Championnats d'Europe de cyclisme sur route 2019

Les championnats d'Europe de cyclisme sur route 2019 ont lieu du 7 au à Alkmaar aux Pays-Bas[1]. Au total treize titres sont décernés, sept en contre-la-montre et six en course en ligne. Par rapport à l'édition précédente, l'épreuve du relais mixte est ajoutée[2]. L'organisation des championnats est attribuée en janvier 2019 par l'Union européenne de cyclisme[3]. C'est la troisième fois après 2006 et 2012 que les Pays-Bas accueillent la compétition. Le parcours devrait emprunter des secteurs pavés[4].

Championnats d'Europe de cyclisme sur route 2019
Généralités
SportCyclisme sur route
Organisateur(s)UEC
Éditions25e
Lieu(x) Alkmaar
DateDu 7 au
Épreuves13
Site web officieluec.ch

Navigation

L'allemande Lisa Klein est la seule participante à avoir obtenu trois médailles lors de ces championnats : la médaille d'argent lors du relais mixte et du contre-la-montre élite, la médaille de bronze lors de la course en ligne élite. Trois cyclistes ont obtenu deux médailles : la néerlandaise Amy Pieters, titrée sur le relais mixte et la course en ligne élite ; l'italien Edoardo Affini, troisième du relais mixte et du contre-la-montre élite ; l'italien Andrea Piccolo, 1er du contre-la-montre et 3e de la course en ligne chez les juniors.

Présentation modifier

Choix de la ville organisatrice modifier

L'organisation avait été initialement attribuée à Annecy, en France, mais les organisateurs souhaitaient des dates différentes en raison de la saison touristique très occupée du mois d'août et ont finalement annulé. L'UEC a ensuite demandé à la province néerlandaise de Drenthe d'organiser ces championnats d’Europe, après que leur candidature d'organiser les championnats du monde eut été rejetée[5]. En janvier 2019, il restait plusieurs villes néerlandaises dans la course, mais les candidatures se sont retirées l'une après l'autre. Il n'y avait pas assez de soutien à Emmen, Ede était occupée à organiser les championnats nationaux cette année et Den Bosch a déclaré qu'elle n'avait jamais été candidate officielle[6]. En février, Alkmaar était la seule ville restante, après quoi l'organisation lui fut définitivement attribuée le 25 mars[7].

Système de sélection modifier

Le système de sélection dépend des catégories et des épreuves[8].

Course en ligne - hommes élite modifier

La nation hôte peut aligner huit coureurs. Pour les autres nations, le quota dépend d'un classement cumulé, qui combine le classement mondial UCI par nations et le classement UCI Europe Tour par nations. La nation hôte est retirée du classement. Les 10 premières nations peuvent aligner huit coureurs, les 10 suivantes six, les 10 suivantes 4, les dix suivantes 2 et les autres nations peuvent aligner un coureur. Les quotas non utilisés seront redistribués (un par pays) aux nations classées à la 11e place ou au-delà.

Course en ligne - femmes élite modifier

La nation hôte peut aligner huit coureuses. Pour les autres nations, le quota dépend du classement UCI par nations. La nation hôte est retirée du classement. Les 5 premières nations peuvent aligner huit coureuses, les 5 suivantes six, les 10 suivantes 4, les vingt suivantes 2 et les autres nations peuvent aligner une cycliste. Les quotas non utilisés seront redistribués (un par pays) aux nations classées à la 11e place ou au-delà.

Course en ligne - espoirs et juniors modifier

Chaque nation peut aligner six concurrent(e)s. Dans les catégories espoirs, un(e) cycliste ayant déjà participé à une course élite lors d'un précédent championnat d'Europe ne peut pas s'engager.

Contre-la-montre individuel modifier

Chaque nation peut aligner deux concurrent(e)s. Dans les catégories espoirs, un(e) cycliste ayant déjà participé à une course élite lors d'un précédent championnat d'Europe ne peut pas s'engager.

Relais mixte modifier

Chaque nation doit aligner trois hommes et trois femmes. Les hommes partent en premier.

Parcours modifier

Le contre-la-montre est tracé sur un circuit de 22,4 kilomètres. Le relais mixte se déroule sur le parcours des contre-la-montre individuels. Le parcours de la course en ligne est tracé sur un circuit de 11,5 kilomètres. À chaque tour, un secteur pavé de 1100 mètres est placé juste avant la ligne d'arrivée. Deux bandes de roulement, avec des pavés de ville, encadrent le secteur pavé. Les élites hommes ont un parcours de 46,16 kilomètres à effectuer avant de rentrer sur le circuit[8],[9].

Programme modifier

Le programme est le suivant[10] :

DateHoraireÉpreuveDistanceTours
Mercredi 7 août09:00Femmes juniors - contre-la-montre individuel22,4 km
11:15Hommes juniors - contre-la-montre individuel22,4 km
14:30Élites - Relais mixte44,8 km2
Jeudi 8 août09:00Femmes espoirs - contre-la-montre individuel22,4 km
10:45Femmes élites - contre-la-montre individuel22,4 km
12:45Hommes espoirs - contre-la-montre individuel22,4 km
15:00Hommes élites – contre-la-montre individuel22,4 km
Vendredi 9 août09:00Femmes juniors - course en ligne69,0 km6
12:00Femmes espoirs – course en ligne92,0 km8
16:00Hommes juniors - course en ligne115,0 km10
Samedi 10 août09:00Hommes espoirs – course en ligne138,0 km12
13:00Femmes élites – course en ligne115,0 km10
Dimanche 11 août11:30Hommes élites – course en ligne172,6 km11 + 1[11]

Prix modifier

L'UEC attribue des primes lors des différentes épreuves[8].

RangHommes élitesFemmes élitesHommes U23Femmes U23Hommes juniorsFemmes juniorsTotal
Courses en ligne16 000 6 000 2 000 2 000 700 700 17 400 
24 200 4 200 1 400 1 400 490 490 12 180 
32 400 2 400 800 800 280 280 6 960 
Total12 600 12 600 4 200 4 200 1 470 1 470 36 540 
Contre-la-montre13 000 3 000 1 000 1 000 300 300 12 267 
22 100 2 100 700 700 210 210 6 020 
31 200 1 200 400 400 120 120 3 440 
Total6 300 6 300 2 100 2 100 630 630 18 060 
Total18 900 18 900 6 300 6 300 2 100 2 100 54 600 

Podiums modifier

Hommes modifier

CompétitionsOrArgentBronze
Hommes - élites
Course en ligne Elia Viviani Yves Lampaert Pascal Ackermann
Contre-la-montre Remco Evenepoel Kasper Asgreen Edoardo Affini
Hommes - Espoirs
Course en ligne Alberto Dainese Niklas Larsen Rait Ärm
Contre-la-montre Johan Price-Pejtersen Mikkel Bjerg Stefan Bissegger
Hommes - Juniors
Course en ligne Andrii Ponomar Maurice Ballerstedt Andrea Piccolo
Contre-la-montre Andrea Piccolo Lars Boven Enzo Leijnse

Femmes modifier

CompétitionsOrArgentBronze
Femmes - élites
Course en ligne Amy Pieters Elena Cecchini Lisa Klein
Contre-la-montre Ellen Van Dijk Lisa Klein Lucinda Brand
Femmes - Espoirs
Course en ligne Letizia Paternoster Marta Lach Lonneke Uneken
Contre-la-montre Hannah Ludwig Maria Novolodskaya Elena Pirrone
Femmes - Juniors
Course en ligne Ilse Pluimers Sofie van Rooijen Kristina Nenadovic
Contre-la-montre Shirin van Anrooij Aigul Gareeva Wilma Olausson

Mixte modifier

CompétitionsOrArgentBronze
Contre-la-montre relais Pays-Bas
Koen Bouwman
Bauke Mollema
Ramon Sinkeldam
Floortje Mackaij
Riejanne Markus
Amy Pieters
Allemagne
Marco Mathis
Jasha Sütterlin
Justin Wolf
Lisa Brennauer
Lisa Klein
Mieke Kröger
Italie
Edoardo Affini
Manuele Boaro
Davide Martinelli
Vittoria Guazzini
Elisa Longo Borghini
Silvia Valsecchi

Résultats détaillés modifier

Hommes élites - Course en ligne modifier

Favoris modifier

Devant son public et auteur de 11 victoires cette année, dont une étape du Tour de France, Dylan Groenewegen (Pays-Bas) est considéré comme le grand favoris. Trois autres participants ont gagné au moins un sprint sur les Grands Tours cette saison. Il s'agit de Pascal Ackermann (Allemagne), vainqueur de deux étapes et du classement par points sur le Tour d'Italie, et double vainqueur sur le récent Tour de Pologne, Elia Viviani (Italie), gagnant d'une étape du Tour de France et de la RideLondon-Surrey Classic, et Arnaud Démare (France), qui a levé les bras sur le Tour d'Italie et le récent Tour de Wallonie[12]. Sam Bennett (Irlande), Alexander Kristoff (Norvège), titré il y a deux ans, Jasper Philipsen (Belgique), Luka Mezgec (Slovénie) et Mark Cavendish (Grande-Bretagne) peuvent également prétendre à une médaille[13].

Récit de la course modifier

Des bordures se produisent sous l'effet du vent dans les premiers kilomètres de course : le peloton explose en six groupes. Les deux premières parties du peloton se rejoignent lors du deuxième des 11 tours du circuit. On retrouve alors 66 coureurs en tête de la course. Tim Merlier (Belgique) est le principal coureur piégé. Alexander Kristoff (Norvège) est victime d'une crevaison à plus de 77 km de l'arrivée et parvient à rentrer dans le peloton à 71,8 km du but.

Les italiens accélèrent le rythme du peloton, des cassures apparaissent à moins de 64 km de l'arrivée. Arnaud Démare (France) glisse sur une bande blanche et déchausse à 62,8 km de l'arrivée[14], ce qui l'empêche de figurer dans le groupe qui se détâche quelques hectomètres plus loin. 11 coureurs sont alors à l'avant : Matteo Trentin, Elia Viviani, Davide Cimolai, Simone Consonni (Italie), Pascal Ackermann, Rüdiger Selig (Allemagne), Florian Sénéchal (France), Sebastian Langeveld (Pays-Bas), Christopher Lawless (Grande-Bretagne), Luka Mezgec (Slovénie) et Erik Baška (Slovaquie). Kasper Asgreen (Danemark) parvient à le rejoindre à 61,5 km de la ligne. Les belges Yves Lampaert, puis Jasper Philipsen vont sortir du second groupe, mais seul Lampaert parviendra à rentrer sur la tête de course, à 60,3 km de l'arrivée. Le groupe de tête franchit la ligne d'arrivée avec 4 secondes d'avance sur Philipsen et 19 sur le deuxième groupe, mené par la Norvège.

Philipsen se met dans le rouge et est repris par le deuxième groupe. Alors que les Pays-Bas viennent eux aussi prendre part à la poursuite, l'écart est de 29 secondes à 54 km du but. L'avance du groupe de tête va ensuite diminuer, avant de remonter à 35 secondes 4 km plus loin. L'écart va osciller autour de cette marque pendant de nombreux kilomètres, puis se stabiliser autour des 30 secondes à 44 km de l'arrivée. Le groupe de chasse possède 21 secondes de retard à la fin du 8e tour, l'écart se stabilise ensuite autour des 20 secondes. Cimolai est distancé à 27,4 km de l'arrivée.

Viviani, Ackermann et Lampaert s'extirpent du groupe de tête 600 m plus loin. A 24,5 km de l'arrivée, le trio possède 16 secondes d'avance sur leurs ex-compagnons de fugue et 30 sur le groupe Groenewegen. Le groupe de poursuivants est repris à la fin du secteur pavé, avec 22 secondes de retard sur le trio de tête. L'écart est de 40 secondes sur la ligne, puis de 49 secondes à 20 km de l'arrivée. La poursuite est alors mené par les Pays-Bas et la Grande-Bretagne, puis Florian Sénéchal et les norvégiens. L'écart grimpe à 58 secondes à 14,4 km du but. Le peloton franchit la ligne avec 48 secondes de retard. Les néerlandais ramènent le peloton à 35 secondes du trio de tête à 5,5 km de l'arrivée. Dylan Van Baarle (Pays-Bas) s'écarte à environ 4 km de l'arrivée, le peloton stoppe la poursuite.

Yves Lampaert attaque à 3,6 km de l'arrivée. Elia Viviani laisse Pascal Ackermann faire l'effort durant 300 m, avant de laisser l'allemand sur place et d'aller rejoindre Lampaert. Le belge lance le sprint à 200 m de la ligne, mais Viviani le dépasse s'impose largement. Ackermann s'empare de la médaille de bronze, 9 secondes après le vainqueur. Alexander Kristoff règle le sprint du peloton, avec 33 secondes de retard[15],[16],[17].

Classement modifier

CoureurPaysTemps
1Elia Viviani Italieenh 30 min 52 s
2Yves Lampaert Belgique+s
3Pascal Ackermann Allemagnes
4Alexander Kristoff Norvège33 s
5Michael Mørkøv Danemark33 s
6Sam Bennett Irlande33 s
7Matteo Trentin Italie33 s
8Luka Mezgec Slovénie33 s
9Arnaud Démare France33 s
10Rüdiger Selig Allemagne33 s

Hommes élites - Contre-la-montre modifier

Favoris modifier

Plusieurs concurrents ont remporté le contre-la-montre de leur dernier championnat national : Alex Dowsett (Grande-Bretagne), Stefan Küng (Suisse), Jos Van Emden (Pays-Bas), Kasper Asgreen (Danemark), Filippo Ganna (Italie), Jan Bárta (République Tchèque), Tobias Ludvigsson (Suède, en 2018), Matthias Brändle (Autriche), Ján Andrej Cully (Slovaquie) et Òscar Cabanas (Andorre). Les belges Yves Lampaert, vainqueur du dernier contre-la-montre du Tour de Suisse et 2e aux championnats de Belgique, et Remco Evenepoel, titré l'an passé aux championnats du monde juniors et 3e des championnats de Belgique en 2019, sont également présents.

Classement modifier

CoureurPaysTemps
1Remco Evenepoel Belgiqueen24 min 55 s 19
2Kasper Asgreen Danemark+19 s
3Edoardo Affini Italie21 s
4Stefan Küng Suisse21 s
5Alex Dowsett  Grande-Bretagne22 s
6Filippo Ganna Italie23 s
7Yves Lampaert Belgique29 s
8Jos Van Emden Pays-Bas31 s
9Martin Toft Madsen Danemark40 s
10Sebastian Langeveld Pays-Bas59 s

Femmes élites - Course en ligne modifier

L'équipe des Pays-Bas.

Favorites modifier

Tenante du titre, Marta Bastianelli (Italie), auteure en 2019 de 8 victoires dont le Tour de Drenthe et le Tour des Flandres, visera à nouveau le maillot étoilé. A domicile, l'équipe des Pays-Bas sera favorite : les sprinteuses Lorena Wiebes, 12 victoires cette saison dont la RideLondon-Classique, et Kirsten Wild seront à surveiller, tout comme Marianne Vos, gagnante notamment de quatre étapes du dernier Giro et titrée il y a deux ans. La pistard Lotte Kopecky (Belgique)[18], Amalie Dideriksen (Danemark), sacrée championne du monde au Qatar, Roxane Fournier (France) et la championne d'Allemagne Lisa Brennauer sont aussi présentes[19].

Récit de la course modifier

Klein, Cecchini et Pieters.
Amy Pieters.
Elena Cecchini.
Lisa Klein.

Les néerlandaises profitent du vent pour faire créer des bordures dès le début de la course. Le premier peloton est rapidement composé de 39 coureuses. Amalie Dideriksen (Danemark) et Ellen Van Dijk (Pays-Bas) font partie des principales piégées. Alors que l'écart entre les deux peloton est d'une minute 24 secondes, le premier groupe explose à nouveau, en deux parties, sur la fin du deuxième tour. Le groupe de tête est composé de 15 concurrentes : Chantal Blaak, Lucinda Brand, Amy Pieters, Demi Vollering, Lorena Wiebes (Pays-Bas), Elena Cecchini, Tatiana Guderzo, Elisa Longo Borghini (Italie), Lisa Brennauer, Romy Kasper, Lisa Klein (Allemagne), Anna Henderson (Grande-Bretagne), Aude Biannic (France), Christine Majerus (Luxembourg) et Susanne Andersen (Norvège). Il possède à 93 km de l'arrivée 25 secondes d'avance sur le deuxième groupe et 1 minute 31 sur le peloton des piégées. Le groupe de chasse, mené par les espagnoles, passe sur la ligne avec 35 secondes de retard, le peloton avec 1 minute 45.

Le deuxième groupe est ensuite mené par l'Italie et la Belgique, tandis que les Pays-Bas sont toujours en tête du premier groupe. L'écart oscille autour des 20 secondes. Lotte Kopecky (Belgique) et Katarzyna Wilkos (Pologne) chutent au début du secteur pavé du troisième tour. L'ensemble du deuxième groupe, excepté Kopecky et Wilkos, vont réussir à rentrer sur le groupe de tête dans le début du tour suivant. Amy Pieters s'échappe à 76,9 km de l'arrivée, suivi par Lisa Klein et Elena Cecchini.

Le trio possède 20 secondes d'avance sur le peloton à 74 km du but. L'écart va vite grandir, il passe au-delà de la minute deux kilomètres plus loin. Tandis que Lotte Kopecky a fait son retour dans le peloton, l'écart est de 2 minutes 13 lors du passage sur la ligne. Lucinda Brand, puis Aude Biannic vont tenter de lancer une contre-attaque, sans succès. L'avance du trio de tête va se stabiliser autour des 2 minutes. Marianne Vos (Pays-Bas) accélère à son tour à plus de 61 km de l'arrivée, sans plus de succès. L'écart va ensuite remonter, il est de 2 minutes 19 sur la ligne, tandis que le deuxième peloton est pointé à 3 minutes 37 secondes. Après plusieurs nouvelles attaques sans succès, notamment des néerlandaises, l'équipe de Grande-Bretagne prend en charge la poursuite, le retard de peloton se stabilise autour des 2 minutes, avant de remonter sur la fin de ce 6e tour, à 2 minutes 20 sur la ligne. Les britanniques vont ensuite réduire de nouveau l'écart d'une dizaine de secondes. L'avance va se stabliser autour de 2 minutes à 39 km du but. L'écart est de 1 minute 39 sur la ligne. L'équipe de Belgique va participer à la poursuite à environ 33 km de l'arrivée, mais ne parvient pas à réduire le retard du peloton. Le trio de tête va même reprendre provisoirement 10 secondes.

Les Pays-Bas vont alors prendre en main la chasse sur la fin du 8e tour, conformément aux souhaits d'Amy Pieters, qui voulait mettre la pression sur ses deux rivales, pour éviter qu'elles attaquent ou qu'elles ne sautent des relais[20]. L'écart va chuter à 1 minute 23 à 20 km de la ligne, puis passe sous la minute à 15,7 km de l'arrivée. Les néerlandaises vont réduire l'écart à 40 secondes, avant de relâcher leur effort. La Belgique va prendre le relais, l'écart est de 44 secondes sur la ligne. Le trio de tête va ensuite reprendre du champ, leur avance passe au-delà de la minute à 7,8 km de l'arrivée.

Anna Henderson va attaquer quelques hectomètres plus loin, sans succès. Klein mène le trio de tête à la fin du secteur pavé, Pieters laisse une petite cassure pour inciter Cecchini à passer devant. L'italienne ne passe pas, c'est finalement la néerlandaise qui fait l'effort pour revenir rapidement dans la roue de l'allemande. Amy Pieters lance le sprint à 200 m de la ligne et s'impose nettement devant Elene Cecchini et Lisa Klein. Lorena Wiebes remporte le sprint du peloton devant Alice Barnes (Grande-Bretagne), à 25 secondes du trio de tête[21].

Classement modifier

CoureurPaysTemps
1Amy Pieters Pays-Basenh 56 min 3 s
2Elena Cecchini Italie+m.t
3Lisa Klein Allemagnem.t
4Lorena Wiebes Pays-Bas25 s
5Alice Barnes  Grande-Bretagne25 s
6Kirsten Wild Pays-Bas25 s
7Lisa Brennauer Allemagne25 s
8Susanne Andersen Norvège25 s
9Christine Majerus Luxembourg25 s
10Rasa Leleivyte Lituanie25 s

Femmes élites - Contre-la-montre modifier

Favorites modifier

Ellen Van Dijk (Pays-Bas) visera un 4e titre européen consécutif. Plusieurs conccurentes s'alignent avec un statut de championne nationale de la spécialité : Lisa Klein (Allemagne), Séverine Eraud (France), Anna Kiesenhofer (Autriche), Alice Barnes (Grande-Bretagne), Kelly Murphy (Irlande), Valeriya Kononenko (Ukraine), Anastasiia Pliaskina (Russie), Tereza Korvasová (République Tchèque), Rotem Gafinovitz (Israël), Tatsiana Sharakova (Biélorussie), Mia Radotić (Croatie), Liisi Rist (Estonie), Kataržina Sosna (Lituanie), Vita Heine (Norvège), Daniela Reis (Portugal) et Tatiana Jaseková (Slovaquie).

Classement modifier

CoureurPaysTemps
1Ellen Van Dijk Pays-Basen28 min 7 s 73
2Lisa Klein Allemagne+30 s
3Lucinda Brand Pays-Bas52 s
4Vita Heine Norvège54 s
5Anna Kiesenhofer Autrichemin 3 s
6Mieke Kröger Allemagnemin 7 s
7Hayley Simmonds  Grande-Bretagnemin 14 s
8Pernille Mathiesen Danemarkmin 15 s
9Alice Barnes  Grande-Bretagnemin 15 s
10Kelly Murphy Irlandemin 31 s

Hommes espoirs - Course en ligne modifier

Alberto Dainese.
CoureurPaysTemps
1Alberto Dainese Italieenh 8 min 53 s
2Niklas Larsen Danemark+m.t
3Rait Ärm Estoniem.t
4Stanislaw Aniolkowski Polognem.t
5Nils Eekhoff Pays-Basm.t
6Gerben Thijssen Belgiquem.t
7Stefan Bissegger Suissem.t
8Robin Froidevaux Suissem.t
9Michele Gazzoli Italiem.t
10Matthew Walls  Grande-Bretagnem.t

Hommes espoirs - Contre-la-montre modifier

CoureurPaysTemps
1Johan Price-Pejtersen Danemarken25 min 53 s 24
2Mikkel Bjerg Danemark+12 s
3Stefan Bissegger Suisse13 s
4Iver Johan Knotten Norvège22 s
5Andreas Leknessund Norvège31 s
6Daan Hoole Pays-Bas38 s
7Kevin Geniets Luxembourg39 s
8Jakub Otruba Tchéquie43 s
9Ilan Van Wilder Belgique45 s
10Antonio Puppio Italie50 s

Femmes espoirs - Course en ligne modifier

CoureusePaysTemps
1Letizia Paternoster Italieenh 15 min 0 s
2Marta Lach Pologne+m.t
3Lonneke Uneken Pays-Basm.t
4Maria Martins Portugalm.t
5Franziska Koch Allemagnem.t
6Ingvild Gåskjenn Norvègem.t
7Clara Copponi Francem.t
8Pfeiffer Georgi  Grande-Bretagnem.t
9Aline Seitz Suissem.t
10Elisa Balsamo Italiem.t

Femmes espoirs - Contre-la-montre modifier

CoureusePaysTemps
1Hannah Ludwig Allemagneen29 min 20 s 85
2Maria Novolodskaya Russie+38 s
3Elena Pirrone Italie40 s
4Aurelo Nerlo Pologne42 s
5Emma Cecilie Norsgaard Jørgensen Danemark42 s
6Elizabeth Holden  Grande-Bretagne49 s
7Letizia Paternoster Italie50 s
8Agnieszka Skalniak Pologne54 s
9Maaike Boogaard Pays-Basmin 6 s
10Anna Henderson  Grande-Bretagnemin 27 s

Hommes juniors - Course en ligne modifier

CoureurPaysTemps
1Andrii Ponomar Ukraineenh 32 min 27 s
2Maurice Ballerstedt Allemagne+21 s
3Andrea Piccolo Italie21 s
4Enzo Leijnse Pays-Bas21 s
5Marco Brenner Allemagne38 s
6Mathias Vacek Tchéquie43 s
7Olav Kooij Pays-Bas43 s
8Casper van Uden Pays-Bas43 s
9Paul Penhoet France43 s
10Edoardo Zambanini Italie43 s

Hommes juniors - Contre-la-montre modifier

CoureurPaysTemps
1Andrea Piccolo Italieen26 min 52 s 71
2Lars Boven Pays-Bas+12 s
3Enzo Leijnse Pays-Bas14 s
4Adam Holm Jørgensen Danemark27 s
5Gleb Karpenko Estonie34 s
6Antonio Tiberi Italie36 s
7Hugo Page France47 s
8Andrii Ponomar Ukraine48 s
9Maurice Ballerstedt Allemagne51 s
10Johannes Staune-Mittet Norvègemin 0 s

Femmes juniors - Course en ligne modifier

CoureusePaysTemps
1Ilse Pluimers Pays-Basenh 44 min 14 s
2Sofie Van Rooijen Pays-Bas+s
3Kristina Nenadovic Frances
4Akvilė Gedraitytė Lituanies
5Julie De Wilde Belgiques
6Jade Lenaers Belgiques
7Valeria Golayeva Russies
8Shirin van Anrooij Pays-Bass
9Iuliia Galimullina Russies
10Sofia Collinelli Italies

Femmes juniors - Contre-la-montre modifier

CoureusePaysTemps
1Shirin van Anrooij Pays-Basen30 min 18 s 48
2Aigul Gareeva Russie+s
3Wilma Olausson Suède42 s
4Camilla Alessio Italie49 s
5Leonie Bos Pays-Bas49 s
6Sofia Collinelli Italie53 s
7Tuva Byberg Norvège55 s
8Mie Saabye Danemarkmin 3 s
9Lucy Mayrhofer Allemagnemin 12 s
10Mariia Miliaeva Russiemin 20 s

Relais mixte modifier

PayshommesFemmesTemps final
Pos.TempsPos.Temps
1 Pays-Bas125 min 7 s227 min 42 sen52 min 49 s
2 Allemagne325 min 29 s127 min 34 s+15 s
3 Italie225 min 21 s328 min 53 smin 25 s
4 Belgique526 min 5 s429 min 7 smin 22 s
5 France425 min 35 s529 min 39 smin 25 s
6 Russie726 min 46 s630 min 14 smin 11 s
7 Tchéquie626 min 6 s731 min 14 smin 32 s
8 Slovaquie827 min 20 s831 min 59 smin 31 s

Tableau des médailles modifier

Avec quatre titres féminins et le relais mixte, les Pays-Bas terminent en tête du classement des médailles[22].

RangNationOrArgentBronzeTotal
1 Pays-Bas52310
2 Italie4149
3 Allemagne1326
4 Danemark1304
5 Belgique1102
6 Ukraine1001
7 Russie0202
8 Pologne0101
9 Estonie0011
France0011
Suède0011
Suisse0011
Total13131339

Diffuseurs modifier

PaysDiffuseur[23]
EuropeEurosport 2
BelgiqueVRT
DanemarkTV 2
EstonieETV 2
FranceFrance 3
ItalieRai Sport
NorvègeNRK2
Pays-BasNPO 1
PologneTVP Sport
SlovénieRTVS

Notes et références modifier

  1. La ville neerlandaise de alkmaar qui accueillera euroroad19
  2. Une nouvelle épreuve au Championnat d'Europe
  3. Les Championnats d’Europe 2019 confirmés aux Pays-Bas
  4. Cobbles and mixed gender time trials set for European Championships in Alkmaar
  5. « Drenthe gaat voor EK Wielrennen 2019 », sur RTV Drenthe (consulté le )
  6. « EK Wielrennen 2019 niet in Drenthe », sur RTV Drenthe (consulté le )
  7. « Cobbles and mixed-gender time trials set for European Championships in Alkmaar », sur CyclingNews (consulté le )
  8. a b et c (en) « Technical guide », sur uec.ch
  9. Championnat d'Europe : Les parcours dévoilés
  10. Competition Schedule
  11. 11 tours de circuit + 1 grand tour de 40 kilomètres
  12. « Démare a besoin d'une étoile », sur chroniqueduvelo.fr,
  13. « Europe - Alkmaar - La startlist de la course en ligne Hommes », sur cyclismactu.net,
  14. Dominique Turgis, « La glissade d'Arnaud Démare a coûté cher », sur directvelo.com,
  15. (en) « Viviani wins men's European Champion's title », sur cyclingnews.com,
  16. Simon Farvacques, « Viviani a conclu la symphonie italienne...en baroudeur », sur eurosport.fr,
  17. « Europe - Alkmaar - Viviani sacré devant Lampaert et Ackermann », sur cyclismactu.net,
  18. Grégory Ienco, « Sans Campenaerts, avec Merlier : les sélections belges pour les championnats d’Europe sur route 2019 à Alkmaar », sur cyclismrevue.be,
  19. « Europe - Alkmaar - La startlist de la course en ligne Femmes », sur cyclismactu.net,
  20. « Amy Pieters : « J’avais peur qu’elles attaquent » », sur directvelo.com,
  21. (en) « Pieters claims European Road Championish title », sur cyclingnews.com,
  22. (en) « Medals table », sur uec.ch
  23. (en) « Broadcast schedule », sur uec.ch

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