mais toutes n'ont pas été rendues publiques[107]. Parmi celles non validées par la Haute Autorité, notamment en raison d'un nombre insuffisant de parrainages :

Plusieurs personnalités ont indiqué leur intention de concourir à la primaire mais leurs candidatures n'ont pas été retenues car leurs partis politiques n'appartiennent pas à la Belle Alliance populaire[116],[117] :

Faudot et Larrouturou ont déposé un recours contre ce refus, arguant que les organisateurs de la primaire appellent régulièrement Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon à y participer alors qu'ils ne sont pas non plus membres de la Belle Alliance populaire[122].

Programmes et propositions modifier

Par thème modifier

CandidatsInstitutionsSécurité-défenseEurope et politique étrangèreNumérique
Jean-Luc Bennahmias
Créer un noyau européen de pays de situations économiques comparables assurant à leurs habitants une garantie de niveau de vie avec des minima sociaux, un salaire minimum et une fiscalité commune des entreprises. Instaurer un budget d’investissement commun. Renforcer le dispositif Erasmus[123]. nouveau traité européen qui viendrait refonder la gouvernance de l’Union, la rendre à la fois plus démocratique et plus efficace. Notamment par transformation de la Commission en un véritable gouvernement de l’Europe. Pour un budget européen d’investissement de haut niveau pour préparer l’avenir[124].-
Benoît Hamon
Son projet
Mise en place d'une VIe République. Droit de vote des étrangers[125]. Président responsable devant le Parlement et septennat non renouvelable[126]. Réduction du nombre de parlementaires, élus en partie à la proportionnelle[126]. Reconnaissance du vote blanc[126]. Instauration d’un « 49-3 citoyen » (droit à référendum pour proposer ou s'opposer à l’adoption d’un texte). Limitation de l’utilisation de l’article 49-3[125].Loi d’orientation commune à la sécurité intérieure et à la défense pour leur consacrer 3 % du PIB d’ici 2022[127]. Meilleure mutualisation des services de renseignement et création d’une agence européenne du renseignement. Suspension de l'état d'urgence[127]. Retour d'une police de proximité[126]. Création d’une police des discriminations[51].Instaurer un salaire minimum par pays à hauteur de 60 % du salaire moyen. Agir en faveur d'un plan d’investissement européen de 1 000 milliards centré sur la transition écologique. Instaurer un moratoire sur le pacte de stabilité et de croissance. Changer les statuts de la BCE[123]. Consacrer 0,7 % du PIB à l'aide publique au développement[128]. Reconnaissance de l'État de Palestine[129]. Suspension du traité CETA entre l'UE et le Canada[130].Adaptant la fiscalité des grandes entreprises avec un reporting public pays par pays afin d’identifier les activités de leur filiale et repérer les sociétés écrans. Droit au déréférencement. Garantir le droit au consentement pour le traitement des données personnelles. Créer une « commission permanente sur les enjeux éthiques et sociaux liés aux avancées scientifiques et à la révolution numérique ». Renforcer le statut des lanceurs d'alerte créé par la loi Sapin II[131].
Arnaud Montebourg
Son projet
« République nouvelle », soumise à référendum dès l’été 2017. Septennat non renouvelable et réduction de moitié du nombre de parlementaires. Droit de vote des étrangers. Entrée de citoyens tirés au sort au Sénat avec l’entrée de citoyens ; référendums d’initiative populaire, la réduction de moitié du nombre de députés et l’introduction d’une part de proportionnelle. Suppression du 49-3, sauf pour le budget. Possibilité de destitution d'un ministre devant l’Assemblée[125].Créer un gouvernement économique de la zone euro et de faire de l’emploi la nouvelle priorité de la BCE. En cas de blocage, engager un bras de fer en s’alliant avec les pays réformateurs contre « les conservateurs allemands et leurs alliés »[123]. À propos du conflit syrien, il « croit que l'ONU doit reprendre la main autour de la Russie, des Etats-Unis, des puissances européennes comme la Grande-Bretagne et la France pour arriver à trouver un plan de paix »[132].Relocaliser les centres de données des grands groupes en France. Encourager le télétravail « en l’organisant mieux et en le défiscalisant afin de repeupler et reconquérir ces territoires ». Créer un statut protecteur des lanceurs d’alerte. Créer une banque d’encouragement au risque qui cautionnera 90 % des emprunts des petites entreprises[131].
Vincent Peillon
Son projet
Réforme constitutionnelle soumise à référendum à l’automne 2017. Droit de vote des étrangers. Mise en place du mandat unique et limitation des mandats à trois consécutifs. Réduction du nombre de parlementaires. Élection des députés à la proportionnelle sur quatre grandes régions. Suppression de la Cour de justice de la République. Indépendance du parquet[125]. Consultation des citoyens lors de la fabrication des lois au Parlement[133].Porter à 2 % le budget de la défense et création de 5 000 postes de gendarmes et policiers supplémentaires en 5 ans[133].Gel de l'élargissement[133]. Pour « new deal européen » afin d’« assurer les investissements nécessaires à la croissance et garantir notre modèle social tout en respectant nos engagements européens ». Pour un budget de la zone euro. Pas de renégociation des traités. Plan d’investissement de 1 000 milliards pour la transition énergétique, le numérique, les télécommunications, la recherche, l’innovation, la formation, la jeunesse[123].Lutte contre l’évitement fiscal des grands groupes. Poursuivre la lutte contre les paradis fiscaux. Établir « des dispositifs contraignants par l’adaptation des normes sociales et de la protection sociale aux nouvelles formes de travail, tout particulièrement de l’économie numérique. » Protéger les lanceurs d’alerte. Permettre toutes les demandes de prestations sociales en ligne[131].
Sylvia Pinel
Projet du PRG
Élection des députés européens à la proportionnelle intégrale[134]. Droit de vote des étrangers aux élections locales et nationales[135].Création de centres de prévention de la radicalisation[134]Mise en place d’un gouvernement économique de la zone euro et une « coopération renforcée » dans les domaines fiscal et social[134]. Pour un nouveau traité qui permette l’instauration « d’un gouvernement économique de la zone euro ». Harmonisation des fiscalités directes et de la fiscalité des sociétés[123].Taxation des profits réalisés en France par les entreprises étrangères opérant par la voie de l’économie numérique. soutenir et d’accélérer la mise en œuvre d’un réseau Internet performant sur l’ensemble du territoire. Généralisation accélérée de l’accès aux réseaux outre-mer. Faciliter le financement des TPE en « étendant aux TPE le dispositif "compte entrepreneur- investisseur" des start-ups ». Lutter contre les déserts médicaux en s’appuyant sur le numérique et le développement de la télémédecine[131].
François de Rugy
Son projet
Vote obligatoire. Élections législatives à la proportionnelle avec réduction du nombre de parlementaires.Convergence de l’impôt sur les sociétés. Fusion progressive des représentations diplomatiques françaises et allemandes. Renforcement des échanges scolaires et universitaires[123]. Pour une Commission directement investie par le Parlement européen et responsable devant lui et une initiative des directives appartenant conjointement aux États, à la Commission et au Parlement européen[124]. Pour que « les dépenses militaires et de sécurité, réalisées le plus souvent au bénéfice de l’ensemble des pays de l’Union, soient exclues du calcul des déficits publics ». Plan de désendettement mutualisé qui prévoirait « un allégement des dettes des Etats qui profite à tous les Etats de la zone euro de façons strictement proportionnelle pour que tous les pays aient intérêt à cette restructuration des dettes souveraines[124]. »Prendre des mesures de lutte contre l’obsolescence programmée des produits[131].
Manuel Valls
Son projet
Suppression de la Cour de justice de la République, consultation des citoyens lors de la fabrication des lois au Parlement[133]. Limitation des mandats à trois consécutifs. Baisse du nombre de parlementaires. Suppression du 49-3, sauf pour les lois de finances. Non favorable au droit de vote des étrangers[125].Porter à 2 % le budget de la défense et création de 5 000 postes de gendarmes et policiers supplémentaires en 5 ans[133]. Nouvelles places de prison[136]. Contre les discriminations, généraliser les testings pour que les entreprises « définissent les outils qui leur permettront de faire primer la compétence[135]. »Gel de l'élargissement et rejet de la candidature de la Turquie[133]. Organiser une « conférence de refondation » du projet européen et aller sinon vers une Europe différenciée, fondée sur différents cercles. Pour un grand plan d’investissement public et privé pour relancer la croissance en investissant dans la transition énergétique et le numérique[123]. Ratification du traité CETA entre l'UE et le Canada[130].« Dans le numérique, les règles européennes de concurrence devront être appliquées avec souplesse [pour] favoriser le développement de champions européens ». Définir un cadre à l’économie des plateformes plus adapté que la directive e-commerce de 2000. Création d’un moteur de recherche européen. Conforter le déploiement de la fibre haut-débit « dans les espaces stratégiques des territoires ». Lutte contre les zones blanches. Donner pour objectif à la BPI le passage à l’échelle mondiale des start-up françaises. Doubler en 5 ans le nombre de femmes dans le numérique[131].
CandidatsTravail - EmploiRevenu de base et fiscalitéAgricultureEnvironnement
Jean-Luc BennahmiasCréer un revenu universel[137].Il prône la fermeture de douze centrales nucléaires[138].
Benoît HamonAbrogation de la loi Travail[125], mais maintien du droit à la déconnexion et du compte personnel d'activité[139]. Maintien des 35 heures mais droit au temps partiel accompagné d’une compensation salariale pour accompagner la raréfaction du travail qui va « amener les hommes et les femmes à travailler moins[140] ». Incitation des entreprises à réduire le temps de travail. Requalification en salariés des salariés ubérisés[125]. « Je renforcerai les sanctions inscrites dans la loi (1 an d’emprisonnement et 3750 € d’amende) en cas de non-respect de l’égalité salariale[135]. »Mise en place progressive d’un revenu universel d’existence de 750  par mois[141] en trois étapes : ouverture en 2018 du RSA revalorisé de 10 % aux moins de 25 ans et le rendant automatique pour réduire les cas de non-recours ; extension sous condition de ressources (ressources inférieures à 1 600 euros) puis généralisation ultérieure selon des modalités définies par une « conférence sociale et citoyenne[142] ». Basculement des cotisations patronales assises sur le travail vers la valeur ajoutée. Grand impôt sur le revenu qui fusionne l'impôt sur le revenu actuel et la CSG. Impôt unique sur le patrimoine qui fusionne ISF, taxe foncière et droits de mutation[143].« Engager une véritable transition écologique et adapter nos modes de production et de consommation. Nous cesserons d’opposer la question sociale à la question écologique, ayant compris que ces deux exigences n’en font qu’une. » Réfomer la PAC en lui faisant adaopter le « modèle agro-écologique ». Donner la priorité d'attribution du foncier aux « projets agro-écologiques » et lancer un plan contre la souffrance animale[144]|Accélérer la transition écologique en allant vers 50 % d’énergies renouvelables dès 2025. Remplacement des perturbateurs endocriniens. « Abroger la déclaration d’utilité publique et arrêter immédiatement » le projet d'aéroport du Grand Ouest[145].
Constitutionnalisation des biens communs (sol, air, vivant et eau)[146]
Arnaud MontebourgAbrogation la loi Travail, mais maintien du droit à la déconnexion et du compte personnel d'activité[139]. Renforcer le contrat de travail en normalisant le CDI. Mise en place un contrat d'activité à durée indéterminée pour embaucher dans le secteur de l'économie sociale et solidaire. Contrat de formation pour que chaque chômeur puisse se former pendant un an[147].Le revenu de base « me parait irréalisable[148]. » Favoriser le télétravail. Lutter contre l’uberisation du travail. Réforme du service public de l’emploi[125].

Dégressivité de la CSG pour les faibles revenus[148]

« Libérer les nouvelles formes de production, assumer un modèle où la productivité sera moindre mais les revenus substantiels et notre écosystème protégé (...) Aider les agriculteurs à compléter leur activité en devenant producteurs d’énergie (...) Construire des emplois agricoles dans les villes en reconvertissant les friches industrielles[144]. »Dans le cadre de la transition énergétique pour réduire les émissions carbonées, il est partisan de l'énergie nucléaire[149]. Il se déclare maintenant opposé à l'exploitation des gaz de schiste[150].
Vincent PeillonAbrogation de la loi Travail[125]. Maintien des 35 heures[133]. Réécriture de la loi Travail pour rétablir la hiérarchie des normes ou pour revenir sur la possibilité de déroger à la majoration des heures supplémentaires. Nouvelles conditions posées au CICE. Plan de relance de l’exportation pour les PME et les entreprises de taille intermédiaire (ETI)[125]. Rétablir « un ministère de plein exercice dédié aux droits des femmes et à l’égalité entre les sexes[135] ».Opposé au revenu de base, il veut une fiscalité « plus favorable au travail », en luttant contre la fraude fiscale et en plafonnant de la taxe d'habitation. Progressivité de la CSG. Fiscalité plus progressive sur l’héritage. Renforcer du Compte personnel d’activité[125].Favoriser un « nouveau modèle agricole, alimentaire et rural. [Réintroduire] des outils de régulation du marché dans la PAC (...) en renforçant la position des agriculteurs face à la grande distribution ». Opposition aux cultures OGM sur le sol français[144].Il souhaite la mise en place d'une taxe carbone[149]. Il propose de mobiliser des financements européens pour investir dans le domaine environnemental et de développer une fiscalité verte intégrant un « bouclier fiscal pour les plus modestes[138]. »
Sylvia PinelSuppression du CICE. Baisse de l’impôt sur les sociétés à 20 %, contre 30 %, et élargissement de l’assiette aux bénéfices réalisés à l’étranger[134]Réformer la PAC, qui « favorise trop les pratiques productivistes »[144].Elle se montre favorable à la poursuite du développement de l'énergie nucléaire à côté des énergies renouvelables[138].
François de RugyPasser à 100 % d'énergies renouvelables dès 2050 et fermer progressivement toutes les centrales nucléaires. Obligations que les véhicules neufs soient électriques ou hybrides dès 2025[151].
Manuel VallsMaintien de la loi Travail[125] et des 35 heures[133]. Accompagnement à la création d’entreprises via un prêt à taux zéro. European Buy Act pour réserver 80 % la commande publique aux PME. Crédits d’impôt recherche pour les PME[125]. Défiscalisation des heures supplémentaires[136]. Diviser par 2 en 5 ans l'écat de salaires entre hommes et femmes et le résorber totalement en 10 ans[135].Création d'un « revenu décent » sous conditions de ressources, qui fusionne les minima sociaux existants. Proposition d'une « sécurité sociale professionnelle ». Accès à une formation pour tout jeune sans diplôme ou chômeur qui en a le besoin « immédiat ». Alignement de la protection sociale des indépendants sur celle des salariés[125].Lancer une « initiative pour une exception agriculturelle, sur le modèle de l’exception culturelle »[123]. Voulant « Reconnaître toutes les agricultures et promouvoir un modèle répondant aux nouveaux impératifs de santé environnementale », il souhaite « valoriser l'agro-écologie » dans la continuité de son action au gouvernement[144].Il souhaite regrouper l’écologie, l’industrie et l’énergie au sein d’un même ministère et initier une conférence environnementale à l’automne 2017. En faveur de la construction de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Il propose d'accélérer la convergence de la fiscalité du gazole et de l’essence[152] et favoriser l'industrie nucléaire[153].
CandidatsSanté et droguesCultureÉducation, famille, petite enfance, jeunesseLaïcité
Jean-Luc BennahmiasLégalisation du cannabis[137]. Il propose une « vente en pharmacie ». Le cannabis serait « taxé pour réguler sa consommation[154]. »Service civique obligatoire[137].Défenseur de la loi de 1905, il estime qu'« Al Qaïda, les Frères musulmans, Daesh, et tous les propagandistes de l’islam politique ciblent la laïcité et son corollaire, comme sources de tous les maux d’une partie de la population française. La propagation du port du voile, choisi ou consenti, en est la marque revendiquée pour donner à ce message la plus grande visibilité[155] ».
Benoît HamonRevoir notre politique du médicament pour ne plus rembourser les traitements inefficaces et faire baisser les prix des médicaments innovants. Meilleurs remboursements par l’Assurance Maladie des soins dentaires et dispositifs médicaux (audioprothèses...)[156]. Droit à la santé universel. Lutter contre les déserts médicaux en ne conventionnement pas les médecins qui s’installent en zone surdotée. Reconnaissance du « burn out » comme maladie professionnelle. Droit de mourir dans la dignité. Interdire des pesticides dangereux et des perturbateurs endocriniens[157]. Légaliser le cannabis et encadrement de sa distribution[126]. Voulant « lutter contre les addictions », il souhaite « tarir l’économie souterraine et les violences » par la légalisation, estimant que « 538 millions d’euros » peuvent être réorientés de la répression vers des programmes de prévention[154].Porter le budget consacré au développement et à la diffusion de l’art et de la culture à 1 % du PIB. Garantir « l’accès de tous et toutes à la culture dans nos territoires, pour que les moyens de la culture ne doivent plus être une variable d’ajustement »[158]. Ouverture de la PMA aux couples de femmes[135]. Doubler le budget du ministère aux droits des femmes[135].Ouverture dès 2018 du RSA aux moins de 25 ans, étape transitoire vers le revenu universel[159]. Extension de la réforme de l’éducation prioritaire aux lycées[141]. Poursuivre la revalorisation de la condition des enseignants. Amélioration de la formation continue. développer la mixité sociale à l’école. Recruter 40 000 enseignants supplémentaires avec priorité donnée au primaire pour qu’il n’y ait pas plus de 24 élèves par classe pour les apprentissages fondamentaux[160]. Développement d'un service public de la petite enfance pour les jeunes parents, et notamment les mères isolées adaptée aux horaires de travail décalés[160].Opposé à une éventuelle interdiction du voile à l'université ou lors des sorties scolaires, il veut augmenter des moyens des associations d'éducation populaire et laïques dans les quartiers pour contenir le développement « de formes cultuelles religieuses de socialisation des populations. » Il définit la laïcité comme « le fait de pouvoir faire vivre ensemble ceux qui croient et ceux qui ne croient pas. Même quand cette religion peut avoir des signes de visibilité extérieure[155]. »
Arnaud MontebourgCréation d'une mutuelle de la sécurité sociale à prix modéré. Salarier des médecins pour lutter contre les désert médicaux. Plafonnement des actes prothétiques et les soins courants. Création de 5 000 postes hospitaliers[157]. Opposition à la légalisation du cannabis[161] : « en termes de santé publique, nous ne pouvons pas nous le permettre[154]. »Augmentation du budget de la culture de 500 millions par an[158].)Concentrer les efforts sur la tranche d'âge scolarisée en CP-CE1-CE2 avec un même enseignant qui suive les élèves de cette classe pendant trois ans[161]. Ouverture de la PMA aux couples de femmes[135]Service national obligatoire de 6 mois[162].

Conscient du « danger du fondamentalisme religieux [qui existe] partout dans le monde et donc en France », il a d'abord dit rejeter des accommodements. Se disant en faveur d'« une laïcité inclusive », il s'offusque que « certains responsables politiques se servent de la laïcité à des fins politiques[155]. »

Vincent PeillonConsolider et étendre le tiers payant. Créer « une complémentaire de santé publique. » Inciter des médecins remplaçants à exercer dans les déserts médicaux par des exonérations des aides, le soutien à l’installation des maisons de santé et le développement de la télémédecine. Légalisation de l’aide médicale à mourir[157]. Peu précis sur les drogues, il estime que le débat « mérite d’être ouvert » et que « la légalisation permet un contrôle[154]. »Ouverture de la PMA aux couples de femmes[135]. Légaliser l’aide médicale à mourir[135].Plaçant la laïcité au « cœur » de son engagement, il défend la « neutralité » de l’État et ne propose pas de modifier les lois et souhaite que la loi de 1905 soit « protégée comme bien commun ». Il s'oppose à une éventuelle interdiction du port du voile dans l'espace public ou à l'université[155].
Sylvia PinelLégalisation du cannabis[134]. Proposant une vente en accès libre en pharmacie avec un prix et une vente « contrôlés par l’Etat ». elle veut que les sanctions pour usage de stupéfiants au volant soient « fortes et les contrôles plus fréquents ». Elle estime les recettes fiscales à 2 milliards d’euros[154].Fixer un objectif à atteindre progressivement de 2 % du PIB pour la part du budget national consacrée à la culture (contre 1,2 %) et aux activités culturelles, en France comme à l’étranger (centres culturels, bibliothèques françaises, etc.[158].)École obligatoire dès 3 ans[134]. Transfert des cotisations famille des entreprises vers la fiscalité. Accès à la PMA pour toutes les femmes[134]. Alléger et faciliter les procédures d’adoption pour tous[135].Elle veut défendre « une République généreuse pour assurer la promesse républicaine. » Sensible aux « libertés des femmes », elle veut qu'elles soient « pleinement en mesure d'exercer leur liberté de conscience ou de culture » tout en les préservant de toute « forme de soumission ou d'oppression qui aurait pour effet de limiter leurs libertés[155]. » Créer une mission interministérielle à la laïcité, devant remplacer l’Observatoire de la laïcité, qui « veillera à la défense et à la promotion du principe de laïcité[135] ».
François de RugyLégalisation encadrée du cannabis[151]. Il propose une « légalisation expérimentale » pour 5 ans. Le commerce se ferait « sur le modèle des débits de tabac. Toute vente en dehors demeurera illégale[154]. »« Je ne serai pas de ceux qui promettent ce qu’ils ne peuvent garantir. Tout doit être fait pour maintenir et développer l’effort budgétaire en faveur de la culture, mais des réformes de structure, notamment une large régionalisation d’équipements peuvent produire de substantifiques économies de gestion, afin de concentrer les fonds publics sur le soutien à la création artistique[158] ».Ouverture de la PMA aux couples de femmes[135]. Autorisation et encadrement de la gestation pour autrui[151]. Légalisation de l’euthanasie et du suicide assisté pour les personnes en fin de vie « qui jugent leurs souffrances physiques et psychologiques insupportables et pour lesquelles aucune solution de soulagement réel n’existe[135]. »Pour lui, « une laïcité qui n’a pas à être qualifiée ». Il veut « lancer une grande initiative nationale autour du partage des valeurs d’égalité entre les sexes, de la laïcité et de l’altérité (...) Les citoyens ne sont pas identiques, sont porteurs, chacun, d’identités multiples, de systèmes de valeur qui leur sont propres, mais les citoyens sont égaux et la fonction de l’État doit être de fournir à chacun le cadre adapté à l’exercice de sa liberté individuelle[155]. »
Manuel VallsRembourser à 100 % certains soins de ville. Supprimer le numerus clausus dans les études médicales. « en finir avec les dépassements d’honoraires en secteur II conventionné ». Doublement du budget prévention. Ouverture aux indépendants, entrepreneurs et artisans des mêmes droits qu’aux salariés[157]. Opposé à la légalisation du cannabis[154], Manuel Valls estimait au printemps 2016 « J'ai la conviction, comme le président de la République, que toute société doit savoir fixer des interdits. Je crois que la consommation du cannabis, parce qu'elle a un impact sur la santé publique, doit en rester un[163]. »Créer un service civique obligatoire de 6 mois[136]. Ouverture de la PMA aux couples de femmes[135]Il souhaite adosser une « charte de la laïcité » à la Constitution. « Je veux une laïcité réaffirmée partout, qui protège sans blesser, qui soit expliquée à tous sans humilier personnel »[155]. Opposition au porte du burkini, symbole de « l'asservissement de la femme », il estime que « le port du voile islamique - et pas seulement le burkini ou la burqa - est un acte politique (...) Ce sont des signes de revendication, bien sûr, d'un islamisme politique, d'une revendication qui vise à faire en sorte que dans l'espace public, on fasse reculer la République »[164].

Par candidat modifier

Jean-Luc Bennahmias modifier

  • Instauration du scrutin proportionnel pour les élections législatives[165].
  • Instauration du revenu de base[165].
  • Mise en place d'un service civique obligatoire[165].
  • Légalisation encadrée du cannabis[165].

Benoît Hamon modifier

Benoît Hamon en meeting à Saint-Denis, en août 2016.

Le , il annonce qu'il sera candidat à la primaire[166]. Il critique l'absence de volonté de François Hollande pour appliquer ses propres engagements : « Ce quinquennat s'est d'abord joué sur des choix. Des choix parfaitement conscients. Et là où il a échoué de la manière la plus éclatante, cela est la conséquence d'une impuissance volontaire » et estime qu'appeler à « voter pour le moins pire » comme le dirait le PS ne peut assurer une victoire du président sortant[167].

Parmi ses propositions figurent la reprise du « processus continu de réduction du temps de travail », le développement des « formes alternatives d'entrepreneuriat » et la mise en œuvre d'un « revenu universel d'existence ». Cette dernière mesure polarise les débats et devient un des thèmes majeurs de la primaire. Benoît Hamon propose de le mettre en place par étapes : d'abord en ouvrant dès 2018 le RSA revalorisé de 10 % aux adultes de moins de 25 ans et le rendant automatique pour réduire les cas de non-recours ; à la fin du quinquennat, il pourrait être étendu sous conditions de ressources pour les personnes aux ressources inférieures au revenu médian (environ 1 600 euros) puis généralisé au-delà de 2022, ces deux phases devant être précisées par une « conférence sociale et citoyenne[142] ».

Se démarquant de la droite et du premier ministre Manuel Valls durant l'été 2016 à propos de la polémique sur le burkini, il reproche à François Hollande la tiédeur de sa position de « ni provocation, ni stigmatisation » : « Jusqu'où va-t-on aller dans la stigmatisation des musulmans Français dès lors qu'ils montrent qu'ils appartiennent à une religion? Jusqu'où va-t-on aller dans le silence du président de la République ? »[168]. Le 31 octobre, Benoît Hamon avait souhaité que François Hollande soit candidat à la présidentielle de 2017, estimant qu'il faudrait que le président sortant « dise la vérité aux Français[169] ».

Invité en prime time de L'Émission politique sur France 2 le [141], il obtient de très bons scores nettement supérieurs à Arnaud Montebourg en dépit d'une audience moindre[170]. Il y reconnait assumer « des passerelles » avec le programme de Jean-Luc Mélenchon mais s'en différencier sur son rapport à l’Union européenne, disant ne pas croire qu’il faille établir « un rapport de force » avec Bruxelles et les partenaires européens : « Le protectionnisme [doit] s’exercer aux frontières de l’Europe » et non pas à l’intérieur. Prenant acte que tous les emplois détruits par la robotisation et la numérisation ne seront pas recréés, il pense que ces évolutions « vont amener les hommes et les femmes à travailler moins » amenant à la mise en place progressive d’un revenu universel d’existence estimant ce virage comme allant vers « une nouvelle Sécurité sociale[141]. » Souhaitant « continuer à investir [dans] l’éducation nationale », il veut étendre la réforme de l’éducation prioritaire aux lycées[141].

Il veut faire « émerger une conscience populaire de l’écologie », accélérer la transition écologique en allant vers 50 % d’énergies renouvelables dès 2025, ainsi que lutter contre les pesticides et les perturbateurs endocriniens. Opposé au projet d'aéroport du Grand Ouest, il veut en « abroger la déclaration d’utilité publique et l'arrêter immédiatement[145] ». Mettant de plus en plus en avant ses propositions écologiques en affirmant « Je le répète pour que tout le monde comprenne bien : je ne serai plus socialiste sans être écologiste. Je ne négocierai pas le bout de mon programme écolo »[171]. Il souhaite s'appuyer sur les acquis du mandat de François Hollande comme l’école ou l'Accord de Paris conclu lors de la COP 21 et « parce que je considère, comme lui, que l’on ne peut plus être socialiste sans être écologiste[172] ». Sa ligne est ainsi qualifiée de social-écologiste[172],[173] ou d'écosocialiste[174].

Sur les questions de sécurité, il veut une loi d’orientation commune à la sécurité intérieure et à la défense, le budget de ces domaines rassemblés devant atteindre 3 % du PIB d’ici à 2022[127]. Face à la menace terroriste, il plaide pour une meilleure mutualisation des services de renseignement et pour la création d’une agence européenne, mais ne souhaite pas pérenniser l'état d'urgence[127]. Il se dit favorable à l'encadrement de la distribution du cannabis[175], préférant « consacrer l’argent mobilisé sur la répression à la prévention[141] » et rétablir une police de proximité[127]. Il explique vouloir mettre en place une police contre les discriminations[51]. Lors du dernier débat télévisé, il est jugé le participant le plus convaincant par l'institut Elabe pour 29 % des sondés, un point devant Arnaud Montebourg et sept devant Manuel Valls avec un avantage encore plus net chez les sympathisants de gauche à 34 % contre 24 % pour Manuel Valls et 23 % pour Arnaud Montebourg[176].

Arnaud Montebourg modifier

Bulletins de vote du 22 janvier 2017.

Le 16 mai 2016, Arnaud Montebourg exprime dans un discours prononcé au mont Beuvray, en Bourgogne, son souhait de bâtir un « grand projet alternatif pour la France ». Cette déclaration, qui en suit plusieurs autres, est interprétée dans les médias comme un premier pas vers une candidature à l'élection présidentielle de 2017[177].

À l'occasion de ce discours, il développe une anaphore « Être de gauche, c'est » en 12 points, notamment : « Être de gauche, c’est considérer que le pouvoir politique doit être parfois supérieur au pouvoir économique. […] Être de gauche, c’est considérer que […] l’État doit être fort pour peser dans la balance, afin que jamais la condition du faible ne soit écrasée par la liberté du fort. […] Être de gauche, c’est avoir à cœur de défendre sans relâche nos libertés [et] refuser toujours qu’elles puissent être bafouées […], même au nom […] de l’impérieuse lutte contre le terrorisme. »[178]. Cette tirade est interprétée dans les médias comme une réponse au « ni droite, ni gauche » d'Emmanuel Macron, aux positionnements de Manuel Valls, et à l'anaphore « Moi président de la République » de François Hollande[179].

Il fonde dans la foulée un micro-parti, Le projet France[180]. Le 21 août 2016, il annonce officiellement sa candidature à l'élection présidentielle de 2017[181]. Le 2 octobre, il confirme sa participation à la primaire, pour laquelle il appelle les électeurs de droite à venir battre François Hollande[182]. Initialement nommé à la tête de son comité de soutien, une polémique éclate avec l'humoriste Guy Bedos qui finalement refuse de présider ce comité tout en annonçant soutenir Montebourg[183],[184]. Il chiffre son programme à 24,4 milliards d’euros par an, espérant ainsi relancer l’économie pour réduire le taux de chômage à 6,1 % en 2022, le déficit public à 2,5 % du PIB et la dette à 91,2 % du PIB, en tablant sur un taux de croissance moyen optimiste de 1,9 % sur 5 ans, quand il n'a été de 1,2 % en 2016[185]. Le président de son comité de soutien est l'humoriste Guy Bedos[183],[184].

Vincent Peillon modifier

Sylvia Pinel modifier

Le 26 novembre 2016, le PRG se prononce pour une candidature autonome à la présidentielle[186]. Le 14 décembre il opte finalement pour une participation à la primaire et investit sa présidente[187].Le 5 janvier 2017, elle présente son programme politique pour la primaire[188].

Son programme est qualifié par plusieurs médias de programme de campagne très favorable aux entreprises[188],[189],[190]. Elle souhaite ramener le taux de l'impôt sur les sociétés à 20 %, contre 33,33 % en finançant cette mesure en supprimant le Crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi qu'elle juge « complexe, inégalitaire et peu efficace ». Elle défend aussi la création d’un crédit d’impôt pour favoriser les CDI (1,5 % de la masse salariale, jusqu’à 2 SMIC) et le transfert des cotisations famille des entreprises vers la fiscalité mais sans hausse de la fiscalité des ménages.

Concernant les questions sociétales, Sylvia Pinel défend l'accès à la PMA pour toutes les femmes, indépendamment de leur statut marital et de leur orientation sexuelle. Elle soutient également l'introduction de la possibilité de recourir à l'euthanasie pour les personnes en fin de vie voulant y avoir recours, une réforme de l'adoption pour que les couples, hétérosexuels et homosexuels puissent y avoir «accès de manière égale et juste». Elle défend le vote d'une loi sur la bioéthique afin de permettre à la médecine de poursuivre ses progrès. Enfin, elle soutient la légalisation du cannabis et sa distribution contrôlée en pharmacie[191]. Elle veut également promouvoir l'idée d'un droit européen à l'IVG.

Sur les relations internationales, elle soutient l'idée d'une Europe fédérale avec la mise en place d’une « constitution fédérale ». Ce serait au parlement européen réuni en constituante de l’écrire. L’adoption du texte se ferait par un référendum européen ayant lieu le même jour. Sylvia Pinel souhaite également renverser l’équilibre politique au sein des institutions européennes en transformant la Commission en un gouvernement de l’Europe responsable devant les eurodéputés en créant ainsi un Sénat européen pour remplacer le Conseil de l’Union européenne[192]. Au niveau des institutions européennes, elle suggère de fusionner les postes de président de la Commission et du Conseil européen et désire instituer un gouvernement économique de la zone euro[193], responsable devant les eurodéputés concernés. Au niveau des droits sociaux européens, Sylvia Pinel veut faire converger les smics partout en Europe. Enfin, afin de permettre à l'UE de « financer des investissements européens dans des domaines stratégiques », Sylvia Pinel propose de réaliser une «vraie taxe sur les transactions financières», permettant ainsi de renflouer le budget de la zone euro[194].

François de Rugy modifier

« Mon projet est écologiste : par exemple, je propose de passer au 100 % renouvelable d'ici 2025 pour la transition énergétique avec des emplois et des activités sur tout le territoire. D'ici 2025, je propose que tous les véhicules neufs vendus en France soient électriques ou hybrides-électriques. Je propose un pacte avec la grande distribution pour que 25 % de tous les produits alimentaires vendus en grande distribution soient issus de l'agriculture biologique française[195]. »

Manuel Valls modifier

Manuel Valls se dit dans un premier temps, défavorable à la tenue d’une primaire mais, après la décision du conseil national du Parti socialiste d’en organiser une, change de position[196]. Le , il annonce sa candidature aux primaires et son départ du gouvernement[197] et retrouve son mandat de député le 7 janvier 2017.

Il présente début janvier un projet qu'il inscrit dans la continuité de son action gouvernementale plus lisse que ses propos de campagne passés (maintien de l'impôt sur la fortune et de la durée légale du travail, pas de baisse supplémentaire du coût du travail ni des règles du marché du travail) et même la suppression de l'article 49-3 de la Constitution dont il a pourtant fait usage à plusieurs reprises[153]. Comptant sur une croissance annuelle du PIB de 1,9 %, il entend relâcher l'effort sur les dépenses publiques, qui augmenteraient de 2,5 % par an tout en maintenant le déficit public et en baissant la part des prélèvements obligatoires pour les classes moyennes et populaires. Il promet la création de postes dans la police et la gendarmerie ou encore la baisse du nombre de parlementaires[153]. Désireux d'une « conférence de refondation » pour relancer l'Europe, il souhaite une pause dans l'élargissement de l'Union européenne. Il veut créer adosser à la Constitution une charte de la laïcité[198]. Il entend également imposer un service civique obligatoire de six mois et favoriser l'industrie nucléaire[153]. Lors de la campagne de la primaire, il est la cible de deux agressions, la première le à Strasbourg par un jet de farine[199] et la seconde le par un jeune homme le gifle à Lamballe[200]. Sa campagne connait un démarrage difficile et des intentions de vote qui s'érodent notamment face à Arnaud Montebourg et la dynamique de la campagne de Benoît Hamon car s'il est en tête des intentions de vote des sympathisants socialistes, il est l'est moins sur les sympathisants de gauche[201]. La candidature de Vincent Peillon le concurrence également[202]. Un sondage BVA publié quatre jours avant le premier tour le donne battu au second par ses deux principaux challengers[203].

Sondages et campagne modifier

Éléments du kit des bureaux de vote.

Avant le premier tour de la primaire, trois débats seront organisés[204]. Il est prévu de garder le même dispositif de diffusion que pour la primaire à droite[205],[206].

Alors que les sondages classiques annoncent Manuel Valls et Arnaud Montebourg, l'analyste numérique Antoine Bevort note plusieurs semaines avant le premier tour que Benoît Hamon domine outrageusement l'audience numérique pour les visites de son site et pour le nombre des interactions suscitées par sa communication sur Facebook, Twitter et YouTube, montrant une forte mobilisation autour de ses propositions. Il devance dans l'ordre Arnaud Montebourg, Vincent Peillon et Manuel Valls[207].

Débats télévisés modifier

Avant le premier tour, les sept candidats participent à trois débats, en l'espace d'une semaine :

Le débat est arbitré par Gilles Bouleau, Élizabeth Martichoux et Matthieu Croissandeau[206]. Il réunit 3 830 000 téléspectateurs, soit une part d'audience de 18,3 %[208].

Le débat est arbitré par Ruth Elkrief et Laurence Ferrari, accompagnées de Laurent Neumann[209]. Il est suivi par 1 750 000 téléspectateurs, soit 7,9 % du public[210].

Le débat est cette fois animé par David Pujadas, Léa Salamé et Fabien Namias[209]. Il rassemble 3 070 000 de téléspectateurs, pour une part d'audience de 15 %[211].

Entre les deux tours, les deux candidats restant prennent part à un dernier débat :

Il est animé par Gilles Bouleau et David Pujadas accompagnés d'Alexandra Bensaid pour les questions économiques, et diffusé sur les deux premières chaînes de télévision françaises TF1 et France 2[209]. Il réunit 5,5 millions de téléspectateurs, soit 24,1 % du public[212].

Résultats modifier

Résultats nationaux modifier

Résultats définitifs validés par la Haute Autorité[213]
CandidatPartiPremier tourSecond tour
Résultats du premier tour par département et région
Résultats du second tour par département et région
Voix%Voix%
Benoît HamonPS596 64736,511 181 87258,69
Manuel VallsPS521 23831,90831 87141,31
Arnaud MontebourgPS290 07017,75
Vincent PeillonPS112 7186,90
François de RugyPE63 4303,88
Sylvia PinelPRG33 0672,02
Jean-Luc BennahmiasFD16 8691,03
Votants1 655 919100,002 045 343100,00
Exprimés1 634 03998,692 013 74398,46
Blancs et nuls21 8801,3131 6001,54

Résultats détaillés modifier

Premier tour modifier

DépartementBenoît HamonManuel VallsArnaud MontebourgVincent PeillonFrançois de RugySylvia PinelJean-Luc BennahmiasExprimésBlancs et nulsVotants
Voix%Voix%Voix%Voix%Voix%Voix%Voix%
Ain3 89833,683 37629,172 73223,617486,464323,732692,321171,0111 57214411 716
Aisne1 90932,011 97833,171 16119,475739,611642,751252,10540,915 964716 035
Allier2 12431,482 15631,951 68324,943044,512203,262012,98590,876 747936 840
Alpes-de-Haute-Provence1 70139,381 27029,4074817,322405,561683,891343,10581,344 319774 396
Hautes-Alpes1 56439,691 12228,4766816,952596,571694,291152,92441,123 941403 981
Alpes-Maritimes5 49133,015 80134,872 95317,751 1887,146734,053261,962041,2316 63615616 792
Ardèche3 48139,082 95933,221 33615,005005,613493,921852,08971,098 9071139 020
Ardennes1 30632,141 37433,8198624,262155,29942,31541,33350,864 064604 124
Ariège1 80630,492 35039,6796216,244317,281292,181692,85771,305 9241366 060
Aube1 23832,491 26633,2379920,972536,641233,23661,73651,713 810543 864
Aude3 90529,165 65942,262 09215,628186,112992,234803,581381,0313 39122213 613
Aveyron2 81936,242 65734,161 29016,594385,632343,012663,42740,957 778977 875
Bouches-du-Rhône14 37135,1313 24232,377 63318,662 9937,321 3833,387651,875161,2640 90355541 458
Calvados7 69940,155 54728,933 41817,821 2516,526943,623791,981880,9819 17625419 430
Cantal1 04632,041 28339,3053616,422297,01882,70662,02170,523 265613 326
Charente2 58034,222 47632,841 47419,555056,702353,121401,861291,717 5391177 656
Charente-Maritime6 09335,895 58332,892 96717,481 1526,796253,683822,251731,0216 97519617 171
Cher1 86332,341 73030,031 51126,233445,971652,861001,74470,825 760545 814
Corrèze2 33433,632 59137,331 04415,045848,412083,001251,80540,786 9401707 110
Corse-du-Sud51730,2972642,5326015,23965,62392,28502,93191,111 707161 723
Haute-Corse53320,051 54658,1427610,381104,14441,651094,10411,542 659312 690
Côte-d'Or4 28029,764 03028,033 96027,541 1067,695303,693272,271471,0214 38019614 576
Côtes-d'Armor9 01740,067 49833,323 40815,141 0364,609074,034171,852230,9922 50626722 773
Creuse1 37140,971 05731,5963318,921594,75631,88411,23220,663 346423 388
Dordogne4 24935,294 11234,162 27518,906935,763472,882452,041180,9812 03921812 257
Doubs3 86735,333 53932,332 12519,416666,084203,842151,961141,0410 94614711 093
Drôme5 16438,104 25131,362 30316,998226,065544,092862,111741,2813 55419013 744
Eure3 75535,973 19230,572 07319,866876,583973,802252,161111,0610 44012410 564
Eure-et-Loir2 70334,102 63633,251 50018,924846,112933,702302,90811,027 9271088 035
Finistère16 76046,4311 21531,074 24711,771 6684,621 3543,755621,562900,8036 09644936 545
Gard6 18535,335 88533,613 25618,601 0055,745853,344172,381751,0017 50820917 717
Haute-Garonne18 65736,8816 36032,348 51916,843 6567,231 7913,541 1552,284480,8950 58664751 233
Gers2 58136,172 54835,711 09915,404275,981782,492263,17771,087 136957 231
Gironde19 02238,1415 87931,848 27016,583 4186,851 9163,848821,774890,9849 87675450 630
Hérault12 71637,3111 05132,425 97817,542 0966,151 1193,287982,343240,9534 08242234 504
Ille-et-Vilaine16 28643,1710 83428,725 43714,412 4636,531 7164,556481,723400,9037 72440738 131
Indre1 52234,571 42432,3493321,192706,131302,95811,84430,984 403684 471
Indre-et-Loire6 09736,365 15930,763 32919,851 1086,616243,722881,721650,9816 77018916 959
Isère13 03237,5410 95931,575 88616,962 4116,951 4004,036831,973420,9934 71348835 201
Jura1 91532,001 64927,561 71228,613535,901823,04881,47851,425 984596 043
Landes5 31941,384 16032,361 92014,948206,383072,392081,621200,9312 85418213 036
Loir-et-Cher2 72238,072 29032,031 25617,573625,062884,031582,21741,037 150877 237
Loire5 53038,084 43430,542 83719,548405,784853,342801,931150,7914 52117614 697
Haute-Loire1 76337,261 48131,3088018,602695,691853,91901,90631,334 731434 774
Loire-Atlantique20 34340,4313 60627,047 51114,933 2946,554 4408,826991,394290,8550 32262950 951
Loiret4 98133,995 04534,422 60417,771 0277,015513,762952,011531,0414 65618414 840
Lot1 90333,981 95134,8392416,503155,621873,342594,62621,115 6011065 707
Lot-et-Garonne2 66034,052 74835,181 35517,355246,712262,892002,56991,277 8121267 938
Lozère77636,7176436,1433715,94934,40653,07602,84190,902 114392 153
Maine-et-Loire7 23038,485 97831,822 86215,231 3076,969264,933101,651750,9318 78825519 043
Manche5 01338,713 90330,142 44218,867826,044123,182221,711771,3712 95114313 094
Marne2 79334,612 58532,031 56519,395847,242893,581632,02921,148 071808 151
Haute-Marne77932,9076332,2253322,511496,29833,51471,98140,592 368222 390
Mayenne2 10436,081 96833,7590715,553746,413025,181172,01591,015 8311055 936
Meurthe-et-Moselle5 92038,364 86131,502 79718,129306,034843,142551,651861,2115 43315715 590
Meuse93031,431 18039,8847215,951635,511083,65561,89501,692 959362 995
Morbihan8 98338,598 02134,463 38514,541 2125,211 0314,433851,652591,1123 27627023 546
Moselle4 91333,284 79132,463 30322,389286,294453,012211,501601,0814 76116014 921
Nièvre1 52225,801 68028,472 15036,442624,441462,47851,44550,935 900835 983
Nord15 95240,4111 73729,736 73917,072 6146,621 2993,297091,804281,0839 47856140 039
Oise4 04736,353 46631,132 19119,687116,393723,342552,29920,8311 13412811 262
Orne1 98834,691 90933,3195716,704407,682464,291212,11701,225 731765 807
Pas-de-Calais7 68034,687 76435,064 19018,921 2485,645322,404822,182471,1222 14348422 627
Puy-de-Dôme7 16037,596 06931,863 48918,321 2056,335713,003932,061590,8319 04622419 270
Pyrénées-Atlantiques7 52137,606 97434,863 06815,341 2736,366343,173621,811710,8520 00327320 276
Hautes-Pyrénées2 34932,362 74437,811 17516,194446,122243,092383,28841,167 258817 339
Pyrénées-Orientales3 65331,364 97442,701 87516,094904,212932,522522,161130,9711 65016311 813
Bas-Rhin5 80136,085 00731,142 47915,421 3938,667884,903712,312401,4916 07915616 235
Haut-Rhin2 71032,692 66832,191 39916,886467,795046,081972,381651,998 289828 371
Rhône17 98038,9213 18028,538 35918,093 3777,311 9704,268511,844851,0546 20252146 723
Haute-Saône1 24028,271 60636,6295321,732335,311593,631323,01631,444 386734 459
Saône-et-Loire3 49319,232 82615,5610 50757,856483,573371,862111,161390,7718 16119518 356
Sarthe4 12534,084 14034,202 08017,188777,255054,172401,981371,1312 10416912 273
Savoie3 70635,953 34732,471 83017,756326,134484,352041,981421,3810 30912110 430
Haute-Savoie5 14138,184 07530,262 24816,699467,036294,672712,011561,1613 46613913 605
Paris51 01141,0035 65728,6615 96612,8312 60410,135 8664,712 1111,701 1990,96124 4141 463125 877
Seine-Maritime10 59137,588 59430,495 11418,142 1177,519103,235381,913211,1428 18540228 587
Seine-et-Marne8 76234,777 91431,405 11620,301 8117,199263,674011,592721,0825 20228425 486
Yvelines15 07038,0612 24530,936 35816,063 0137,611 7584,448062,043410,8639 59138639 977
Deux-Sèvres3 41538,182 89432,361 52317,035746,423033,391551,73800,898 9441029 046
Somme2 69135,812 34031,141 31217,4678010,382373,151001,33550,737 5152937 808
Tarn3 96135,773 98135,951 72315,567066,382952,662952,661131,0211 07412711 201
Tarn-et-Garonne2 29831,062 27830,791 16715,775267,112182,9585011,49610,827 3981097 507
Var5 86432,786 27235,063 44419,251 1666,526143,433221,802061,1517 88817118 059
Vaucluse4 27035,743 86332,332 12117,758487,104213,522852,391391,1611 94717312 120
Vendée4 64533,735 06936,812 25116,348245,986044,392541,841250,9113 77215813 930
Vienne3 94435,653 34630,252 08418,848337,535354,842111,911090,9911 06217211 234
Haute-Vienne3 62032,554 27538,432 03118,265895,303152,831871,681060,9511 12313211 255
Vosges1 75733,861 76233,9699919,253115,991723,311272,45611,185 189555 244
Yonne2 12733,411 92230,191 45522,854306,752203,461181,85951,496 367796 446
Territoire de Belfort85334,9780032,8050320,621235,04793,24642,62170,702 439342 473
Essonne12 59133,6313 26435,436 80018,162 4006,411 3773,686241,673801,0237 43644937 885
Hauts-de-Seine18 37535,6016 58832,148 01715,534 6388,992 5364,919451,835151,0051 61454652 160
Seine-Saint-Denis13 20642,558 06225,985 89518,992 0366,569413,035681,833281,0631 03647431 510
Val-de-Marne13 96235,6412 48031,866 95717,763 0717,841 5684,007371,883991,0239 17448239 656
Val-d'Oise8 53033,668 16332,215 22820,631 8567,328903,514371,722400,9525 34429125 635
Guadeloupe44011,012 96974,263238,081614,03240,60621,55190,483 9981584 156
Martinique34313,861 65967,0326710,791134,57261,05461,86210,852 475602 535
Guyane7624,3616853,853410,90134,1792,88113,5310,323126318
La Réunion1 62913,893 96733,834 76840,666085,181881,603573,042101,7911 72784612 573
Saint-Pierre-et-Miquelon269,638230,3782,9672,5931,1114453,33-0,002704274
Mayotte784,161 57784,20583,10371,98120,64975,18140,751 873231 896
Polynésie française6126,759039,472510,962510,96135,70104,3941,7522812240
Nouvelle-Calédonie14510,481 05175,94825,92352,53251,81322,31141,011 384371 421
Français de l'étranger4 09235,673 22928,151 38412,071 28311,188317,244543,961981,7311 47122711 698
Solférino2748,211221,43610,71916,0723,57-0,00-0,0056-56
Total596 64736,51521 23831,90290 07017,75112 7186,9063 4303,8833 0672,0216 8691,031 634 03921 8801 655 919

Second tour modifier

DépartementBenoît HamonManuel VallsExprimésBlancs

et nuls

Votants
Voix%Voix%
Ain8 40059,825 64240,1814 04221814 260
Aisne4 26757,103 20642,907 473947 567
Allier4 59957,073 46042,938 0591548 213
Alpes-de-Haute-Provence3 26761,822 01838,185 285915 376
Hautes-Alpes3 05863,581 75236,424 810744 884
Alpes-Maritimes11 91654,0210 14245,9822 05825122 309
Ardèche6 68160,104 43539,9011 11615811 274
Ardennes2 94959,052 04540,954 994735 067
Ariège4 03952,023 72547,987 7641237 887
Aube2 71056,652 07443,354 784794 863
Aude7 98548,468 49251,5416 47733116 808
Aveyron5 38755,194 37444,819 7611379 898
Bouches-du-Rhône29 92157,9121 74442,0951 66584452 509
Calvados14 33961,628 93038,3823 26933623 605
Cantal2 03750,761 97649,244 013824 095
Charente5 25857,253 92742,759 1851629 347
Charente-Maritime12 09458,758 49041,2520 58426720 851
Cher4 21159,542 86240,467 073917 164
Corrèze4 43153,063 92046,948 3512068 557
Corse-du-Sud1 07649,701 08950,302 165372 202
Haute-Corse1 18131,592 55768,413 738683 806
Côte-d'Or9 87459,046 84940,9616 72328717 010
Côtes-d'Armor16 71259,6611 30040,3428 01234328 355
Creuse2 39260,851 53939,153 931754 006
Dordogne8 25557,636 07042,3714 32530814 633
Doubs8 01257,146 00942,8614 02122814 249
Drôme10 34660,566 73939,4417 08525117 336
Eure7 64059,375 22940,6312 86917713 046
Eure-et-Loir5 48856,244 27143,769 7591689 927
Finistère28 88764,0416 22435,9645 11155245 663
Gard12 29557,709 01542,3021 31028021 590
Haute-Garonne35 29858,7524 78341,2560 08192261 003
Gers4 71355,083 84444,928 5571688 725
Gironde35 22359,3524 12140,6559 3441 04860 392
Hérault24 63858,6917 34241,3141 98064442 624
Ille-et-Vilaine29 33663,0017 23237,0046 56859547 163
Indre2 98357,112 24042,895 223905 313
Indre-et-Loire11 92059,128 24440,8820 16432220 486
Isère25 74959,2917 68340,7143 43260044 032
Jura4 30261,202 72738,807 0291137 142
Landes9 11459,926 09740,0815 21125715 468
Loir-et-Cher4 85857,593 57842,418 4361288 564
Loire11 08960,817 14639,1918 23526618 501
Haute-Loire3 49159,722 35540,285 846815 927
Loire-Atlantique38 72463,5422 22536,4660 94990761 856
Loiret10 13556,507 80443,5017 93928718 226
Lot4 41355,613 52244,397 9351368 071
Lot-et-Garonne5 33656,404 12543,609 4611629 623
Lozère1 46556,151 14443,852 609582 667
Maine-et-Loire13 45358,539 53041,4722 98354623 529
Manche9 20660,296 06439,7115 27016215 432
Marne5 75457,244 29942,7610 05311710 170
Haute-Marne1 63156,381 26243,622 893422 935
Mayenne4 02255,713 19844,297 2201247 344
Meurthe-et-Moselle11 23559,147 76240,8618 99723519 232
Meuse1 81050,701 76049,303 570503 620
Morbihan16 66557,6012 26642,4028 93140729 338
Moselle10 60757,877 72242,1318 32922418 553
Nièvre3 92158,492 78341,516 7041516 855
Nord33 79464,2418 81135,7652 60573853 343
Oise8 44059,695 70040,3114 14018214 322
Orne3 98056,683 04243,327 0221257 147
Pas-de-Calais15 29456,8711 59843,1326 89257727 469
Puy-de-Dôme12 34458,418 79041,5921 13431221 446
Pyrénées-Atlantiques13 87356,7610 57043,2424 44339424 837
Hautes-Pyrénées4 62251,304 38748,709 0091529 161
Pyrénées-Orientales7 55649,697 64950,3115 20523215 437
Bas-Rhin12 52858,998 71041,0121 23822021 458
Haut-Rhin6 17456,474 75943,5310 93312811 061
Rhône35 06361,8621 61738,1456 68070357 383
Haute-Saône2 81851,352 67048,655 488975 585
Saône-et-Loire12 30268,655 61931,3517 92143318 354
Sarthe8 32755,576 65844,4314 98525715 242
Savoie7 67559,255 27840,7512 95322213 175
Haute-Savoie10 10259,636 83840,3716 94018517 125
Paris89 98360,2859 28939,72149 2722 312151 584
Seine-Maritime20 73460,5513 50739,4534 24161234 853
Seine-et-Marne19 06959,3813 04640,6232 11590533 020
Yvelines28 82458,5820 37841,4249 20259149 793
Deux-Sèvres6 39059,204 40440,8010 79412310 917
Somme5 32259,073 68740,939 0091399 148
Tarn7 47654,696 19345,3113 66919213 861
Tarn-et-Garonne4 54553,303 98246,708 5271698 696
Var12 09154,3910 14045,6122 23125622 487
Vaucluse8 76059,355 99940,6514 75927115 030
Vendée9 01453,437 85846,5716 87220917 081
Vienne8 11359,965 41840,0413 53124813 779
Haute-Vienne7 07253,426 16746,5813 23923913 478
Vosges3 80757,032 86842,976 675836 758
Yonne4 65059,213 20440,797 8541187 972
Territoire de Belfort1 89155,701 50444,303 395503 445
Essonne25 37854,9820 77745,0246 15561646 771
Hauts-de-Seine35 28955,6728 09744,3363 38685364 239
Seine-Saint-Denis29 11568,8313 18631,1742 30167042 971
Val-de-Marne28 39956,8521 55143,1549 95062950 579
Val-d'Oise19 94159,5313 55440,4733 49544233 937
Guadeloupe1 37824,804 17975,205 557865 643
Martinique1 03131,292 26468,713 295513 346
Guyane27343,4035656,606293632
La Réunion9 67963,225 63236,7815 31191716 228
Saint-Pierre-et-Miquelon6024,5918475,412446250
Mayotte32813,132 17086,872 498312 529
Polynésie française13053,2811446,7224411255
Nouvelle-Calédonie35715,201 99184,802 348172 365
Français de l'étranger7 03661,034 49238,9711 52840511 933
Solférino4769,122130,8868270
Total1 181 87258,69831 87141,312 013 74331 6002 045 343

Participation modifier

Départements1er tour2d tourDifférence participationTaux de variation
Ain11 71614 2602 544 21,71%
Aisne6 0357 5671 532 25,39%
Allier6 8408 2131 373 20,07%
Alpes-de-Haute-Provence4 3965 376980 22,29%
Hautes-Alpes3 9814 884903 22,68%
Alpes-Maritimes16 79222 3095 517 32,85%
Ardèche9 02011 2742 254 24,99%
Ardennes4 1245 067943 22,87%
Ariège6 0607 8871 827 30,15%
Aube3 8644 863999 25,85%
Aude13 61316 8083 195 23,47%
Aveyron7 8759 8982 023 25,69%
Bouches-du-Rhône41 45852 50911 051 26,66%
Calvados19 43023 6054 175 21,49%
Cantal3 3264 095769 23,12%
Charente7 6569 3471 691 22,09%
Charente-Maritime17 17120 8513 680 21,43%
Cher5 8147 1641 350 23,22%
Corrèze7 1108 5571 447 20,35%
Corse-du-Sud1 7232 202479 27,80%
Haute-Corse2 6903 8061 116 41,49%
Côte-d'Or14 57617 0102 434 16,70%
Côtes-d'Armor22 77328 3555 582 24,51%
Creuse3 3884 006618 18,24%
Dordogne12 25714 6332 376 19,38%
Doubs11 09314 2493 156 28,45%
Drôme13 74417 3363 592 26,14%
Eure10 56413 0462 482 23,49%
Eure-et-Loir8 0359 9271 892 23,55%
Finistère36 54545 6639 118 24,95%
Gard17 71721 5903 873 21,86%
Haute-Garonne51 23361 0039 770 19,07%
Gers7 2318 7251 494 20,66%
Gironde50 63060 3929 762 19,28%
Hérault34 50442 6248 120 23,53%
Ille-et-Vilaine38 13147 1639 032 23,69%
Indre4 4715 313842 18,83%
Indre-et-Loire16 95920 4863 527 20,80%
Isère35 20144 0328 831 25,09%
Jura6 0437 1421 099 18,19%
Landes13 03615 4682 432 18,66%
Loir-et-Cher7 2378 5641 327 18,34%
Loire14 69718 5013 804 25,88%
Haute-Loire4 7745 9271 153 24,15%
Loire-Atlantique50 95161 85610 905 21,40%
Loiret14 84018 2263 386 22,82%
Lot5 7078 0712 364 41,42%
Lot-et-Garonne7 9389 6231 685 21,23%
Lozère2 1532 667514 23,87%
Maine-et-Loire19 04323 5294 486 23,56%
Manche13 09415 4322 338 17,86%
Marne8 15110 1702 019 24,77%
Haute-Marne2 3902 935545 22,80%
Mayenne5 9367 3441 408 23,72%
Meurthe-et-Moselle15 59019 2323 642 23,36%
Meuse2 9953 620625 20,87%
Morbihan23 54629 3385 792 24,60%
Moselle14 92118 5533 632 24,34%
Nièvre5 9836 855872 14,57%
Nord40 03953 34313 304 33,23%
Oise11 26214 3223 060 27,17%
Orne5 8077 1471 340 23,08%
Pas-de-Calais22 62727 4694 842 21,40%
Puy-de-Dôme19 27021 4462 176 11,29%
Pyrénées-Atlantiques20 27624 8374 561 22,49%
Hautes-Pyrénées7 3399 1611 822 24,83%
Pyrénées-Orientales11 81315 4373 624 30,68%
Bas-Rhin16 23521 4585 223 32,17%
Haut-Rhin8 37111 0612 690 32,13%
Rhône46 72357 38310 660 22,82%
Haute-Saône4 4595 5851 126 25,25%
Saône-et-Loire18 35618 354−2 −0,01%
Sarthe12 27315 2422 969 24,19%
Savoie10 43013 1752 745 26,32%
Haute-Savoie13 60517 1253 520 25,87%
Paris125 877151 58425 707 20,42%
Seine-Maritime28 58734 8536 266 21,92%
Seine-et-Marne25 48633 0207 534 29,56%
Yvelines39 97749 7939 816 24,55%
Deux-Sèvres9 04610 9171 871 20,68%
Somme7 8089 1481 340 17,16%
Tarn11 20113 8612 660 23,75%
Tarn-et-Garonne7 5078 6961 189 15,84%
Var18 05922 4874 428 24,52%
Vaucluse12 12015 0302 910 24,01%
Vendée13 93017 0813 151 22,62%
Vienne11 23413 7792 545 22,65%
Haute-Vienne11 25513 4782 223 19,75%
Vosges5 2446 7581 514 28,87%
Yonne6 4467 9721 526 23,67%
Territoire de Belfort2 4733 445972 39,30%
Essonne37 88546 7718 886 23,46%
Hauts-de-Seine52 16064 23912 079 23,16%
Seine-Saint-Denis31 51042 97111 461 36,37%
Val-de-Marne39 65650 57910 923 27,54%
Val d'Oise25 63533 9378 302 32,39%
Guadeloupe4 1565 6431 487 35,78%
Martinique2 5353 346811 31,99%
Guyane318632314 98,74%
La Réunion12 57316 2283 655 29,07%
Saint-Pierre-et-Miquelon274250−24 −8,76%
Mayotte1 8962 529633 33,39%
Polynésie française24025515 6,25%
Nouvelle-Calédonie1 4212 365944 66,43%
Français de l'étranger11 69811 933235 2,01%
Solférino567014 25,00%
Total1 655 9192 045 343389 424 23,52%

Légende :

  • Les plus hauts chiffres de participation
  • Les plus bas chiffres de participation

Soupçons autour des résultats du premier tour modifier

Le jour du scrutin, des journalistes du Monde et de BuzzFeed rapportent avoir pu voter plusieurs fois dans des bureaux différents sans présenter un justificatif d'inscription[214].

Le lendemain, le 23 janvier, le quotidien Le Monde s'étonne des chiffres communiqués par le siège du PS et évoque un possible ajout de 352 013 voix qui aurait relevé la participation de 28 % alors que le secrétaire national chargé du scrutin, Christophe Borgel, évoque « un bug, rien de plus[215] »,[216]. Il est ainsi constaté[217],[218],[219] que bien que le nombre de votants total ait augmenté de 352 013, les pourcentages de chaque candidat n'ont pas changé[220]. Les médias constatent que le nombre de voix de Sylvia Pinel a été augmenté après coup de 160 votants car la somme des voix obtenues par chaque candidat n'était plus égale au nombre total de votants affiché[221]. De plus, le nombre total de votants affiché dans un premier temps le lundi 23 janvier (1 601 139[217]) est remplacé par la suite par un chiffre d'une valeur inférieure (1 597 720) correspondant officiellement à 94,45 % des bureaux de vote[222].

Christophe Borgel, président du comité d'organisation de la primaire, reconnait auprès du quotidien Libération que des résultats publiés durant la matinée sont faux : « effectivement, on a appliqué au nouveau total de votants les pourcentages de la veille » sous l'énorme « pression autour du niveau de participation »[223],[224].

Le président de la Haute Autorité des primaires citoyennes — chargée de l'organisation de la primaire —, le juriste Thomas Clay, réfute toute tromperie et déclare que « tout est venu d’une erreur d’affichage non pas d’un chiffre de participation mais de l’horaire auquel ce chiffre a été donné. Il n’y a évidemment aucune manœuvre ni bidouillage et la haute autorité s’en porte absolument garante[225] ». Il explique également le nombre final de bureaux de vote est de 7 208 au lieu de 7 530 initialement prévus, en raison de la fusion de bureaux proches[225].

Des journalistes ont affirmé avoir également pu voter plusieurs fois au second tour[226].

Déclarations des candidats éliminés modifier

Après avoir obtenu 17,19 % des suffrages exprimés lors de la primaire de 2011, Arnaud Montebourg obtient cette fois un résultat de 17,75 % des voix, et une troisième place à bonne distance des deux candidats capables d'accéder au second tour, Benoît Hamon et Manuel Valls. Dès 21 h, il appelle à voter pour Benoît Hamon[227].

Quatrième avec 6,90 % des suffrages, Vincent Peillon salue son ancien allié du NPS « J’ai une pensée amicale et toute particulière à Arnaud Montebourg, dont j’ai toujours considéré que l’engagement politique et le courage étaient notables ». Déplorant une participation « moyenne », il appelle à une mobilisation forte au second tour sans donner de consigne de vote[228]. Principal soutien de Peillon, la maire de Paris Anne Hidalgo reste également neutre et tweet : « sachons tous nous rassembler autour du candidat qui sera désigné[229]. »

Bureau de vote de la primaire citoyenne de 2017, dans l'Yonne.

Cinquième, François de Rugy déclare : « je proposerai à Benoît Hamon et Manuel Valls, que je félicite pour leur qualification pour le second tour, de les rencontrer dès demain[230] ». Le mardi, il indique qu'il ne votera pas pour Benoît Hamon mais précise qu'il n'apporte pas pour autant son soutien à Manuel Valls, ne donnant donc aucune consigne de vote[231].

Sylvia Pinel annonce son soutien à Manuel Valls dès dimanche soir[232].

Jean-Luc Bennahmias annonce quant à lui qu'il donnera une consigne de vote mercredi, après avoir consulté ses sympathisants[233]. Il annonce ensuite qu'il ne donne pas de consigne de vote et qu'il soutiendra le vainqueur, mais il déclare son intention personnelle : « il est logique qu'après avoir défendu les gouvernements, je vote dimanche pour Manuel Valls »[234].

Candidats qualifiés pour le second tour modifier

Candidat (nom et âge[39])Fonction(s) politique(s)Campagne et ralliementPrincipaux nouveaux soutiens
Benoît Hamon[44]
(49 ans)
Député des Yvelines
(2012 et depuis 2014)

(Campagne)
Martine Aubry[235], Marylise Lebranchu[236], Arnaud Montebourg[227], Gérard Filoche[237], Marie-Noëlle Lienemann[238]
Manuel Valls[79]
(54 ans)
Député de l'Essonne
(2002-2012 et depuis 2017)
Premier ministre
(2014-2016)

(CampagnePositions)
Sylvia Pinel[232], Jean-Luc Bennahmias[234]

Analyses des résultats et de la portée de la primaire modifier

Marc Lazar, spécialiste des gauches européennes et de la politique italienne, relève que « les primaires qui ont été organisées jusqu'à présent, essentiellement en France et en Italie, ont concerné des partis d'opposition qui avaient de fortes chances de conquérir ensuite le pouvoir. Cette primaire-là est la première tenue par un parti au pouvoir qui, en outre, semble en mauvaise position pour l'élection présidentielle »[239].

Selon un sondage OpinionWay réalisé le jour du vote auprès de 1 943 votants, 54 % des personnes n'ayant pas voté au premier tour et ayant voté au second ont choisi Benoît Hamon contre 40 % Manuel Valls. La vainqueur a bénéficié d'un report de 72 % des soutiens d'Arnaud Montebourg et Valls de 60 % des soutiens de François de Rugy. Benoît Hamon a pu compter sur le vote des 18-34 ans à 69 % contre 31 % pour son concurrent. Toutes les catégories d'âges lui sont favorables sauf les 65 ans et plus. 69 % du vote ouvrier et 62 % de celui des employés sont allés à Benoît Hamon, choisi également par 51 % des soutiens de François Hollande en 2012[240].

Hamon lors du discours le soir du second tour de la primaire à la Maison de la Mutualité.

L'analyse des résultats officiels montre que Benoît Hamon arrive en tête dans toutes les régions métropolitaines, avec un pic à 61,62 % des voix en Bretagne, sauf la Corse (36,23 %). Il réalise ses meilleurs scores dans les zones les plus urbanisées : en Seine-Saint-Denis et dans les grandes villes, comme Paris, Lille, Marseille, Rennes ou Nantes, alors que Manuel Valls ne tire son épingle du jeu que dans les régions ultramarines et de forte influence radicale avec notamment 72,57 % des voix dans la 1re circonscription de la Haute-Corse. Hors outre-mer, il n’est en tête que dans 24 circonscriptions, dont la 14e (69,24 %) et la 4e de Paris (63,16 %), ainsi que la 11e, pourtant détenue par un proche de Hamon, Pascal Cherki. Valls obtient, lui, des scores importants dans les territoires aisés ancrés à droite (en tête dans trois circonscriptions des Hauts-de-Seine) et dans une partie du Sud-Ouest, l’Aude et les Pyrénées-Orientales, dotée d’une forte tradition radicale[241]. Enfin, globalement, tout un quart nord-est de la France, entre Amiens et Mulhouse, a peu participé à la primaire, montrant un déficit de mobilisation dans ces régions[241]. Benoît Hamon semble avoir bénéficié du soutien de certains électeurs proches des idées écologistes et du Front de gauche, et Manuel Valls n'a pas réussi à mobiliser ceux déjà tentés par Emmanuel Macron. Ainsi, il obtient un score supérieur à sa moyenne nationale dans le Rhône (marqué par la défection des proches du maire de Lyon, Gérard Collomb), tout comme il l'emporte dans la circonscription de Jean-Louis Gagnaire, soutien de Valls et qui a annoncé vouloir rejoindre Macron. Hamon obtient ainsi des scores supérieurs à 70 % dans 13 circonscriptions, dont 4 en Seine-Saint-Denis[241].

Le meilleur score national pour Hamon est atteint dans la 7e (Montreuil), à l’est du département, où il obtient 77,19 % des voix, mais aussi à Trappes, avec 74,76 % dans la circonscription où il est élu[241]. Terre d'élection d'Arnaud Montebourg, la Saône-et-Loire fait partie des 19 départements dans lesquels Hamon surpasse sa moyenne nationale, avec près de 67 % des voix, et même plus de 70 % dans la 4e circonscription détenue par Cécile Untermaier. Inversement, les consignes de vote des grands élus socialistes en faveur de Manuel Valls ont été peu suivies (Le Drian en Bretagne, 71,48 % pour Hamon dans la circonscription du ministre de l’Intérieur Bruno Le Roux), alors qu'en 2011, l'effet prescripteur des élus était plus important[241]. Le chercheur Rémi Lefebvre explique qu'« en 2011, les différences entre François Hollande et Martine Aubry étaient beaucoup plus faibles qu'entre Benoît Hamon et Manuel Valls. On peut faire l'hypothèse qu'avec une offre idéologique plus polarisée, la parole des élus est moins prescriptive. La nationalisation du score de Hamon montre aussi qu'il y a eu un fort impact de la médiatisation. ». Ancien président du MJS, Antoine Détourné nuance cette assertion en donnant l'exemple de l'influence marquée de maires du bassin minier du Pas-de-Calais (défaite de Hamon à Barlin, Harnes et Liévin, mais victoire à Bruay-la-Buissière et Courrières, à chaque fois en corrélation avec le choix du maire)[241]. Six des dix départements où Valls l'emporte sont outre-mer, Hamon l'emportant seulement en Polynésie française et à La Réunion, une île qui a développé une pratique du dialogue interreligieux et une notion du vivre-ensemble originale et en résonance avec la campagne du député des Yvelines. Valls réalise un exceptionnel score de 87 % à Mayotte, 85 % en Nouvelle-Calédonie, 75 % en Guadeloupe et près de 69 % en Martinique, ainsi que 75 % à Saint-Pierre-et-Miquelon, sous l'influence du PRG, où Sylvia Pinel était arrivée largement en tête au premier tour[241].

Position des candidats et des partis après le second tour modifier

Le , François de Rugy annonce, malgré son engagement de soutenir le vainqueur de la primaire, qu'il soutient Emmanuel Macron[242]. Sans apporter un soutien explicite à ce dernier, Manuel Valls fait savoir le qu'il ne parrainera pas la candidature de Benoît Hamon[243] puis il publie une violente tribune contre Benoît Hamon : la Haute autorité des primaires dénonce un « manquement à la parole donnée » qui « contrevient gravement au principe de loyauté et à l’esprit même des primaires[244] ». Le 29 mars, il annonce officiellement son soutien à Emmanuel Macron, provoquant un tollé parmi les soutiens de Benoît Hamon[245].

En revanche, conformément à l'engagement pris lors de la primaire, le Parti radical de gauche (PRG) soutient Benoît Hamon. Dans son programme, le candidat reprend des propositions sur une nouvelle gouvernance économique de la zone euro, la volonté d’avancer rapidement pour une harmonisation européenne de l’impôt des sociétés ou sur une aide spécifique pour encourager les TPE à remplir leurs objectifs sociaux et environnementaux[246]. Un accord est également signé avec les Socialistes pour les prochaines élections législatives[247].

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