Haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur internet

autorité publique indépendante française, en charge de la protection du droit d'auteur et des droits voisins pour la diffusion numérique des œuvres sur Internet

La Haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur Internet (Hadopi) est une autorité publique indépendante française créée par la loi Création et Internet, instituée par le décret no 2009-1773 du [2] et prévu par la loi Création et Internet du .

Haute autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur Internet
Histoire
Fondation
Dissolution
Successeur
Cadre
Sigle
HadopiVoir et modifier les données sur Wikidata
Zone d'activité
Type
Autorité publique
Forme juridique
Autorité administrative ou publique indépendanteVoir et modifier les données sur Wikidata
Domaine d'activité
Administration publique généraleVoir et modifier les données sur Wikidata
Siège
Pays
Coordonnées
Langue
Organisation
Membres
9
Effectif
≃50
Budget
5 à 10 millions d'euros (varie selon les années)[1]
Site web
Identifiants
SIREN
OpenCorporates
data.gouv.fr
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Elle est composée d'un collège et d'une commission de protection des droits, et présidée depuis le par Denis Rapone, conseiller d'État, il succède à Christian Phéline, et à Marie-Françoise Marais.

Le , Franck Riester, alors ministre de la Culture, annonce que le projet de loi relatif à la communication audiovisuelle et à la souveraineté culturelle à l'ère numérique examiné par l'Assemblée nationale au premier semestre 2020 comprendra la fusion du CSA et de la Hadopi pour former l'Arcom.

Le , le conseil constitutionnel, à la suite d'une question prioritaire de constitutionnalité, décide que l'accès aux données de connexion des internautes par une autorité administrative sans contrôle judiciaire n'est pas conforme à la Constitution.

Le , la fusion entre le CSA et la Hadopi pour former l'Arcom devient effective[3].

La Haute Autorité est investie par la loi de plusieurs missions relatives à la protection sur Internet des intérêts des titulaires de droits d'œuvres protégées au titre de la propriété intellectuelle :

  • observation de l'utilisation des œuvres sur Internet et encouragement de l'offre légale (publication d'indicateurs, labellisation des offres, création d'un portail de référencement, mais aussi évaluation des techniques de reconnaissance, de tatouage et de filtrage des contenus) ;
  • lutte contre le « piratage » (constatations des manquements à l'obligation de surveillance, avertissement par courriel et lettre recommandée des auteurs d'infractions, définition et labellisation de « logiciels de sécurisation ») [4] ;
  • régulation des mesures techniques de protection des œuvres et protection des bénéficiaires d'exceptions légales, suivi de l'interopérabilité des dispositifs de DRM (mission anciennement exercée par l'ARMT à laquelle la Haute Autorité se substitue).

Elle peut être consultée par le gouvernement ou par les commissions parlementaires, peut recommander toute modification législative ou réglementaire et rend public chaque année un rapport d'activité.

Fonctionnement

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Des organismes, représentant les titulaires des droits, observent les œuvres circulant sur les réseaux et collectent ces informations. Ces organismes ont reçu les autorisations nécessaires de la CNIL pour effectuer ces démarches.

La Hadopi reçoit les saisies des sociétés de perception et de répartition des droits et des organismes de défense professionnelle ayant reçu une autorisation de la CNIL. Les saisies comportent notamment la date et l'heure des faits, l'adresse IP de l'abonné, les informations sur les œuvres et le nom du fournisseur d'accès à internet (FAI).

Lorsque la Commission de protection des droits de la Hadopi décide d'enclencher la réponse graduée, elle demande au FAI concerné de lui communiquer les coordonnées d'identité de l'abonné (nom de famille, prénom, coordonnées téléphoniques et électroniques et son adresse d’installation téléphonique). Les données à caractère personnel ne sont traitées que par les membres ou agents habilités et assermentés de la Commission de Protection des Droits (CPD).

Marque et identité visuelle

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Le logo originel ayant été utilisé par la Hadopi illégalement, un second logo a été créé. En effet, comme l'a déclaré la société Typofonderie, le logo original « utilise un caractère d'entreprise exclusif créé en 2000 par Jean-François Porchez pour France Télécom »[5].

La société Plan Créatif, à l'origine de cette irrégularité, s'est expliquée en avançant qu'il s'agissait d'« une erreur de manipulation informatique », passée inaperçue malgré sa présentation publique à l'occasion de l'installation par Frédéric Mitterrand du collège de la Hadopi, le .

Le logo de cette autorité publique a d'abord utilisé la typographie « Bienvenue », la même typographie que celle de France Télécom. Cette typographie est en usage exclusif. Pour l'exploiter, il faut obtenir une autorisation de son auteur, Jean-François Porchez, et de France Télécom, ce qui n'a pas été le cas avant que le logo ne soit déposé auprès de l'INPI[6].

La marque « Hadopi » a déjà été déposée en 2009 par Renaud Veeckman, un particulier, pour créer une plateforme de téléchargement légal[7].

Chiffres clés de la riposte graduée
AnnéePremières recommandationsDeuxièmes recommandationsTransmissions au parquetSource
2010-2011470 9320 598Rapport d'activité 2014-2015
2011-2012682 5282 25614Rapport d'activité 2014-2015
2012-2013759 38783 29936Rapport d'activité 2014-2015
2013-20141 336 634147 57065Rapport d'activité 2014-2015
2014-20151 648 402148 944246Rapport d'activité 2014-2015
20162 083 082152 665688Rapport d'activité 2015-2016
20171 810 035143 200922Rapport d'activité 2016-2017
20181 198 183147 9161 045Rapport d'activité 2018
2019619 687208 1041 748Rapport d'activité 2019
2020210 59553 5641 484[8]

Les ressources de la Hadopi proviennent pour l’essentiel de la subvention du ministère de la Culture. Le montant total des recettes s’établit en 2018 à 8,54 millions d'euros[9]:72 pour 8,3 millions d'euros en 2017. Les effectifs sont de 52 personnes en 2018[9]:13.

L’activité 2018 s’est traduite par : près de 15 000 000 de procès-verbaux de constatations, soit 60 000 saisines des ayants droit traitées par jour ouvré, 1 045 dossiers transmis à l’autorité judiciaire, et 12 études publiées[9]:32.

Concernant les suites judiciaires portées à la connaissance de la Hadopi, l’année 2018 s’est traduite par : 594 suites judiciaires ventilées en 83 décisions de condamnation, 108 classements sans suite, 401 mesures alternatives, deux jugements de relaxe. Concernant les 484 mesures répressives portées à la connaissance de la Hadopi, l’année 2018 s’est traduite par : 83 décisions de condamnation (41 jugements de condamnation pour contravention de négligence caractérisée[N 1], trois jugements pour délit de contrefaçon[N 2], 35 ordonnances pénales[N 3], quatre comparutions sur reconnaissance préalable de culpabilité[N 4] et 401 mesures alternatives (64 compositions pénales[N 5], 299 rappels à la loi, 37 régularisations sur demande du parquet et 1 autre mesure)[9]:45.

L’activité 2019 s’est traduite par neuf millions de saisines, une diminution de près de six millions qui résulterait notamment de « l’évolution des usages en matière de consommation d’œuvres culturelles sur internet et de l’accroissement sans précédent des offres légales »[10]:31.

Critiques

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Le débat sur le maintien de la Hadopi est récurrent. Dès 2011, Jean-Baptiste Soufron demandait par exemple si la Hadopi tenait ses promesses et s'il ne serait pas nécessaire de créer un arbitre entre le monde de l'innovation et celui de la culture[11]. En novembre 2015, un rapport sénatorial propose sa suppression[12]. Un amendement adopté par l'Assemblée nationale le prévoyait même la suppression de la Hadopi pour le [13], avant qu'un autre amendement adopté par la commission des lois du Sénat ne supprime cette échéance[14].

La mission de la Hadopi est largement déficitaire (peu de condamnations par rapport aux millions investis)[15] et semble peu efficace[16],[17]. En effet, malgré les chiffres montrant parfois une baisse de l'activité illégale, la réalité est différente : de nombreux contenus peuvent être consultés sur des plateformes telles que YouTube, mais n'en sont pas moins publiés illégalement. De plus, nombres d'internautes peuvent utiliser un VPN, ce qui permet d'outrepasser les contrôles, ou utilisent des plateformes externes à la France ou un réseau particulier, leur permettant d'échapper à la Hadopi. Certains affirment même qu'après plusieurs années de téléchargements illégaux réguliers, la Hadopi ne leur a envoyé aucun courriel[18].

Bien qu'il semble évident que cet organisme gêne les pirates, certains s'en contentent puisqu'elle n'est pas virulente contrairement à certains projets de lois ajournés (loi DADVSI) ou certaines lois étrangères[Lesquelles ?][réf. nécessaire]. Cette loi insiste surtout sur la prévention.

À l'occasion du rapport annuel 2019, il s'avère que « depuis 2011, le montant total cumulé des amendes prononcées et portées à la connaissance de la Commission est de 87 000 euros, dont près du tiers pour la seule année 2019 », cependant, son coût total depuis 2011 avoisine les 82 millions d'euros[19],[20]. Ainsi, les coûts de la Hadopi ne sont pas couverts par ses recettes, mais la rentabilité n'a jamais été affichée comme un objectif.

Le , alors que le projet de loi relatif à la communication audiovisuelle et à la souveraineté culturelle à l’ère numérique, en cours d'examen par le Parlement, comprend la fusion du CSA et de la Hadopi pour former l'Arcom[21], le Conseil constitutionnel, saisi d'une question prioritaire de constitutionnalité notamment par La Quadrature du Net et les fournisseurs d'accès membres de la Fédération FDN, décide que l'accès aux données de connexion des internautes par une autorité administrative sans contrôle judiciaire n'est pas conforme à la Constitution[22].

Organisation

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La Haute Autorité, qui se substitue à l'Autorité de régulation des mesures techniques (ARMT) est composée de deux structures dont les membres sont nommés pour une durée de six ans par décret :

  • le Collège, composé de neuf membres, dont le président et trois hauts magistrats[23] ;
  • la Commission de Protection des Droits (CPD), composée de trois membres dont le président, tous les trois magistrats.

Le président de la Haute Autorité indépendante sera élu par les trois hauts magistrats, membres du collège de la Hadopi, et non nommé par décret, comme il avait été voté par l’Assemblée nationale. Il établit son règlement intérieur et fixe les règles de déontologie applicables à ses membres et aux agents de ses services.

Les membres ont été nommés par le décret du [24], publié au Journal officiel. Ils ont été officiellement installés le 8 janvier par le ministre de la Culture, Frédéric Mitterrand[25].

Composition modifié par décret du [26] et décret du [27].

Collège

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NomDébut du
mandat
Fin du
mandat
Désigné parStatutSuppléantDécretRemarques
Jean Musitelli20092015vice-président du Conseil d'ÉtatmembreMarie Picard[L 1]Démissionne en
Marie-Françoise Marais20092015premier président de la Cour de cassationmembreDominique Garban[L 1]
Patrick Bouquet20092011premier président de la Cour des comptesmembreThierry Dahan[L 1]
Christine Maugüe20092011Président du Conseil supérieur de la propriété littéraire et artistiquemembrePhilippe Belaval[L 1]
Jean Berbineau20092015ministres chargés des communications électroniques, de la consommation et de la culturemembre-[L 1]
Chantal Jannet20092013ministres chargés des communications électroniques, de la consommation et de la culturemembre-[L 1]
Jacques Toubon20092013ministres chargés des communications électroniques, de la consommation et de la culturemembre-[L 1]
Franck Riester20092015président de l'Assemblée nationalemembre-[L 1]
Michel Thiollière20092011président du Sénatmembre-[L 1]
Christian Pheline20122018premier président de la Cour des comptesmembreEmmanuel Giannesini (démissionnaire en 2012) puis Sylvie Toraille[L 2]
Anne-Élisabeth Crédeville20122018président du Conseil supérieur de la propriété littéraire et artistiquemembreJean-Pierre Dardayrol[L 2]
Didier Mathus20122018président du Sénatmembre-[L 2]
Martine Jodeau20132013vice-président du Conseil d'ÉtatmembreMarie Picard[L 3]
Denis Rapone2014vice-président du Conseil d'ÉtatmembreDominique Chelle[L 4]
Bernard Tranchand2014ministre chargé de la consommationmembre[L 4]
Alain Lequeux2014ministre chargé de la culturemembre[L 4]
Nicole Planchon2016premier président de la Cour de cassationmembreVincent Vigneau[L 5]
Laurence Franceschini2016ministre chargé des communications électroniquesmembre[L 5]
Marcel Rogemont2016président de l'Assemblée nationalemembre[L 5]
Dominique Bertinotti2018vice-président du Conseil d’Étatsuppléanteen remplacement de Dominique Chelle, démissionnaire[L 6]
Brigitte Girardin2018premier président de la Cour des comptesmembreJean-Luc Girardi[L 7]
Alexandre Bensamoun2018président du Conseil supérieur de la propriété littéraire et artistiquemembreFrançois Moreau[L 7]
Louis de Broissia2018président du Sénatmembre[L 7]
  • Les lignes en rouge clair mettent en évidence les présidents du CSA.
  • Les étoiles signalent les membres ayant démissionné avant le terme de leur mandat (l'année qui précède est celle de la fin théorique de leur mandat ; la date de leur démission et le nom du remplaçant ayant assuré le reste de leur mandat sont indiqués dans la colonne correspondante).

Commission de protection des droits

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Membres de la commission de protection des droits de la Hadopi[28],[29],[30]
MembreDésignationSuppléant
Dominique GuirimandPremier président de la Cour de cassationStéphanie Gargoullaud
Isabelle Gravière-Troadec,conseillère maître à la Cour des comptesPierre Rocca
Tanneguy LarzulVice-président du Conseil d'ÉtatSophie-Justine Lieber

Faits marquants

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La Hadopi soulève de nombreuses critiques : le , des Anonymous taggent leurs locaux.

En , un premier internaute est condamné à 150  d'amende pour avoir téléchargé un album de musique[31].

Courriels d'avertissement

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En , alors que la Hadopi déclare « imminent » l'envoi des premiers courriels aux internautes contrevenant, Renaud Veeckman annonce le lancement de Sos-hadopi.fr, un service technique et juridique qui propose d’aider les internautes face au « délit de négligence caractérisée » instauré par la loi Hadopi[32]. Renaud Veeckman et ses associés déclarent s'inscrire dans une démarche totalement légale. Le projet fait l'objet d'une condamnation quasi immédiate de la Haute Autorité, fustigeant les fausses affirmations lancées par les promoteurs de ce service commercial[33].

Les premiers courriels d'avertissement aux pirates ont été envoyés le vendredi par la plupart des fournisseurs d'accès à internet pour le compte de la Hadopi.

Suspension de l'interconnexion TMG

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Le , le secrétaire général de la Hadopi, Éric Walter, annonce la suspension temporaire de l'interconnexion avec l'entreprise TMG chargée de lui transmettre les relevés des ayants droit à la suite d'une faille de sécurité décelée sur les serveurs de cette dernière[34] et qui met à disposition de tous des données confidentielles sur le fonctionnement interne de cette structure.

Le virus Hadopi

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Des pirates informatiques ont créé un scareware qui sévit sur les sites de streaming. Ce virus bloque la page internet en question, faisant croire à l'utilisateur qu'il a commis un délit et que son ordinateur sera débloqué contre le paiement d'une amende[35]. Il suffit d'appuyer sur Échap ou d'ouvrir le gestionnaire des tâches (ctrl + maj. + échap.) et de terminer la tâche du navigateur internet « infecté ».

Notes et références

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  1. amendes d’un montant de 100 à 1 000 €, auxquelles s’ajoutent le plus souvent des dommages et intérêts
  2. amendes d’un montant de 500 à 2 000 €
  3. amendes d’un montant de 150 à 500 €
  4. amendes d’un montant de 200 à 500 €
  5. amendes d’un montant de 150 à 500 € et stages de citoyenneté aux frais du contrevenant

Références

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  1. « Que devient la Hadopi, dont le budget vient d'être rehaussé ? »
  2. Décret n° 2009-1773 du 29 décembre 2009 relatif à l'organisation de la Haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur internet.
  3. Le CSA et l’Hadopi deviennent l’Arcom : ce qu’il faut retenir
  4. "Piratage : la France, Premier pays à légaliser la coupure de l'accès à Internet", De Meslon, Les Actualités de 01Net
  5. Marc Rees, « HADOPI piraterait son logo : mais que fait la police ? », sur Next INpact, (consulté le )
  6. Astrid Girardeau, « Logo Hadopi : mais qui fait la police ? », sur Libération,
  7. « La marque Hadopi a déjà été déposée par un particulier à l'INPI », sur Google Actualités, AFP,
  8. « Piratage : le nombre de mails d’avertissement de la Hadopi continue de s’effondrer », sur Numerama, (consulté le )
  9. a b c et d collectif, Rapport d’activité 2018, Paris, , 84 p. (présentation en ligne)
  10. collectif, Rapport d’activité 2019, Paris, , 128 p. (présentation en ligne).
  11. « Hadopi tient-elle ses promesses ? », sur Atlantico.fr (consulté le ).
  12. Marc Rees, « Jugeant la Hadopi inefficace, un rapport sénatorial suggère sa suppression (ou sa transformation) », sur nextinpact.com (consulté le ).
  13. « Les députés votent la suppression de la Hadopi pour 2022 », Le Monde.fr,‎ (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le ).
  14. « Le Sénat ressuscite la Hadopi », Le Monde.fr,‎ (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le ).
  15. Pierre Crochart, « Hadopi : beaucoup de dossiers, mais quasiment aucune condamnation », sur clubic.com, .
  16. « "C'est encore d'actualité cette histoire ?" : des internautes surpris après avoir reçu une lettre de la Hadopi », sur francetvinfo.fr, .
  17. « Le coût du piratage en 2016? 1,35 milliard d'euros et 2000 emplois directs », sur lexpansion.lexpress.fr, .
  18. Carine Boulanger, « Hadopi : histoires réelles.. », sur mywinsoft.com, .
  19. « Hadopi : 82 millions d’euros de subventions publiques, 87 000 euros d’amendes », sur nextinpact.com, (consulté le ).
  20. Raphaël Grably, Piratage: en dix ans, l'Hadopi a rapporté 87.000 euros… pour un budget de 82 millions d'euros, bfmtv.com, .
  21. Marc Rees, « L'Arcom, fusion de la Hadopi et du CSA », sur nextinpact.com, (consulté le ).
  22. « Décision n° 2020-841 QPC du 20 mai 2020 », sur conseil-constitutionnel.fr, Conseil constitutionnel (consulté le ).
  23. Article L. 331-15 Nouveau du Code de la propriété intellectuelle : 1° Un membre en activité du Conseil d’État désigné par le vice-président du Conseil d’État, 2°Un membre en activité de la Cour de cassation désigné par le premier président de la Cour de cassation, 3°Un membre en activité de la Cour des comptes désigné par le premier président de la Cour des comptes.
  24. décret du 26 décembre 2009.
  25. « La Hadopi est née, reste à « renverser son image » », sur Le Parisien, .
  26. décret du 6 janvier 2012.
  27. décret du 11 janvier 2013.
  28. http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000021528722&categorieLien=id.
  29. « Décret du 11 janvier 2013 portant nomination à la Haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur internet », sur Légifrance, .
  30. Décret du 2 octobre 2018 portant nomination à la Haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur internet - Mme GRAVIÈRE-TROADEC (Isabelle) JORF n°0229 du 4 octobre 2018 texte n° 82 NOR: MICB1823163D.
  31. AFP, « Hadopi : un premier internaute condamné », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  32. Mourad Guichard et Yves Clarisse, « Lancement de SOS-Hadopi pour assister les internautes », sur Reuters, .
  33. « La Hadopi dénonce les fausses affirmations d'un nouveau service de recours »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur Stratégies.fr, .
  34. http://reflets.info/le-honeypot-de-tmg/ Le Honeypot de TMG
  35. « Communiqué de presse d'Hadopi », sur Hadopi.fr, HADOPI,
  1. a b c d e f g h et i Décret du 23 décembre 2009 portant nomination des membres du collège et de la commission de protection des droits de la Haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur internet |JORF n°299 du 26 décembre 2009, p. 22372, NOR MCCB0928914D .
  2. a b et c Décret du 6 janvier 2012 portant nomination à la Haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur internet , JORF no 6 du 7 janvier 2012, p. 340, NOR MCCB1200094D.
  3. Décret du 11 janvier 2013 portant nomination à la Haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur internet, JORF no 11 du 13 janvier 2013, p. 943, NOR MCCB1242931D.
  4. a b et c Décret du 1er juillet 2014 portant nomination à la Haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur internet], JORF no 151 du 2 juillet 2014, NOR MCCB1405838D.
  5. a b et c Décret du 4 février 2016 portant nomination à la Haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur internet], JORF no 30 du 5 février 2016, NOR: MCCB1600693D.
  6. Décret du 9 janvier 2018 portant nomination à la Haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur internet], JORF no 45 du 11 janvier 2018, NOR: MICB1729769D.
  7. a b et c Décret du 27 février 2018 portant nomination à la Haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur internet], JORF no 50 du 1er mars 2018, NOR: MICB1804809D.

Annexes

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Articles connexes

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Liens externes

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