Dominique Frelaut

homme politique français, maire communiste de Colombes, député des Hauts-de-Seine
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Dominique Frelaut, né le à Vannes et mort le à Colombes[1],[2], est un homme politique français. Membre du Parti communiste français, il est député des Hauts-de-Seine de 1973 à 1986 et de 2001 à 2002 et maire de Colombes de 1965 à 2001.

Dominique Frelaut
Illustration.
Fonctions
Député français

(6 mois et 25 jours)
Réélection1er juin 1997
Circonscription1re des Hauts-de-Seine
LégislatureXIe (Cinquième République)
Groupe politiqueCOM
PrédécesseurJacques Brunhes
SuccesseurJacques Brunhes

(12 ans, 11 mois et 30 jours)
Élection11 mars 1973
Réélection1er juin 1997
16 juin 2002
Circonscription3e des Hauts-de-Seine
LégislatureVe, VIe et VIIe (Cinquième République)
Groupe politiqueCOM
PrédécesseurÉmile Tricon
SuccesseurProportionnelle par département
Conseiller général des Hauts-de-Seine

(6 ans)
CirconscriptionCanton de Colombes-Sud
PrédécesseurPierre Lagravère
SuccesseurAlain Aubert

(6 ans)
CirconscriptionCanton de Colombes-Nord
PrédécesseurLucien Favellet
SuccesseurPierre Sotura
Maire de Colombes

(36 ans)
PrédécesseurHenri Neveu
SuccesseurNicole Goueta
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissanceVannes (France)
Date de décès (à 90 ans)
Lieu de décèsColombes
NationalitéFrançaise
Parti politiquePCF
PèreJean Frélaut

Dominique Frelaut
Maires de Colombes

Biographie

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Dominique Frelaut naît en 1927 à Vannes dans une famille nombreuse catholique. Son père est le peintre-graveur Jean Frélaut[3].

Il fait ses études au collège catholique Saint-Martin de Rennes et est membre de la Jeunesse étudiante chrétienne (JEC)[4].

Venu travailler à Paris après la guerre, il s'engage aux côtés des prêtres ouvriers[3]. Il est embauché comme ouvrier spécialisé chez Citroën à Levallois. Militant de la Confédération générale du travail (CGT), il devient délégué du personnel. Il est licencié à la suite des grèves de 1950, après quoi il adhère au Parti communiste français (PCF)[4].

Recruté a l'usine Chausson de Gennevilliers en 1951, il est responsable syndical de l'entreprise et membre du bureau de l’Union des syndicats des métaux de la Seine[4].

Après son mariage avec Annie Blumberg, militante communiste, il habite à Gennevilliers et devient secrétaire permanent du syndicat des métaux en 1954-1955. Son militantisme politique l'amène à suivre les cours d'une école du parti en 1958 et occuper des postes à responsabilités. Installé ensuite à Colombes, il est élu maire de cette municipalité en 1965, puis réélu jusqu'en 2001[4].

Il est conseiller général des Hauts-de-Seine, élu dans le canton de Colombes-Nord, de 1967 à 1973, puis dans le canton de Colombes-Sud, de 1976 à 1982[5].

En 1973, il est élu député de la troisième circonscription des Hauts-de-Seine et réélu juqu'en 1986. Suppléant de Jacques Brunhes, député de la première circonscription des Hauts-de-Seine, depuis mars 1993, il remplace ce dernier à l'Assemblée en 2001 après sa nomination au poste de secrétaire d’État au Tourisme[5].

Il est nommé maire honoraire de Colombes en 2001 et siège au conseil municipal jusqu'en 2008[4].

Distinction

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En 1994, Dominique Frelaut reçoit les insignes de chevalier de la Légion d'honneur des mains d'André Duroméa, Maire du Havre[6].En 2000, Dominique Frelaut reçoit les insignes d’officier de l’ordre National du Mérite des mains d'Émile Zuccarelli, ministre de la Fonction Publique.

Détail des mandats

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Mandats locaux

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Mandats nationaux

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Notes et références

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  1. Adeline Daboval, « Colombes en deuil après la mort de son ancien maire (PCF) Dominique Frelaut : L’élu est décédé lundi à l’âge de 90 ans. Il sera inhumé vendredi dans la ville qu’il a dirigée pendant 36 ans, jusqu’en 2001. Elus et habitants lui rendent un hommage unanime », Le Parisien, édition des Hauts-de-Seine,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Fervent militant communiste, il avait dirigé la mairie de 1965 à 2001 avant de siéger un mandat de plus dans l’opposition, de 2001 à 2008, quand Nicole Gouéta lui avait ravi le siège. Fraiseur aux usines Chausson et syndicaliste, Dominique Frelaut avait aussi été député ».
  2. Lieux de naissance et décès trouvés dans la base MatchId des fichiers de décès en ligne du Ministère de l'Intérieur avec les données INSEE (consultation 17 janvier 2020)
  3. a et b Gérard Le Puill, « Disparition. Dominique Frelaut, maire de Colombes, est parti », sur humanite.fr, (consulté le ).
  4. a b c d et e Paul Boulland, « FRELAUT Dominique », sur maitron.fr.
  5. a et b « Assemblée nationale Dominique Frelaut », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  6. « Légion d'honneur pour Dominique Frelaut », sur humanite.fr, (consulté le ).

Liens externes

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