Championnat de France féminin de football

compétition de football

Le championnat de France féminin de football, aussi appelé Première Ligue ou L1 féminine et officiellement Arkema Première Ligue, pour des raisons de parrainage, est le championnat féminin français de football de plus haut niveau. Créé pour la première fois en 1919 par la Fédération des sociétés féminines sportives de France (FSFSF) puis disparu en 1933, il renaît en 1974 sous l'égide de la Fédération française de football (FFF).

Première Ligue
Description de cette image, également commentée ci-après
Logo utilisé en 2024
Généralités
SportFootball
Création1974
Autre(s) nom(s)National 1A (1992-2002)
Division 1 (2002-2024)
Organisateur(s)FFF (1974-2024)
LFFP (2024-)
Éditions51 (2024-2025)
PériodicitéAnnuelle
Lieu(x)Drapeau de la France France
Participants12 clubs
Statut des participantsprofessionnel
Site web officielSite officiel
Hiérarchie
Hiérarchie1er niveau
Niveau inférieurSeconde Ligue

Palmarès
Tenant du titreOlympique lyonnais
Plus titré(s)Olympique lyonnais (17)
Meilleure(s) buteuse(s) Eugénie Le Sommer (226)
Plus d'apparitions Gaëtane Thiney (471)
Pour la compétition à venir voir :
Championnat de France féminin de football 2024-2025

Après deux décennies de championnat composées de groupes régionaux et d'une phase finale, c'est en 1992 qu'apparait le premier championnat féminin composé d'un seul groupe national. Si le format des divisions inférieures a souvent été chamboulé, le format de première division n'a plus changé depuis les années 1990.

L'Olympique lyonnais est le club qui a remporté le plus de titres de première division (17), il détient également le record du nombre de victoires consécutives (14). Il est le tenant du titre de la compétition (2024).

Histoire

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Les prémices du football féminin

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Le premier championnat féminin de football a lieu en 1919, à l'initiative de la FSFSF, dans un contexte où les femmes ont non seulement remplacé dans les usines et dans les champs les hommes partis à la guerre, mais où elles ont aussi investi le domaine du sport, dont le football.

Le tout premier match du championnat de France féminin s'est déroulé le matin du 23 mars 1919 au stade Brancion de Paris entre Fémina Sport et l'En Avant. Fémina Sport l'aurait emporté par 2-0[1],[2], le score de 3-1 étant aussi évoqué[3].

Les deux premières éditions du championnat ne concernent que des équipes parisiennes. En avril 1933, le football est officiellement radié des sports organisés par la FSFSF, en raison de la désaffection croissante des femmes pour ce sport, dont la pratique est soumise à de fortes critiques. La Ligue de Paris de Football féminin, créée en 1933, prend la relève et le 26 novembre 1933 organise un championnat de Paris féminin à dix clubs qui dure jusqu'en 1937.

La création d'un championnat sous l'égide de la FFF

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Après une renaissance du football féminin en France au milieu des années 1960, ce n'est qu'en mars 1970 que la FFF reconnait officiellement sa pratique et quatre autres années suivent avant la création d'un championnat de France officiel. Pour leurs premières phases finales (1974-1975), huit équipes féminines régionales se sont qualifiées : FC Bergerac, Caluire Saint-Clair SC, ARC Cavaillon, FC Metz, Arago sport orléanais, Stade de Reims, FC Rouen et FC Vendenheim. Le titre est remporté lors de cette première saison par le club de Reims[4].

Le Stade de Reims, qui s'est qualifié pour les huit finales suivantes jusqu'en 1982 et en a remporté cinq, ainsi que l'AS Étrœungt (trois fois champion en quatre finales) ont dominé ces premières années du championnat. Ces deux clubs sont d'ailleurs les seuls champions nationaux à n'avoir jamais connu la première division masculine, jusqu'à la saison 2015-2016 incluse. À noter également, qu'aucune équipe de la région de la capitale n'a pour le moment un rôle dans ce jeune championnat. Mais cela change avec le début de la domination de la VGA Saint-Maur et ses six titres de champion entre 1983 et 1990. La dernière apparition de Saint-Maur durant ses années-là (1991) est suivie par le début de la suprématie du FC Lyon et du Juvisy FCF, qui ont remporté presque tour à tour le titre de champion jusqu'en 1998. Elles gagneront d'ailleurs les deux dernières éditions en format matches de groupe et matchs à élimination directe, puisqu'en 1992 le championnat devient la National 1A et introduit le principe d'une ligue de 12 équipes.

Après une double domination des joueuses de Lyon et de Juvisy pendant huit ans (quatre titres chacun), les joueuses de Toulouse deviennent quadruple championnes de France de 1998 à 2001 sous la bannière du TOAC puis en 2002 sous celle du TFC. Entre deux victoires de Juvisy, le Montpellier HSC remporte le championnat pour la première fois en 2004 et enchaîne en 2005. La saison 2006-2007 marque le début de la suprématie indiscutable des féminines de l'Olympique lyonnais sur le championnat de France féminin de football. S'ensuit une série de 14 titres consécutifs et un bilan titanesque : de leurs 286 matches à la fin de la saison 2018-2019, elles en ont remporté 263 pour seulement cinq défaites (deux contre Juvisy et le Paris Saint-Germain, une contre Hénin-Beaumont). Paris (sept fois), Montpellier et Juvisy (trois fois chacun) deviennent ainsi les inévitables deuxièmes. Mais depuis 2012 et l'arrivée des propriétaires qataris dans le club de la capitale, la section féminine du PSG ne cesse de réduire l'écart avec les championnes lyonnaises[5]. Les rencontres entre l'Olympique lyonnais et le Paris Saint-Germain deviennent ainsi un « classique » du championnat, ces matchs étant décisifs pour le titre, et une forte rivalité nait alors entre les deux clubs. Toutefois un gouffre se crée alors dans le championnat entre ces deux clubs au moyen financier important et les autres[5].

La saison 2020-2021 est historique pour la D1, de par la pandémie de Covid-19 qui contraint les clubs à jouer les matchs à huis clos, mais surtout synonyme de premier sacre pour le Paris Saint-Germain, détrônant Lyon après 14 titres consécutifs[6].

En 2023, la FFF engage un plan de développement du football féminin français. Des play-offs sont mis en place pour les 4 premiers avec des demi-finales suivies d'une petite et grande finale afin de déterminer le champion de France et les trois qualifiés pour la Ligue des champions. Des centres de formation féminins agréés sont créés, une licence club est instaurée afin d'augmenter les exigences de structuration des clubs et sur la qualité des stades[7].

Toujours en 2023, la fédération décidé de créer la Ligue féminine de football professionnel (LFFP), interne à la fédération, afin de professionnaliser la D1 et la D2 et développer les ressources du championnat. Elle est dotée la première année d'un budget de 7,3 millions d'euros[8],[9]. Cette dernière est présentée officiellement le 29 avril 2024, en même temps que le nouveau nom du championnat, l'Arkema Première Ligue, et l'élargissement à 14 équipes pour la saison 2026-2027[10].

Pour la saison 2023-2024, l'Olympique lyonnais remporte les premiers play-offs et décroche son 17e titre de champion. L'objectif porté par Jean-Michel Aulas et visant à freiner l'hégémonie de son ancien club, n'aura pas porté ses fruits[11]. Ajouté à cela, tous les résultats de ces rencontres correspondent trait pour trait, au classement de fin de saison. Il s'agissait toutefois d'une tentative assez unique, en comparaison avec les autres championnats européens, de relancer l’intérêt de la compétition malgré son échec[12].

Palmarès et statistiques

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Palmarès

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Palmarès des clubs champions de France
RangClubs2022-2023Titre(s)Année(s)
1Olympique lyonnaisDivision 1172007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020, 2022, 2023, 2024
2FCF Juvisy / Paris FCDivision 161992, 1994, 1996, 1997, 2003, 2006
VGA Saint-MaurRégional 161983, 1985, 1986, 1987, 1988, 1990
4Stade de ReimsDivision 151975, 1976, 1977, 1980, 1982
5Toulouse OAC / Toulouse FCDivision 241999, 2000, 2001, 2002
FC LyonRégional 241991, 1993, 1995, 1998
7AS ÉtrœungtDisparue31978, 1979, 1981
8Montpellier HSCDivision 122004, 2005
9Saint-Brieuc SC / EA GuingampDivision 111989
ASJ Soyaux CharenteRégional 211984
Paris Saint-GermainDivision 112021

Bilan par édition

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ÉditionSaisonChampionVice-championTroisièmeClubsMatchsButsMeilleure buteuseMeilleure passeuse
TotalPar matchJoueuseBJoueusePd
Championnat de France féminin
1re1974-1975Stade de ReimsAS OrléansPas de classement1637Aucune donnée connue à ce jour,
votre aide est la bienvenue.
2e1975-1976Stade de Reims (2)FC Rouen1838
3e1976-1977Stade de Reims (3)Caluire SCSC2054
4e1977-1978AS ÉtrœungtStade de Reims2054
5e1978-1979AS Étrœungt (2)Stade de Reims2054
6e1979-1980Stade de Reims (4)ASJ Soyaux48175NC Bailly[13]30Aucune donnée connue
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7e1980-1981AS Étrœungt (3)Stade de Reims48175 Chapuzet[14]24
8e1981-1982Stade de Reims (5)AS Étrœungt48175 Warot[15]22
9e1982-1983VGA Saint-MaurFCF Hénin-Beaumont48245 Bailly[16]37
10e1983-1984ASJ SoyauxVGA Saint-Maur48250 Provost[17]27
11e1984-1985VGA Saint-Maur (2)FC Lyon48250 Abar
Musset[18]
29
12e1985-1986VGA Saint-Maur (3)ASJ Soyaux48240 Romagnoli
Saunier[19]
26
13e1986-1987VGA Saint-Maur (4)ASJ Soyaux4832911863,60 Jézéquel[20]17
14e1987-1988VGA Saint-Maur (5)FCF Hénin-Beaumont302839463,34NC
15e1988-1989Saint-Brieuc SCASJ Soyaux302839623,39
16e1989-1990VGA Saint-Maur (6)Poissy JSF302658833,33
17e1990-1991FC LyonVGA Saint-Maur302839143,22 Jézéquel[21]24
18e1991-1992FCF JuvisySaint-Brieuc SC3028310913,85 Jézéquel
Fusier[22]
29
National 1A
19e1992-1993FC Lyon (2)FCF JuvisyVGA Saint-Maur121324233,20Aucune donnée connue à ce jour,
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20e1993-1994FCF Juvisy (2)FC LyonASPTT Strasbourg121324583,46
21e1994-1995FC Lyon (3)Toulouse OACFCF Juvisy121324853,67
22e1995-1996FCF Juvisy (3)ASJ SoyauxToulouse OAC121324743,59
23e1996-1997FCF Juvisy (4)Toulouse OACSaint-Brieuc SC121324913,71
24e1997-1998FC Lyon (4)FCF JuvisyToulouse OAC121325053,82
25e1998-1999Toulouse OACESOFV La RocheFCF Juvisy121324923,72
26e1999-2000Toulouse OAC (2)FCF JuvisyFC Lyon121385824,21 Briche[23]22Aucune donnée connue.
27e2000-2001Toulouse OAC (3)ESOFV La RocheFCF Juvisy121386014,35 Pichon31
28e2001-2002Toulouse FC (4)FCF JuvisyFC Lyon121385083,68 Pichon22
Division 1
29e2002-2003FCF Juvisy (5)FC LyonMontpellier HSC121384923,56 Brétigny26Aucune donnée connue.
30e2003-2004Montpellier HSCFC LyonFCF Juvisy121384193,03 Morel18
31e2004-2005Montpellier HSC (2)FCF JuvisyOlympique lyonnais121324713,56 Pichon38
32e2005-2006FCF Juvisy (6)Montpellier HSCOlympique lyonnais121324293,25 Pichon36
33e2006-2007Olympique lyonnaisMontpellier HSCFCF Juvisy121325103,86 Brétigny42 Bompastor19
34e2007-2008Olympique lyonnais (2)FCF JuvisyMontpellier HSC121324403,33 Tonazzi27 Bompastor20
35e2008-2009Olympique lyonnais (3)Montpellier HSCFCF Juvisy121325213,94 da Silva27 Necib12
36e2009-2010Olympique lyonnais (4)FCF JuvisyParis Saint-Germain121324573,46 Le Sommer19 Necib11
37e2010-2011Olympique lyonnais (5)Paris Saint-GermainMontpellier HSC121324223,19 Tonazzi20 Thomis11
38e2011-2012Olympique lyonnais (6)FCF JuvisyMontpellier HSC121325193,93 Le Sommer22 Lattaf19
39e2012-2013Olympique lyonnais (7)Paris Saint-GermainFCF Juvisy121325304,02 Schelin24 Bompastor14
40e2013-2014Olympique lyonnais (8)Paris Saint-GermainFCF Juvisy121325013,79 Thiney25 Dali
Dickenmann
Necib
9
41e2014-2015Olympique lyonnais (9)Paris Saint-GermainFCF Juvisy121325504,20 Schelin34 Dickenmann
Thomis
14
42e2015-2016Olympique lyonnais (10)Paris Saint-GermainMontpellier HSC121325013,79 Hegerberg33 Abily13
43e2016-2017Olympique lyonnais (11)Montpellier HSCParis Saint-Germain121324383,32 Hegerberg
Le Sommer
20 Marozsán15
44e2017-2018Olympique lyonnais (12)Paris Saint-GermainMontpellier HSC121324073,08 Hegerberg31 Abily12
45e2018-2019Olympique lyonnais (13)Paris Saint-GermainMontpellier HSC121324133,13 Katoto22 Diani12
46e2019-2020Olympique lyonnais (14)Paris Saint-GermainGirondins de Bordeaux12963183,31 Katoto16 Marozsán13
47e2020-2021Paris Saint-GermainOlympique lyonnaisGirondins de Bordeaux121324213,19 Shaw22 Marozsán15
48e2021-2022Olympique lyonnais (15)Paris Saint-GermainParis FC121324273,23 Katoto18 Baltimore13
49e2022-2023Olympique lyonnais (16)Paris Saint-GermainParis FC121324043,06 Diani17 Bacha9
50e2023-2024Olympique lyonnais (17)Paris Saint-GermainParis FC12136 Chawinga18

Distinctions individuelles

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Il y a plusieurs distinctions individuelles attribuées au terme d'une saison du championnat de France. Si l'UNFP attribue des récompenses depuis 2001, la FFF ne lui fait concurrence que depuis 2010.

Trophées UNFP

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Dzsenifer Marozsán, trois fois récompensée aux trophées UNFP.

Depuis la saison 2000-2001, un trophée est remis à la meilleure joueuse du championnat lors de la cérémonie de remise des trophées UNFP du football. Trois grandes récompenses concernent les actrices du championnat de France féminin de première division : la « meilleure joueuse de l'année » donc, la « meilleure espoir de l'année » depuis 2016 et « meilleure gardienne de l'année » depuis 2021.

Seule Dzsenifer Marozsán a remporté le trophée de meilleure joueuse à trois reprises (en 2017, 2018 et 2019). Marinette Pichon, Gaëtane Thiney et Eugénie Le Sommer l'ont quant à elles remporté à deux reprises, en 2002 et 2005 pour la première, en 2012 et 2014 pour la deuxième et en 2010 et 2015 pour la dernière.

L'Olympique lyonnais est l'équipe la mieux représentée au palmarès de la meilleure joueuse du championnat de France féminin (10 trophées).

Trophées FFF

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Depuis la saison 2009-2010, le trophée de la meilleure joueuse de Division 1 est attribué par la FFF. De 2010 à 2015, c'est la lauréate du Challenge de la meilleure joueuse qui se voit attribuer la récompense en fin de saison. Le jury du Challenge était composé des douze entraîneurs de Division 1. À la fin de chaque rencontre, les entraîneurs de chaque équipe désignaient les deux meilleures joueuses de l'équipe adverse, trois points étant attribués à la première et un point à la seconde[24].

Depuis 2016, la FFF organise une cérémonie des trophées de la D1 féminine en fin de saison. Elle remet de nombreux prix : meilleure joueuse, meilleure espoir, meilleure gardienne, meilleur entraîneur, meilleure arbitre et le onze type de la saison[25].

En 2019, le nouveau diffuseur officiel du championnat Canal+ s'adjoint à l'organisation de la cérémonie et la diffuse en direct sur Canal+ Sport[26].

Meilleurs joueuse, espoir, gardienne et entraîneur de l'année
AnnéeMeilleure joueuseMeilleure espoirMeilleure gardienneMeilleur entraîneur
2010[24] Eugénie Le SommerStade briochinNon décerné
2011[27] Élise BussagliaParis SG
2012[28] Julie MorelEA Guingamp (2)
2013[29] Shirley Cruz TrañaParis SG (2)
2014[30] Gaëtane ThineyFCF Juvisy
2015[31] Sofia JakobssonMontpellier HSC
2016[25] Ada HegerbergO. lyonnais Marie-Charlotte LégerMontpellier HSC Katarzyna KiedrzynekParis SG Gérard PrêcheurO. lyonnais
2017[32] Eugénie Le SommerO. lyonnais (2) Grace GeyoroParis SG Katarzyna Kiedrzynek (2)Paris SG (2) Christophe ParraO. Marseille
2018[33] Dzsenifer MarozsánO. lyonnais (3) Marie-Antoinette KatotoParis SG (2) Casey MurphyMontpellier HSC Jérôme DaubaG. Bordeaux
2019[26] Dzsenifer Marozsán (2)O. lyonnais (4) Marie-Antoinette Katoto (2)Paris SG (3) Christiane EndlerParis SG (3) Jérôme Dauba (2)G. Bordeaux (2)
2020Édition annulée en raison de la pandémie de Covid-19
2021 Kadidiatou DianiParis SG (3) Sandy BaltimoreParis SG (4) Christiane Endler (2)Paris SG (4) Olivier EchouafniParis SG
2022 Marie-Antoinette KatotoParis SG (4) Rosemonde KouassiFC Fleury 91 Christiane Endler (3)O. lyonnais Sandrine SoubeyrandParis FC
2023 Kadidiatou Diani (2)Paris SG (5) Melchie DumornayStade de Reims Christiane Endler (4)O. lyonnais (2) Sonia BompastorO. lyonnais (2)
2024 Tabitha ChawingaParis SG (6) Inès BenyahiaLe Havre AC Chiamaka NnadozieParis FC Sonia Bompastor (2)O. lyonnais (3)

Joueuses ayant le plus de matchs

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Gaëtane Thiney, première joueuse à atteindre les 400 matchs en D1.

Gaëtane Thiney a joué le plus de matchs de D1 féminine à voie unique, elle est la première, et actuellement l'unique joueuse, à avoir atteint les 400 matchs (le 17 octobre 2020 contre Fleury). Les données ne sont malheureusement pas tout à fait complètes dans les premières années, mais peuvent être complétées par d'autres bases de données. Néanmoins, aucun placement exact n'est donné ici.

Il semblerait que Corinne Diacre soit la première joueuse à avoir atteint les 350 matchs[34], elle a en effet disputé 19 saisons de première division avec l'ASJ Soyaux de 1988 à 2007 mais faute de sources plus fiables et plus précises, il est impossible de l'inclure dans le classement.

Le tableau ci-dessous présente le classement des footballeuses ayant disputées plus de deux cent cinquante matchs en championnat de France. Comme seules 22 apparitions par saison sont possibles (hors séries), la marque de 250 matchs pour une joueuse régulière correspond à une période de plus de 11 ans sans blessure. Les joueuses évoluant actuellement en D1 sont inscrits en caractères gras. Les statistiques sont exactes depuis la saison 2003-2004[35].

Dernière mise à jour :

NomMatchsButsPériodeSaisonsClubs
1 Gaëtane Thiney4711832000-23Saint-Memmie Olympique (126), US Compiègne CO (21), FCF Juvisy / Paris FC (324)
2 Julie Soyer410152002-22CNFE Clairefontaine (38), FCF Hénin-Beaumont (21), Montpellier HSC (68), Paris Saint-Germain (60), FCF Juvisy / Paris FC (223)
3 Camille Abily3541762000-201818Stade briochin (20), ESOFV La Roche (21), CNFE Clairefontaine (17), Montpellier HSC (68), Olympique lyonnais (215), Paris SG (13)
4 Sarah Bouhaddi 33322002-202321CNFE Clairefontaine (51), Toulouse FC (22), FCF Juvisy (46), Olympique lyonnais (199), Paris SG (15)
5 Sandrine Soubeyrand311+471995-201418Caluire SC (22+), FCF Juvisy (289+)
6 Eugénie Le Sommer3092262007-17Stade briochin (65), Olympique lyonnais (244)
7 Charlotte Bilbault302132006-18CNFE Clairefontaine (16), ASJ Soyaux (51), Nord-Allier (19), Montpellier HSC (103), FCF Juvisy / Paris FC (64), FCG Bordeaux (49)
7 Élise Bussaglia302472000-202017Saint-Memmie Olympique (1+), CNFE Clairefontaine (20+), FCF Juvisy (58), MHSC (41), PSG (58), Olympique lyonnais (47), Dijon FCO (24)
9 Wendie Renard298982007-18Olympique lyonnais (298)
10 Sabrina Viguier295+141999-201617Toulouse FC (126+), Montpellier HSC (81), Olympique lyonnais (60), AS Saint-Étienne (28)
11 Marion Torrent29392008-17Montpellier HSC (293)
12 Kelly Gadea290322005-202317MHSC (129), ASSE (42), OM (43), FC Fleury 91 (33), ASJ Soyaux (24), Le Havre AC (19)
13 Sabrina Delannoy288+252002-201715USO Bruay (3+), CNFE Clairefontaine (41), Paris Saint-Germain (244)
14 Laëtitia Tonazzi281+2231995-201820VGA Saint-Maur (0+), FCF Juvisy (199+), Olympique lyonnais (38), Montpellier HSC (44)
15 Marie-Laure Delie2801912005-201914CNFE Clairefontaine (37), Paris Saint-Germain (117), Montpellier HSC (104), FC Metz (22)
16 Amandine Henry277832004-202318FCF Hénin-Beaumont (20), CNFE Clairefontaine (32), Olympique lyonnais (221), Paris Saint-Germain (4)
17 Sandrine Brétigny2762132000-201816FC Lyon (71), Olympique lyonnais (139), FCF Juvisy (39), Olympique de Marseille (27)
18 Nelly Guilbert273+411998-201618FCF Juvisy (273+)
19 Annaïg Butel272102008-202316FCF Juvisy / Paris FC (272)
20 Hoda Lattaf270+1951997-201417Olympique lyonnais (43+), ESOFV La Roche (3+), Montpellier HSC (224)
21 Corine Petit261+682001-201817ASJ Soyaux (125+), Olympique lyonnais (136)
22 Julie Debever25682005-201914FCF Hénin-Beaumont (126), FCF Juvisy (3), AS Saint-Étienne (43), Guingamp (82)
23 Amélie Coquet251602003-201613FCF Hénin-Beaumont (44), FCF Juvisy (207)
24 Flavie Lemaître251702004-201914CNFE Clairefontaine (37), Toulouse FC (30), Rodez AF (184)
25 Anaïs Dumont251152005-202114ASJ Soyaux (251)

Meilleures buteuses

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Laëtitia Tonazzi, meilleure buteuse du championnat de France.

Eugénie Le Sommer, avec 226 buts, est la meilleure buteuse du championnat de France depuis la saison 2001-2002 (données introuvables auparavant). Elle inscrit la majorité de ses buts avec Lyon, de 2010 à 2024, et termine trois fois meilleure buteuse de la saison (2010, 2012 et 2017). Elle devance Laëtitia Tonazzi, avec 223 réalisations au compteur (bien que celle ci compte en réalité probablement plus de buts car les informations manquent pour 3 saisons) et Sandrine Brétigny, 213 buts en D1, qui a enchaîné les réalisations à Lyon complète le podium[36].

Le tableau ci-dessous présente le classement des footballeuses ayant inscrits plus de cent buts en championnat de France. Les joueuses évoluant actuellement en D1 sont inscrits en caractères gras. Les statistiques sont exactes depuis la saison 2001-2002.

Marinette Pichon, première footballeuse star française[37], a sans doute un nombre de buts plus élevé que celui affiché dans ce classement, alors que les données manquent pour quatre de ses saisons en première division[38].

Dernière mise à jour :

RangJoueusePériodeClubs successifsMatchsRatioButs
1. Eugénie Le Sommer2007-Stade briochin (33), Olympique lyonnais (193)3090,73226
2. Laëtitia Tonazzi1995-2018VGA Saint-Maur (0+), FCF Juvisy (171), Olympique lyonnais (32), Montpellier HSC (20)2810,79223+
3. Sandrine Brétigny2000-2018FC Lyon (49), Olympique lyonnais (137), FCF Juvisy (21), Olympique de Marseille (6)2760,77213
4. Hoda Lattaf1997-2014ESOFV La Roche (1+), Olympique lyonnais (41+), Montpellier HSC (153)2700,72195+
5. Marie-Laure Delie2005-2019CNFE Clairefontaine (19), Montpellier HSC (76), Paris Saint-Germain (93), FC Metz (3)2800,68191
6. Gaëtane Thiney2000-Saint-Memmie Olympique (22), US Compiègne CO (5), FCF Juvisy / Paris FC (156)4710,39183
7. Camille Abily2000-2018Stade briochin (4), ESOFV La Roche (3), CNFE Clairefontaine (5), Montpellier HSC (17), Paris Saint-Germain (12), Olympique lyonnais (135)3540,5176
8. Ada Hegerberg2014-Olympique lyonnais (170)1531,11170
9. Marinette Pichon1995-2007Saint-Memmie Olympique (58+), FCF Juvisy (89)??147+
10. Lotta Schelin2008-2016Olympique lyonnais (143)1381,04143
11. Élodie Ramos2000-2016Celtic Marseille (0+), SC Schiltigheim (13), Montpellier HSC (120), FF Nîmes (6)2260,62139+
12. Élodie Thomis2002-2018CNFE Clairefontaine (32), Montpellier HSC (18), Olympique lyonnais (72)2490,49122
13. Marie-Antoinette Katoto2015-Paris Saint-Germain (120)1350,89120

Source : http://www.statsfootofeminin.fr/

Compétitions européennes

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Qualifications

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Classement du championnat français au coefficient UEFA
20022003200420052006200720082009
35674643
2010201120122013201420152016201720182019
32121
2020202120222023
1

Le tableau ci-contre récapitule le classement de la France au coefficient UEFA depuis 2002. Ce coefficient par nation est utilisé pour attribuer à chaque pays un nombre de places pour la Ligue des champions ainsi que les tours auxquels les clubs doivent entrer dans la compétition. Depuis les années 2010, le championnat français fait partie des deux meilleurs championnats européens.

La Coupe féminine de l'UEFA est créée en 2001, et permet ainsi au club champion de France de pouvoir participer au premier tour de qualification de la compétition. Le Toulouse OAC, champion en 2001, est le premier club français à participer à cette compétition. À partir de 2008, après les bons résultats des clubs français dans la compétition, le champion de France est directement qualifié pour le second tour de qualification.

En 2009, la Coupe féminine de l'UEFA est réformée et devient la Ligue des champions féminine de l'UEFA. Dans ce nouveau format, le champion de France est directement qualifié pour participer à la phase finale de la compétition alors que le vice-champion doit passer par le tour préliminaire de cette compétition. Depuis la victoire de l'Olympique lyonnais dans cette compétition en 2011, le champion et le vice-champion du championnat sont directement qualifiés pour la phase finale de la Ligue des champions.

Alors qu'à partir de 2021-2022 la Ligue des champions change de format avec une phase de groupes avant les tours à élimination directe, la troisième place du championnat de France devient qualificative pour la compétition européenne[39]. Le champion de France se qualifie directement pour la phase de groupe tandis que le deuxième entre au deuxième tour qualificatif et le troisième au premier tour[40].

Palmarès continental

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L'Olympique lyonnais soulevant son sixième sacre européen en 2019.

Depuis la création de la Coupe féminine de l'UEFA en 2001, devenue la Ligue des champions féminine de l'UEFA en 2009, deux équipes de première division ont disputé douze finales continentales pour un total de huit victoires. Ces huit titres sont gagnés par l'Olympique lyonnais, club le plus titré de l'histoire de la compétition, en dix finales jouées depuis 2010. Il est aussi le seul club à avoir remporté la compétition cinq fois consécutivement, de 2016 à 2020.

Le Paris Saint-Germain, quant à lui, est le finaliste le plus malheureux de la complétion européenne avec deux finales jouées (2015 et 2017) et aucune victoire.

En 2017, a lieu la première finale 100 % française, opposant l'OL et le PSG. Les Lyonnaises s'imposent aux tirs au but face aux Parisiennes[41].

Organisation

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Format de la compétition

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Localisation des clubs engagés dans le
championnat 2023-2024.

Le championnat oppose douze clubs français en une série de vingt-deux rencontres jouées durant la saison de football. Le classement est calculé avec le barème de points suivant : une victoire vaut trois points et le match nul un. La défaite ne rapporte aucun point. Les critères de départage entre plusieurs équipes au même nombre de points sont, dans l'ordre d'importance, plus grand nombre de points dans les confrontations directes, la plus grande différence de buts particulière, la plus grande différence de buts générale puis le plus grand nombre de buts marqués. En dernier lieu, une rencontre supplémentaire sur terrain neutre est organisée avec, éventuellement, l'épreuve des tirs au but[42].

À la fin de la saison, les deux dernières sont reléguées en deuxième division. Un club sportivement relégué peut être repêché si une ou plusieurs équipes ayant fini dans les dix premières places sont rétrogradées administrativement ou si l'un des promus se voit refuser la promotion en Division 1.

Depuis 2024, une phase finale est mise en place à la fin de la saison entre les quatre premiers afin de déterminer le champion de France et les trois qualifiés pour la Ligue des champions.

Les trois premières places de ce championnat sont qualificatives pour la compétition européenne qu'est la Ligue des champions[Note 1].

Les dix premiers de Division 1 2022-2023 et les deux premiers de Division 2 2022-2023 (appelés les promus) participent à la saison Division 1 2023-2024.

Équipes engagées pour la saison 2023-2024
ClubDernière
montée
EntraîneurStadeCapacitéSaison
en D1
Girondins de Bordeaux2016 Patrice LairStade Sainte-Germaine, Le Bouscat7 0487e
Dijon FCO2018 Sébastien JosephStade des Poussots, Dijon4985e
FC Fleury 912017 Fabrice AbrielStade Walter-Felder, Fleury-Mérogis1 0006e
EA Guingamp2006 Frédéric BiancalaniStade de l'Akademi EA Guingamp, Pabu1 96042e
Olympique lyonnais1977 Sonia BompastorGroupama OL Training Center, Décines-Charpieu1 52446e
Le Havre AC2022 Frédéric GonçalvesStade Océane, Le Havre25 1782e
Montpellier HSC1997 Yannick ChandiouxStade Bernard-Gasset - Terrain d'honneur Mama-Ouattara, Montpellier1 28030e
Paris FC1979 Sandrine SoubeyrandStade Charléty, Paris19 15145e
Paris Saint-Germain2001 Gérard PrêcheurStade Georges-Lefèvre, St-Germain-en-Laye2 16436e
Stade de Reims2019 Amandine MiquelStade Louis-Blériot, Bétheny50016e
LOSC Lille2023 Rachel SaïdiComplexe sportif de Luchin, Camphin-en-Pévèle20002e
AS Saint-Étienne2023 Laurent MortelStade Salif-Keita, Saint-Étienne125013e

Évolution du règlement

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Format

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Le championnat de France de football féminin met aux prises douze clubs en une poule unique. Cette formule en poule unique de douze clubs fut mise en place en 1992. Auparavant, de 1974 à 1992, la compétition comprenait plusieurs groupes et une phase finale, la format précis ayant changé de nombreuses fois.

De 1974 à 1979, le nouveau championnat de France féminin se divise en deux phases : un premier tour de quatre groupes composés d'abord de quatre équipes les deux premières années puis de cinq équipes par la suite, chaque équipe affrontant une seule fois chaque équipe de son groupe. Les deux meilleures équipes de chaque groupe sont qualifiées pour les quarts de finale de la compétition, tandis que la dernière est reléguée. La phase finale consiste en trois tours de confrontations directes aller-retour.

En 1979, le championnat s'agrandit puisque désormais quarante-huit clubs français sont répartis dans six groupes de huit équipes, jouant une série de quatorze rencontres durant la saison de football. La meilleure équipe de chaque groupe se qualifie pour les demi-finales de la compétition qui consiste en deux mini-tournoi à trois équipes qui s'affrontent une seule fois. Les deux meilleures équipes s'affrontent enfin lors de la finale du championnat à la fin de la saison.

De 1982 à 1986, l'ensemble des équipes nationales, quarante-huit clubs, s'affrontent lors d'une première phase de huit groupes de six équipes, en une série de douze rencontres jouées durant la première partie de la saison de football. Les trois meilleures équipes de chaque groupe sont alors qualifiées pour participer à la première division tandis que les trois derniers participent à la deuxième division. Ainsi, en deuxième partie de saison, les équipes qualifiées pour le championnat de première division sont réparties en quatre groupes de six équipes qui s'affrontent à deux reprises. La meilleure équipe de chaque groupe se qualifie ensuite pour les demi-finales se jouant en double confrontation directe, avant que les deux meilleures équipes ne s'affrontent lors de la finale du championnat à la fin de la saison.

Finalement en 1986, le système de deux divisions est abandonné et le championnat français revient à la formule précédente, avant une réduction des équipes l'année suivante. En effet, de 1987 à 1992, plus que trente clubs français, répartis dans trois groupes de dix équipes, jouaient une série de dix-huit rencontres durant la saison de football. Les deux meilleures équipes de chaque groupe et les deux meilleures troisièmes étaient qualifiées pour les quarts de finale de la compétition, tandis que les deux dernières de chaque groupe étaient reléguées au niveau régional. La phase finale consistait en trois tours de confrontations directes aller-retour, à l'exception de la finale qui se jouait sur un seul match.

1992 marque ainsi la création de deux divisions nationales, la Nationale 1A et la Nationale 1B. Pour la première division, est mis en place le format tel qu'on le connaît aujourd'hui avec douze équipes dans une poule unique, s'affrontant tout au long des 22 journées du championnat. En 2000, le championnat prend son nom actuel : Division 1. De cette date à 2004, les quatre premiers du classement disputèrent un tournoi final à l'issue des 22 journées pour désigner le champion. Ces playoffs sont remis en place à partir de la saison 2023-2024.

Feuille de match

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Depuis 2019, dix-huit joueuses peuvent être inscrites sur une feuille de match, contre seize auparavant, la FFF se conformant à la norme en Ligue des champions féminine. Le nombre de remplacements autorisés reste pour autant maintenu à trois par club au cours d'une rencontre[43], tandis que peuvent figurer sur une feuille de match seulement trois joueuses extra-communautaires, c'est-à-dire non ressortissantes de l'UE ou de l'EEE ou de pays disposant d'accord d'association ou de coopération avec l'UE[44].

Arbitrage

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Les arbitres de D1 Arkema en 2022-2023[45]:
Siham Benmahammed, Victoria Beyer, Alexandra Collin, Elisa Daupeux, Aurélie Efé, Savina Elbour, Romy Fournier, Audrey Gerbel, Clémence Gonçalves, Charlène Laur, Émeline Rochebilière, Maïka Vanderstichel
Florence Guillemin, meilleure arbitre de D1 en 2020.

Douze arbitres sont retenus en début de saison pour devenir les arbitres principales des matchs de première division. À l'issue de la saison, un classement est établi en fonction de leurs performances et la moins bonne arbitre est rétrogradée en division inférieure. L'arbitre occupant actuellement le plus haut niveau dans la hiérarchie féminine française est Alexandra Collin.

Parmi les arbitres Fédérale Féminine 1, trois sont internationales et peuvent être appelées à arbitrer des matchs de Ligue des champions ou des confrontations entre équipes nationales.

Depuis la saison 2020-2021, l'ensemble des arbitres de D1 Arkema sont équipés d'un système de communication par micros et oreillettes[46]. De plus, la FFF lance un plan de professionnalisation des arbitres de D1 à partir de cette même saison. Dans un premier temps, huit arbitres en bénéficient : quatre centrales et quatre assistantes[47].

Symboles

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Le trophée

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Les joueuses de l'OL posant avec le nouveau trophée en 2017.

Alors que le précédent trophée paraissait tout du moins classique[52], un nouveau trophée est brandi en 2017 par l'Olympique lyonnais, champion de France. Fait de métal argenté, il pèse 6,4 kilos et mesure en hauteur 60 centimètres. Quatre anses forment une vrille et symbolisent les quatre points cardinaux. Le palmarès du championnat figure sur le double socle[53].

Identité visuelle et sonore

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Pour la saison 2020-2021, la D1 Arkema se dote d'un hymne officiel nommé « Let's Run » choisi par les supporters et joué avant chaque rencontre du championnat[54], ainsi qu'un slogan : « L'Esprit de Conquête »[55].

Aspects socio-économiques

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Télédiffusion

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Évolution des montants des droits TV[56]
PériodeMontant par saison
2011-2012110 000 
2012-2014150 000 
2014-2018200 000 
2018-20231,2 M€

Profitant du succès de la Coupe du monde 2011, la D1 féminine est pour la première fois diffusée à la télévision cette même année, sur Eurosport et France 4. Sur cette dernière, les premiers matchs diffusés de la saison 2011-2012 attirent 370 000 téléspectateurs en moyenne, soit 2,1 % de parts d’audience[56]. Ainsi jusqu'en 2018, 16 à 22 matchs de D1 et/ou de Coupe de France féminine étaient diffusée chaque saison sur Eurosport, pour une audience moyenne de 60 000 téléspectateurs, avec la garantie de 4 matchs en direct par saison sur France 4 attirant en moyenne 350 000 téléspectateurs[57]. France Télévisions payait alors un montant de 200 000 euros[58].

La Fédération française de football lance le l'appel d'offre des droits télévisés du championnat de France féminin pour les saisons 2018-2019 à 2022-2023, en imposant aux diffuseurs d'être en mesure de diffuser toutes les rencontres. La FFF annonce le mois suivant l'attribution de ces droits au groupe Canal+[59], pour un montant total de 6 millions d'euros sur 5 ans, soit 1,2 million d'euros par saison[60].

Le championnat gagne ainsi en visibilité, puisque deux matchs émergent désormais lors de chaque journée, un match le samedi à 14 h 30 en multiplex sur Foot+ et les canaux Multisports avec les autres rencontres et un second en match le dimanche à 14 h 45 sur Canal+ Sport. À la mi-temps de l'affiche de Ligue 1, diffusée par Canal+ à 17 heures le samedi, la chaîne cryptée consacre aussi un résumé de 12 minutes au foot féminin[61]. En , l'affiche de D1 PSG-OL est diffusée pour la première fois un dimanche à 21h sur Canal+ à la place de l'affiche de Ligue 1 (trêve internationale), elle réalise une audience encourageante avec 462 000 téléspectateurs en moyenne[62],[63]. Lors de la saison 2018-2019, 129 des 132 matchs ont été retransmis — trois rencontres remises en semaine n'ayant pas fait l'objet d'une diffusion — dont trois sur Canal+, le PSG - OL du dimanche 18 novembre donc, mais aussi le match retour décisif pour le titre diffusé le samedi 13 avril à 20h45 rassemblant en moyenne 301 000 téléspectateurs, et Montpellier - OL le dimanche 16 décembre à 13h00 devant 128 000 téléspectateurs[64].

Pour la saison 2019-2020, le groupe Canal+ renforce son offre en mettant en avant une rencontre de plus, le samedi à 15h30 ou à 20h45, en plus de l'affiche du dimanche à 14h45. Ainsi le nombre d'affiche sur Canal+ va passer de 3 à une dizaine lors des week-ends sans rugby[64]. Finalement, 95 des 96 rencontres disputées sont diffusées en direct dont 9 sur Canal+. Pour la saison suivante, deux rencontres restent mises en avant par journée, avec une nouvelle case possible : le vendredi à 18h30[65]. Avec la reprise par Canal+ de l'intégralité de la Ligue 1 à partir de mi-février 2021 jusqu'à la fin de saison, la D1 Arkema se voit placée sur Canal+ Sport Week-end le vendredi soir à 18h30/45 et le dimanche à 17h30[66].

Après la première diffusion historique d'un match, Lyon-Bordeaux de la 3e journée, à l'international le 27 septembre 2020[67], la FFF officialise le 8 octobre un partenariat historique pour la diffusion à l'international de la D1 Arkema dès la saison 2020-2021. Au travers d'un accord de trois saisons signé avec Atalanta Media, le championnat de France féminin est désormais visible aux États-Unis, au Royaume-Uni, en Irlande, en Allemagne et en Italie. Un match en direct par journée sera diffusé sur de multiples plateformes de diffusion premium : ESPN+, BT Sport, DAZN, Fanatiz et ATA Football (en)[68].

Économie du championnat

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Le budget total de la D1 (environ 19 millions € en 2017-2018, 4,7 millions sans Lyon et le PSG) se compose de la façon suivante : 50 % de revenus commerciaux (droits télévisés, merchandising, abonnements), environ 40 % de sponsoring et subventions et moins de 5 % de billetterie[69]. Mais en parallèle, les dépenses des clubs sont nettement supérieures à leurs recettes : en 2017-2018, 8 clubs sur 12 étaient déficitaires, avec un déficit global de 13,5 millions € (dont 7,6 millions € pour l'OL et le PSG) soit 72 % du budget total. Alors que ces pertes d'exploitation augmentent de l'ordre de 75 % par saison en moyenne sur cinq ans, elles sont souvent compensées par les clubs professionnels masculins, pour les équipes associées à ces structures. Le football féminin français cherche donc encore son équilibre économique[70].

La D1 féminine bénéficie à plusieurs reprises de soutien de la part du football masculin. La Ligue de football professionnel décide en 2018 de reverser sa partie du bénéfice de la Coupe du monde versée par Fédération, aux clubs de D1, soit un montant ponctuel d'environ 100 000  par club[71]. Depuis la saison 2018-2019, les clubs participant à la D1 féminine sont évalués dans le but de leur attribuer ou non la saison suivante la Licence Club D1 Féminine délivrée par la FFF, permettant d'obtenir une aide financière[72].

Début 2020, les clubs professionnels français créent l'Association du Football Professionnel Féminin (AFPF), présidée par Laurent Nicollin (MHSC), qui a pour projet de mieux structurer le championnat et créer un modèle économique sain pour les clubs[73]. Un premier résultat est perçu à partir de la saison 2020-2021 avec le versement, par la LFP, en utilisant ses nouveaux droits TV, d'un total de 6 M€ à l'AFPF pour la D1 et D2 féminine, validé par la FFF[74],[75]. Une première répartition devait voir la D1 Arkema recevoir 85 % du montant, avec un versement de 508 000  pour les sections féminines de club professionnel et 175 000  pour les clubs amateurs. Tandis que les 15 % restants devaient aller aux sections féminines de club professionnel évoluant en D2[76]. Mais après la colère des clubs amateurs face à cette inégalité de traitement[77], la LFP et la FFF font passer l'enveloppe globale à 8,7 millions d'euros. Les 9 clubs de D1 « pro » toucheront 627 000  chacun, les 3 clubs « amateurs » près de 550 000 . En D2, 69 000  iront à destination des 13 sections féminines rattachées aux clubs professionnels, pendant que les 11 autres clubs vont finalement toucher 55 000 [78].

Par ailleurs, la FFF signe à partir de la saison 2019-2020 un contrat de naming avec la société Arkema, qui devient le partenaire-titre de la D1 féminine pour 3 ans, pour un montant d'un million d'euros par saison[79].

Contrats et rémunérations

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Une enquête de la FIFPRO en 2017 montre qu'une footballeuse de D1 peut se trouver, pour simplifier, dans trois cas de figure. 160 joueuses sont en « contrat fédéral », dont la moitié à temps partiel. C'est un contrat régi par la convention nationale collective des sports, donc non adapté au métier de footballeuse. Le salaire minimum dépasse à peine le SMIC. La majorité sont « semi-professionnelles », c'est-à-dire qu'elles peuvent être en contrat d'apprentissage, et donc à la fois étudiantes et footballeuses, ou dans une sorte de contrat de travail hybride qui leur permet tout juste de vivre de leur football, souvent des compléments de revenus sont nécessaires. Enfin, il y a les amatrices qui n'ont aucun contrat de travail ni aucune rémunération directe régulière liée à leur activité de footballeuse. Elles obtiennent cependant souvent des défraiements occasionnels ou le remboursement des frais de déplacement. Ces joueuses travaillent donc en parallèle de leur carrière de footballeuse et s'entraînent le soir après la journée de travail[80].

Selon l'enquête de la FIFPRO, avec un salaire annuel moyen de 43 497 euros, la Division 1 féminine est le championnat féminin de football le plus rémunérateur dans le monde en 2017 devant les championnats allemands (38 209 euros), anglais (30 891 euros) et américains (23 638 euros). Mais cette place haute s'explique par le niveau des salaires moyens des joueuses de l'Olympique lyonnais (162 000 ) et du PSG (127 000 )[80]. Le championnat français est donc très inégalitaire entre les différents clubs, ce qui explique notamment l'hétérogénéité du niveau en D1 Arkema[81].

Un rapport de la FIFA et du cabinet Deloitte révèle qu'en 2018-2019 81 % des joueuses de D1 ont le football comme principale source de revenus, 82 % reçoivent un salaire mensuel et 84 % disposent d'un contrat écrit[82].

Affluences

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Records d'affluences

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Le Paris Saint-Germain foule la pelouse du Parc des Princes pour la première fois le , contre le FCF Juvisy pour un derby francilien, devant 5 892 spectateurs[83]. Ce record d'affluence pour un match de D1 le restera jusqu'au , lorsque l'En avant Guingamp accueille l'Olympique lyonnais au stade de Roudourou devant 12 263 personnes[84].

Sept ans et demi plus tard, l'affiche du championnat de France OL-PSG bat tous les records avec 25 907 spectateurs accueillis au Groupama Stadium en avril 2019[85], avant que le 16 novembre, le record soit porté à 30 661, toujours pour la même affiche et dans le même stade[86].

Classement des affluences les plus importantes[84]
RangMatchStadeDateAffluence
1Olympique lyonnais - Paris Saint-GermainGroupama Stadium30 661
2Olympique lyonnais - Paris Saint-GermainGroupama Stadium25 907
3Paris Saint-Germain - Olympique lyonnaisParc des Princes18 876
4Olympique lyonnais - Paris Saint-GermainGroupama Stadium13 497
5Olympique lyonnais - Paris Saint-GermainGroupama Stadium13 400
6EA Guingamp - Olympique lyonnaisStade de Roudourou12 263
7Olympique lyonnais - Paris Saint-GermainStade de Gerland10 122
8Paris Saint-Germain - Olympique lyonnaisStade Jean-Bouin8 704
9EA Guingamp - Olympique de MarseilleStade de Roudourou7 945
10Olympique lyonnais - Paris Saint-GermainGroupama Stadium7 912

Affluence moyenne

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Depuis plusieurs années, l'affluence moyenne de spectateurs par match progresse chaque année, mais les disparités sont grandes entre clubs, alors que ces chiffres sont surtout poussés par les affluences des grosses affiches du championnat jouées dans de grands stades[87].

Évolution de la moyenne de spectateurs par match depuis 2003[88]

Notes et références

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  1. Pour le détail des qualifications continentales, voir la section Qualifications.

Références

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  1. « La vie sportive - L'honneur aux dames », Le Matin, no 12809,‎ , p. 4 (lire en ligne)
  2. « La vie sportive - A Paris », L'Ouest-Éclair, no 7173,‎ , p. 2 (lire en ligne)
  3. « La vie sportive - Un match féminin », Le Petit Parisien, no 15385,‎ , p. 3 (lire en ligne)
  4. Grégoire Boutreau, Au bonheur des filles, , p. 242 à 250
  5. a et b « PSG-Lyon : la guerre des dames », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. « D1 féminine: le PSG décroche son premier sacre, l'OL détrôné après 14 titres de suite », sur RMC Sport, (consulté le )
  7. « Play-off en D1, professionnalisation des joueuses, centre de formation, droits TV, le plan de développement et la refonte des championnats féminins expliqués », sur CulturePSG, (consulté le )
  8. « Tout sur l'Assemblée fédérale d'été », sur fff.fr, (consulté le )
  9. Anthony Hernandez, « Le football féminin français ne veut pas manquer le dernier train du professionnalisme », sur lemonde.fr, (consulté le )
  10. Gabriel Joly, « Football : Arkema Première Ligue, élargissement... Ce qu'il faut retenir de la présentation de la nouvelle Ligue Féminine professionnelle », France Info,‎ (lire en ligne, consulté le )
  11. Anna Carreau, « D1 Arkema : la vraie fausse bonne idée des play-offs pour relancer le championnat féminin », sur francetvinfo.fr, (consulté le )
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Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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