Conseil départemental

assemblée délibérante d'un département français (depuis mars 2015)

En France, le conseil départemental est l'assemblée délibérante d'un département, élue au suffrage universel dans le cadre des cantons. Avant le renouvellement des assemblées départementales de 2015, cette instance portait le nom de conseil général.

Étiquettes politiques des
présidents des conseils départementaux
après les élections départementales de 2021[1].

Il y a, en 2021, 95 conseils départementaux : un pour chaque département, dont Mayotte[2] qui est le plus récent[3], sauf la Martinique et la Guyane (collectivités uniques) et Paris. Ces conseils sont constitués de 4 058 conseillers. À ces conseils départementaux, il convient d'ajouter le Conseil de Paris (qui cumule les fonctions de conseil municipal et de conseil départemental) et le conseil de la métropole de Lyon (au statut particulier). Les conseils généraux de Martinique et de Guyane ont cessé d'exister le 18 décembre 2015 (date à laquelle ils ont été remplacés par les assemblées de Martinique et de Guyane). Il en a été de même pour les conseils départementaux de Corse du Sud et de Haute-Corse depuis le , date d'entrée en vigueur de la Collectivité de Corse ainsi que pour les conseils départementaux du Bas-Rhin et du Haut-Rhin, remplacés par la collectivité européenne d'Alsace le .

Histoire modifier

La loi du prescrit la création dans chaque département d'une assemblée composée de 36 membres élus : le conseil de département[4]. Celui-ci est supprimé par la loi du 14 frimaire an II (). Il est rétabli sous le nom de « conseil général de département » par la loi du 28 pluviôse an VIII ()[5]. Le nom de « conseil général » est à l'époque également utilisé à d'autres échelons territoriaux : « conseils généraux de commune », « conseils généraux de district »[6].

À partir de 1800, les conseillers généraux sont les membres du conseil général de département ; ils ne sont pas élus mais nommés par le gouvernement[7]. Après une tentative abandonnée de réforme à la fin de la Restauration, c'est en 1833 que les conseils généraux deviennent à nouveau des corps élus au suffrage censitaire[8]. L'élection au suffrage masculin intégral n'est instituée qu'après la loi du [9].

Le président de l'assemblée est à l'origine renouvelé chaque année. À partir de la loi du , le conseil général élit son président lors de chaque renouvellement des conseillers généraux. Sous le Régime de Vichy, les conseils généraux sont remplacés par des conseils départementaux dont les membres sont désignés par le gouvernement.

En 1970, Évelyne Baylet est la première femme présidente d'un conseil général (Tarn-et-Garonne)[10].

En 1973 est fondée par Jean Poirot, conseiller général du canton de Corcieux, L'Union des conseillers généraux de France.

Jusqu'à la loi de décentralisation du 2 mars 1982 (dite loi Defferre)[11], le préfet de département était à la fois le représentant de l'État dans le département et l'exécutif départemental, le président du conseil général n'ayant alors comme tâche que la présidence de l'assemblée départementale. Depuis 1982, le président du conseil général est l'organe exécutif du département[12].

En 2008, une loi oblige tout candidat aux élections cantonales à se présenter avec un candidat suppléant du sexe opposé[13],[14]. L'objectif est alors de féminiser les conseillers généraux, très majoritairement composés d'hommes. Toutefois, à l'issue des élections de 2008, les hommes représentent toujours 87,7 % des conseillers généraux.

En 2015, les conseils généraux deviennent des conseils départementaux[15],[16]. Dans le même temps, le renouvellement jusqu'alors triennal devient intégral et le scrutin binominal est introduit. L'obligation à la suite de l'Acte III de la décentralisation de 2013 pour les candidats de se présenter au sein d'un binôme femme-homme fait qu'à l'issue des élections de 2015, les conseils départementaux sont composés à 50 % de femmes pour la première fois.

Composition modifier

Les conseillers départementaux sont élus au suffrage universel direct pour six ans dans le cadre d'un scrutin majoritaire binominal à deux tours : deux conseillers, une femme et un homme, sont élus ensemble dans chaque canton.

Fonctionnement modifier

Président du conseil départemental modifier

Lors de sa première réunion qui suit son renouvellement, le conseil départemental élit son président parmi ses membres. L'élection a lieu à la majorité absolue des membres du conseil aux deux premiers tours de scrutin, à la majorité relative au troisième tour[17].

Le président est l'organe exécutif du conseil départemental[18] :

  • il ordonne les dépenses et impute les recettes ;
  • il est chargé de l'administration ;
  • il gère le domaine du département et dispose à ce titre de pouvoirs de police ;
  • il dispose de prérogatives liées au code de l'action sociale et des familles ;
  • il intente des actions en justice au nom du département (avec l'accord du conseil départemental) et défend le département contre les actions intentées contre lui (avec l'accord de la commission permanente) ;
  • il peut recevoir certaines délégations du conseil départemental.

Commission permanente et vice-présidents modifier

Après l'élection du président, le conseil départemental fixe le nombre de membres de la commission permanente (dont fait de droit partie le président) et le nombre de vice-présidents (ce dernier nombre ne peut être supérieur à 30 % de l'effectif du conseil).

Les membres de la commission permanente autre que le président sont élus par le conseil en son sein au scrutin proportionnel de liste, dans le respect de la parité femmes-hommes.

Les vice-présidents font partie de la commission permanente. Ils sont élus par le conseil départemental au scrutin de liste majoritaire[19]. Le président du conseil départemental peut déléguer par arrêté certaines de ses prérogatives à un vice-président[20].

Indemnités modifier

Le président du conseil départemental perçoit une indemnité maximale[21] de 5 639,63  par mois[22].

Pour les vice-présidents, les membres de la commission permanente et les conseillers départementaux, l'indemnité maximale varie en fonction du nombre d'habitants du département[23] :

  • vice-président du conseil départemental : indemnité maximale de conseiller majorée de 40 %.
    • moins de 250 000 habitants : 2 178,06 
    • de 250 000 à 499 999 habitants : 2 722,58 
    • de 500 000 à 999 999 habitants : 3 267,09 
    • de 1 000 000 à 1 249 999 habitants : 3 539,35 
    • de plus de 1 250 000 habitants : 3 811,61 
  • membre de la commission permanente : indemnité maximale de conseiller majorée de 10 %.
    • moins de 250 000 habitants : 1 711,34 
    • de 250 000 à 499 999 habitants : 2 139,17 
    • de 500 000 à 999 999 habitants : 2 567,00 
    • de 1 000 000 à 1 249 999 habitants : 2 780,92 
    • de plus de 1 250 000 habitants : 2 994,84 
  • conseiller départemental :
    • moins de 250 000 habitants : 1 555,76  par mois ;
    • de 250 000 à 499 999 habitants : 1 944,70  par mois ;
    • de 500 000 à 999 999 habitants : 2 333,64  par mois ;
    • de 1 000 000 à 1 249 999 habitants : 2 528,11  par mois ;
    • de plus de 1 250 000 habitants : 2 722,58  par mois.

Compétences modifier

Les principales compétences du conseil départemental sont :

De plus, le conseil départemental participe au financement des services départementaux d'incendie et de secours (SDIS - sapeurs-pompiers).

La loi du relative aux libertés et responsabilités locales a engagé une nouvelle vague de décentralisation. Les conseils généraux se voient à cette occasion attribuer de nouvelles compétences en matière de :

  • transport : gestion du réseau routier national transféré en grande partie (devenu réseau routier départemental ou national d'intérêt local), gestion des ports maritimes de pêche et de commerce ;
  • action sociale : programmes de santé, utilisation d'un schéma gérontologique, suivi de l'élimination des déchets ménagers ;
  • logement : gestion du fonds solidarité pour le logement (FSL) et du fonds d'aide à l'énergie ;
  • éducation : recrutement et gestion du personnel TOS (techniques, ouvriers et de services) et restauration scolaire des collèges ;
  • culture : transferts de certains domaines patrimoniaux, archives départementales, musées, bibliothèques ; Schémas départementaux des enseignements artistiques.

Depuis la loi NOTRe du , des compétences du conseil départemental ont été transférées aux régions. À savoir :

  • le développement économique ;
  • le transport interurbain. Seule reste au conseil départemental la compétence transport des élèves handicapés.

Est supprimée par cette loi la clause générale de compétence qui permettait au conseil départemental d'intervenir dans tout domaine dès lorsqu'existe un intérêt public local[24].

Cependant, dans le cadre des compétences partagées, le conseil départemental conserve une compétence en matière de culture, sport, tourisme et éducation populaire. Pour exercer ces compétences partagées, il y a une obligation de créer un guichet unique avec les autres collectivités locales.

Exemple 1 : L'action sociale modifier

L'action sociale est dévolue au conseil départemental et s'appuie sur le code de l'action sociale et des familles. Il s'agit, en France, d'un ensemble de dispositions législatives et règlementaires sur l'action sociale et la famille.

La partie législative de ce code est parue au Journal officiel du , elle remplace l'ancien code de la famille et de l'action sociale, dont la première édition datait de 1938. Ce code « de la famille » règlementait tout ce qui touche à la famille, dont les aides sociales aux personnes.

Le nouveau code, reprend l'essentiel des textes du précédent code, mais les présente dans un ordre différent.

C'est à partir de ce code que sont établies les procédures de mise en place de l'aide sociale en France pour les citoyens. Ce code définit par exemple la protection de l'enfance.

Un type d'action sociale : la protection de l'enfance modifier

Parmi les actions sociales, le conseil départemental est chargé de la protection de l'enfance.

Le conseil départemental est responsable de la protection de l'enfance localement. Il est chargé d'apporter un soutien matériel, éducatif et psychologique :

  • aux enfants et à leur famille, confrontés à des difficultés risquant de mettre en danger la santé, la sécurité, la moralité de ces enfants ou de compromettre gravement leur éducation ou leur développement physique, affectif, intellectuel et social ;
  • aux majeurs de moins de 21 ans confrontés à des difficultés familiales, sociales et éducatives susceptibles de compromettre gravement leur équilibre[25].

Le conseil départemental réalise à cette fin :

  • des actions de prévention ;
  • le recueil et le traitement des signalements sur des enfants en danger ou risquant de l'être ;
  • l'accueil des enfants confiés par leurs parents ou par le juge des enfants[26].

Budget modifier

Liste des conseils départementaux modifier

Ce tableau liste les conseils départementaux de France, ainsi que les conseils fusionnés dans le cas de collectivité unique.

CodeNomRégion administrative
01AinAuvergne-Rhône-Alpes
02AisneHauts-de-France
03AllierAuvergne-Rhône-Alpes
04Alpes-de-Haute-ProvenceProvence-Alpes-Côte d'Azur
05Hautes-AlpesProvence-Alpes-Côte d'Azur
06Alpes-MaritimesProvence-Alpes-Côte d'Azur
07ArdècheAuvergne-Rhône-Alpes
08ArdennesGrand Est
09AriègeOccitanie
10AubeGrand Est
11AudeOccitanie
12AveyronOccitanie
13Bouches-du-RhôneProvence-Alpes-Côte d'Azur
14CalvadosNormandie
15CantalAuvergne-Rhône-Alpes
16CharenteNouvelle-Aquitaine
17Charente-MaritimeNouvelle-Aquitaine
18CherCentre-Val de Loire
19CorrèzeNouvelle-Aquitaine
21Côte-d'OrBourgogne-Franche-Comté
22Côtes-d'ArmorBretagne
23CreuseNouvelle-Aquitaine
24DordogneNouvelle-Aquitaine
25DoubsBourgogne-Franche-Comté
26DrômeAuvergne-Rhône-Alpes
27EureNormandie
28Eure-et-LoirCentre-Val de Loire
29FinistèreBretagne
30GardOccitanie
31Haute-GaronneOccitanie
32GersOccitanie
33GirondeNouvelle-Aquitaine
34HéraultOccitanie
35Ille-et-VilaineBretagne
36IndreCentre-Val de Loire
37Indre-et-LoireCentre-Val de Loire
38IsèreAuvergne-Rhône-Alpes
39JuraBourgogne-Franche-Comté
40LandesNouvelle-Aquitaine
41Loir-et-CherCentre-Val de Loire
42LoireAuvergne-Rhône-Alpes
43Haute-LoireAuvergne-Rhône-Alpes
44Loire-AtlantiquePays de la Loire
45LoiretCentre-Val de Loire
46LotOccitanie
47Lot-et-GaronneNouvelle-Aquitaine
48LozèreOccitanie
49Maine-et-LoirePays de la Loire
50MancheNormandie
51MarneGrand Est
52Haute-MarneGrand Est
53MayennePays de la Loire
54Meurthe-et-MoselleGrand Est
55MeuseGrand Est
56MorbihanBretagne
57MoselleGrand Est
58NièvreBourgogne-Franche-Comté
59NordHauts-de-France
60OiseHauts-de-France
61OrneNormandie
62Pas-de-CalaisHauts-de-France
63Puy-de-DômeAuvergne-Rhône-Alpes
64Pyrénées-AtlantiquesNouvelle-Aquitaine
65Hautes-PyrénéesOccitanie
66Pyrénées-OrientalesOccitanie
6AECollectivité européenne d'AlsaceGrand Est
69DRhôneAuvergne-Rhône-Alpes
70Haute-SaôneBourgogne-Franche-Comté
71Saône-et-LoireBourgogne-Franche-Comté
72SarthePays de la Loire
73SavoieAuvergne-Rhône-Alpes
74Haute-SavoieAuvergne-Rhône-Alpes
76Seine-MaritimeNormandie
77Seine-et-MarneÎle-de-France
78YvelinesÎle-de-France
79Deux-SèvresNouvelle-Aquitaine
80SommeHauts-de-France
81TarnOccitanie
82Tarn-et-GaronneOccitanie
83VarProvence-Alpes-Côte d'Azur
84VaucluseProvence-Alpes-Côte d'Azur
85VendéePays de la Loire
86VienneNouvelle-Aquitaine
87Haute-VienneNouvelle-Aquitaine
88VosgesGrand Est
89YonneBourgogne-Franche-Comté
90Territoire de BelfortBourgogne-Franche-Comté
91EssonneÎle-de-France
92Hauts-de-SeineÎle-de-France
93Seine-Saint-DenisÎle-de-France
94Val-de-MarneÎle-de-France
95Val-d'OiseÎle-de-France
971GuadeloupeGuadeloupe
974La RéunionLa Réunion
976MayotteMayotte

Listes des membres composants les exécutifs des Conseils départementaux en 2024 modifier

DépartementPrésidenceVice-présidences
Ain - 01Jean Deguerry, président du Conseil départemental de l'Ain1ère Vice-présidente chargée de la Démographie médicale et de l'Autonomie (personnes âgées et personnes handicapées).

2ème Vice-président chargé de l'Agriculture, de la Préservation de la biodiversité et des Ressources (eau, air, sol et forêts) et de l'Environnement.

3ème Vice-présidente chargée de la Jeunesse, des Collèges, de l'Éducation et de l'Enseignement supérieure.

4ème Vice-président chargé des Travaux, des Bâtiments et des Moyens généraux.

5ème Vice-présidente chargée de l'Enfance et de la Famille.

6ème Vice-président chargé de l'Économie, du Pacte PME et des Affaires transfrontalières et européennes.

7ème Vice-présidente chargée des Ressources humaines et des Sports.

8ème Vice-président chargé des Routes et des Mobilités.

9ème Vice-présidente chargée de l'Insertion, de l'Emploi, de l'Habitat et du Logement.

10ème Vice-président chargé de la Contractualisation et de l'Aménagement du territoire.

11ème Vice-présidente chargée du Tourisme, du Patrimoine et de la Culture.


Conseiller délégué à la Sécurité

Conseiller délégué à la Montagne de l'Ain

Aisne - 02Nicolas Fricoteaux, président du Conseil départemental de l'Aisne1ère Vice-présidente chargée de la Transition écologique et du Développement durable.

2ème Vice-président chargé la Ruralité et de la Solidarité territoriale.

3ème Vice-présidente chargée de l'Insertion et du Retour à l'emploi, de la Famille et de la Protection de l'enfance.

4ème Vice-président chargé de l'Habitat et de la Stratégie logement.

5ème Vice-présidente chargée des Sports et Terre de jeux.

6ème Vice-président chargé de la Transition et de la Stratégie numérique.

7ème Vice-présidente chargée des Collèges, de la Jeunesse, de la Citoyenneté et de la Mémoire.

8ème Vice-président chargé de l'Attractivité et du Tourisme.

9ème Vice-présidente chargée de l'Autonomie, du Grand Âge et du Handicap.

10ème Vice-président chargé de l'Action culturelle et le Patrimoine.

11ème Vice-présidente chargée de l'Administration générale et du Budget.

12ème Vice-président chargé des Équipements départementaux et des Infrastructures.

Allier - 03Claude Riboulet, Président du Conseil départemental de l'Allier1er Vice-président chargé de l'Aménagement et Partenariats territoriaux.

2ème Vice-présidente chargée de l'Attractivité des patrimoines naturels, des Activités de pleine Nature, des mobilités douces et des Grands Projets afférents.

3ème Vice-président chargé du Numérique et du Développement durable.

4ème Vice-présidente chargée de la Culture et du Patrimoine.

5ème Vice-président chargé des Collèges et des Transports (des élèves en situation de Handicap).

6ème Vice-présidente chargée des Personnes âgées.

7ème Vice-président chargé de l'Habitat et de la Rénovation énergétique.

8ème Vice-présidente chargée de l'Insertion et de l'Emploi.

9ème Vice-président chargé des Ressources humaines, de l'Administration générale et des Bâtiments départementaux.

10ème Vice-présidente chargée des Personnes en situation de Handicap, des Politiques de Prévention et Référente territoriale pour la Santé et l'Offre de soins de santé dans le Bassin de Vichy.

Alpes-de-Haute-Provence - 04en coursen cours

Notes et références modifier

  1. Paris est une collectivité à statut particulier exerçant les compétences à la fois d'une commune et d'un département : le parti indiqué est ici celui de la maire de Paris.
    La métropole de Lyon exerce les compétences d'un département : le parti indiqué est ici celui du président du conseil de la métropole.
    La Martinique est une collectivité territoriale unique : le parti indiqué est ici celui du président du conseil exécutif.
    La Guyane est une collectivité territoriale unique : le parti indiqué est ici celui du président de l'assemblée de Guyane.
  2. Article LO 6130-1 du code général des collectivités territoriales.
  3. Il a accédé à ce statut le 31 mars 2011 et exerce en même temps les compétences d'un conseil régional.
  4. [PDF] « Loi du 22 décembre 1789 relative à la constitution des assemblées primaires et des assemblées administratives », La décentralisation (1789 - 2010), sur assemblee-nationale.fr, Assemblée nationale (consulté le ).
  5. Voir notamment l'article 2 de la [PDF] loi du 28 pluviôse an VIII : « Il y aura dans chaque département un préfet, un conseil de préfecture, et un conseil général de département lesquels rempliront les fonctions exercées maintenant par les administrations et commissaires de département ».
  6. Voir Daniel Rome, [PDF] Les institutions administratives de la France de 1789 à 1800, Société française, no 29, octobre, novembre, décembre 1988, Université de Bourgogne.
  7. [PDF] Les conseillers généraux du Tarn, Archives départementales du Tarn, consulté le .
  8. Une démocratie locale émancipée : des élus disponibles, légitimes et respectés, site du Sénat, consulté le .
  9. Histoire des départements - Les Départements en 10 dates clés, Assemblée des départements de France, consulté le .
  10. Les femmes et le pouvoir sur le site du Sénat.
  11. Loi n° 82-213 du 2 mars 1982 relative aux droits et libertés des communes, des départements et des régions sur Légifrance.
  12. Marie-Ange Grégory et Thomas Procureur, « La construction des exécutifs départementaux : retour sur le “troisième tour” des élections départementales », Revue française d'administration publique, no 154,‎ , p. 407-421 (lire en ligne).
  13. Loi no 2008-175 du 26 février 2008 facilitant l'égal accès des femmes et des hommes au mandat de conseiller général
  14. article L 221 du code électoral.
  15. Legifrance, « LOI no  2013-403 du 17 mai 2013 relative à l'élection des conseillers départementaux, des conseillers municipaux et des conseillers communautaires, et modifiant le calendrier électoral », sur legifrance.gouv.fr (consulté le ) - Les mots conseil général sont remplacés par les mots conseil départemental.
  16. Legifrance, « Code général des collectivités territoriales - Article L3121-1 », sur legifrance.gouv.fr (consulté le ) - Il y a dans chaque département un conseil départemental.
  17. Art. L3122-1 du Code général des collectivités territoriales
  18. Art. L3221-1 du Code général des collectivités territoriales.
  19. Art. L3122-5 du Code général des collectivités territoriales
  20. Art. L3221-3 du Code général des collectivités territoriales.
  21. L'assemblée délibérante peut voter des indemnités inférieures à ces plafonds
  22. « Le régime indemnitaire des élus | collectivites-locales.gouv.fr », sur www.collectivites-locales.gouv.fr (consulté le )
  23. Circulaire du 9 octobre 2008 fixant les indemnités maximales des élus locaux au 1er octobre 2008.
  24. « Qu'est-ce que la clause générale de compétence ? », sur vie-publique.fr (consulté le )
  25. « Art. L221-1 du code de l'action sociale et des familles », sur www.legifrance.gouv.fr (consulté le )
  26. Ministère de la Santé et de la Prévention et Ministère de la Santé et de la Prévention, « Protection de l'enfance », sur Ministère de la Santé et de la Prévention, (consulté le )

Voir aussi modifier

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Articles connexes modifier