Coglès

ancienne commune française d'Ille-et-Vilaine

Coglès (prononcé [kɔɡl], comme Cogles) est une ancienne commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine, en région Bretagne, peuplée de 637 habitants[Note 1]. Elle a fusionné le avec Montours et La Selle-en-Coglès pour former la commune des Portes-du-Coglais.

Coglès
Coglès
La mairie annexe.
Blason de Coglès
Blason
Administration
PaysDrapeau de la France France
RégionBretagne
DépartementIlle-et-Vilaine
ArrondissementFougères-Vitré
IntercommunalitéCouesnon Marches de Bretagne
StatutCommune déléguée
Maire délégué
Mandat
Thierry Malle
2020-2026
Code postal35460
Code commune35083
Démographie
GentiléCoglais
Population637 hab. (2020 en diminution de -2.3 % par rapport à 2015)
Densité37 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 27′ 35″ nord, 1° 21′ 51″ ouest
AltitudeMin. 70 m
Max. 142 m
Superficie17,21 km2
Élections
DépartementalesAntrain
Historique
Fusion
Commune(s) d'intégrationLes Portes du Coglais
Localisation
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Coglès
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Coglès
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Coglès
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Coglès

Géographie

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Localisation

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La commune de Coglès est située à 52 km au nord-est de Rennes et à 25 km au sud du Mont-Saint-Michel dans le pays de Fougères, en bordure de la Normandie.

Les communes limitrophes sont Montanel, Argouges, Carnet dans le département de la Manche et Le Ferré, Montours, La Selle-en-Coglès, Saint-Brice-en-Coglès, Tremblay, Saint-Ouen-la-Rouërie en Ille-et-Vilaine.

Toponymie

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Le nom de la localité est attesté sous les formes Ecclesia de Cogles en 1158, ecclesia Coglarum en 1170, Cogles en 1283[1].

La paroisse de Coglès fut appelée, jusqu'à la Révolution française, Saint-Jean-de-Coglès, du fait de son saint patron, saint Jean le Baptiste.

Histoire

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Ancien pagus de la cité des Redones (cacographie antique Riedones), Coglès est le chef-lieu de l'antique circonscription du Coglais dont faisaient partie les paroisses du Châtellier, de Montours, de Saint-Brice-en-Coglès, de Saint-Étienne-en-Coglès, de Saint-Germain-en-Coglès, et de La Selle-en-Coglès

Dès le XIe siècle, cette paroisse s'appelait Coglès, et avait le titre de fief. Elle dépendait de l'abbaye de Saint-Melaine de Rennes, qui y possédait un prieuré. Geoffroy, baron de Fougères, donna en 1204, sa terre de Coglès, à son oncle tuteur, Guillaume l'Angevin, pour le remercier d'avoir administré ses domaines. Les seigneurs de Coglès tirent bien entendu leur nom de la paroisse de Coglès où ils avaient leur château, édifié dans le bois de Gâtines au lieu-dit le Châtel où l'on voyait une ancienne motte féodale portant le nom de Motte-au-Seigneur.

Coglès, capitale du Coglais, était situé à un carrefour de plusieurs voies de communication. Le vicomte Le Bouteiller signale une voie romaine de Nantes à Avranches se prolongeant vers le nord à l'est de Saint-Brice-en-Coglès et en gagnant Coglès pour se diriger vers Saint-James-de-Beuvron.

Politique et administration

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Liste des maires

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Liste des maires
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
Les données manquantes sont à compléter.
??Joseph Morazin[2]  
(maire en 1981)juillet 1993
(décès)
Yves Ferrand de La Conte[3] Exploitant agricole
Croix de guerre 1939-1945, officier du Mérite agricole
septembre 1993juin 1995Guy Morazin Agriculteur
juin 1995avril 2014Catherine VillerbuDVDCultivatrice
avril 2014décembre 2016Aymar de Gouvion-Saint-Cyr[4]LRJuriste

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[5]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[6],[Note 2].

En 2020, la commune comptait 637 habitants, en diminution de −2,3 % par rapport à 2015 (Ille-et-Vilaine : 5,31 %, France hors Mayotte : 2,49 %).

           Évolution de la population  [modifier]
179318001806182118311836184118461851
1 5691 4561 3161 4151 4031 3041 2621 2861 252
185618611866187218761881188618911896
1 3001 3041 3101 2501 2821 2511 2071 1511 058
190119061911192119261931193619461954
983969949900914889870870819
196219681975198219901999200520102015
856795730652609566604650652
2018--------
657--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[7] puis Insee à partir de 2006[8].)
Histogramme de l'évolution démographique

Activité, manifestations et label

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En 2003, la commune a obtenu le label Communes du patrimoine rural de Bretagne pour la richesse de son patrimoine architectural et paysager[réf. nécessaire].

Économie

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Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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  • Église Saint-Jean-Baptiste (XIIe, XVIIe et XVIIIe siècles).
  • Manoir des Longrais (XVIe et XVIIIe siècles). La tour-fuie renferme l'escalier et dans la partie supérieure, un colombier avec sa fenêtre d'envol pour les pigeons[9].
  • Manoir de La Bretonnière (XVIIe siècle). Le manoir de la Bretonnière est un édifice bâti au XVe et au XVIIe siècle. Il est orné d'une tourelle carrée percée d'étroites meurtrières, d'un porche et d'un cadran solaire. Au premier étage, une pièce en avancée est supportée par d'élégants piliers.
  • Manoir de La Bouverie (XVIIe – XIXe siècle).
  • Chêne remarquable au lieu-dit la Potelais, de 8,40 m de circonférence[10].

Personnalités liées à la commune

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Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Population municipale 2020.
  2. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.

Références

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  1. « Étymologie et Histoire de Coglès », infobretagne (consulté le )
  2. Père de Guy Morazin.
  3. https://www.legifrance.gouv.fr/jo_pdf.do?id=JORFTEXT000000850614
  4. « Aymar de Gouvion Saint-Cyr, nouveau maire de Coglès, Ouest-France, 7 avril 2014.
  5. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
  6. Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
  7. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  8. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006200720082009201020112012201320142015201620172018.
  9. Christel Douard et Jean Kerhervé, Manoirs : Une histoire en Bretagne, Châteaulin, Locus Solus, , 215 p. (ISBN 978-2-36833-338-9), p. 101.
  10. « Le vénérable chêne de La Gaudinière, Coglès (Ille-et-Vilaine) », sur Krapo arboricole, (consulté le ).