Carence en vitamine D

Carence en Vitamine D
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Le processus habituel de l'absorption de la vitamine D
Causesexposition insuffisante au soleil, consommation réduite d'aliments, problèmes rénaux, une diminution de l'absorption du système digestif[1],[2]
ComplicationsRachitisme, ostéomalacie, ostéoporose[3]
Traitement
DiagnosticBlood 25(OH)D < 50 à 75 nmol/L (20 à 30 ng/ml)[3]
PréventionCompléments de vitamine E pour des bébés allaités[2]
MédicamentCholécalciférol, ergocalciférol, calcifédiol[4]
SpécialitéEndocrinologieVoir et modifier les données sur Wikidata
Épidémiologie
FréquenceDeficiency 20-40%, severe 6-13%[3]
Classification et ressources externes
CIM-10E55Voir et modifier les données sur Wikidata
CIM-9268 et 268.9Voir et modifier les données sur Wikidata
DiseasesDB13942
MeSHD014808

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Une carence en vitamine D est un taux de vitamine D inférieur à la normale[5]. Les symptômes peuvent inclure des douleurs musculaires, une faiblesse et des contractions musculaires, bien que la plupart des personnes carencées ne présentent aucun symptôme[2],[6]. Chez les enfants, cela peut entraîner le rachitisme, une maladie dans laquelle les os ne se minéralisent pas correctement[1]. Chez l'adulte, il peut en résulter une ostéomalacie, éventuellement accompagnée d'une hyperparathyroïdie, voire une ostéoporose, avec un risque accru de fractures osseuses[7],[1],[2]. Alors que de faibles niveaux de vitamine D sont associés à de nombreuses autres conditions, il n'est pas clair si ces associations sont causales[3].

Causes, traitement, incidence modifier

Les causes de la carence en vitamine D comprennent une exposition insuffisante au soleil, une diminution de l'apport alimentaire, des problèmes rénaux, ou une diminution de l'absorption par l'intestin[1],[2]. D'autres facteurs de risque incluent les maladies du foie et des certains troubles génétiques[2]. Le diagnostic est fondé sur un taux sanguin de 25(OH)D moins de 50 à 75 nmol/L (20 à 30 ng/ml)[3]. Les tests de ceux qui ne présentent pas de symptômes n'ont pas d'avantage clair et ne sont donc pas recommandés[1],[8].

L'utilisation générale de suppléments de vitamine D n'est pas recommandée dès lors que les sujets ne sont considérés comme à risque (personnes vivant en établissement de santé, ou présentant une carence ou une ostéoporose)[5]. Le traitement des faibles niveaux repose généralement sur la vitamine D prise par voie orale[2]. Les sources alimentaires comprennent les poissons gras, les champignons et les jaunes d'œufs[1],[4]. Le lait et d'autres aliments peuvent être enrichis en vitamine D dans certaines régions du monde[1]. Une carence en calcium et en phosphate peut également nécessiter une correction[2].

Environ 20 à 40 % des personnes souffrent d'une carence en vitamine D, tandis qu'une carence sévère survient chez 6 à 13 %[3]. Toutefois, ceci est basé sur des tests sanguins plutôt que sur les effets négatifs associés sur la santé[5]. Il survient plus fréquemment chez les jeunes et les personnes âgées[3]. La carence en vitamine D, sous forme de rachitisme, est décrite depuis 1645[9].

Références modifier

  1. a b c d e f et g (en) « Office of Dietary Supplements - Vitamin D » [archive du ], sur ods.od.nih.gov, U.S. Department of Health & Human Services: National Institutes of Health, (consulté le )
  2. a b c d e f g et h « Vitamin D Deficiency and Dependency - Nutritional Disorders » [archive du ], sur Merck Manuals Professional Edition (consulté le )
  3. a b c d e f et g K Amrein, M Scherkl, M Hoffmann, S Neuwersch-Sommeregger, M Köstenberger, A Tmava Berisha, G Martucci, S Pilz et O Malle, « Vitamin D deficiency 2.0: an update on the current status worldwide. », European Journal of Clinical Nutrition, vol. 74, no 11,‎ , p. 1498–1513 (PMID 31959942, PMCID 7091696, DOI 10.1038/s41430-020-0558-y)
  4. a et b P Bordelon, MV Ghetu et RC Langan, « Recognition and management of vitamin D deficiency. », American family physician, vol. 80, no 8,‎ , p. 841-6 (PMID 19835345)
  5. a b et c LeFevre et LeFevre, « Vitamin D Screening and Supplementation in Community-Dwelling Adults: Common Questions and Answers. », American family physician, vol. 97, no 4,‎ , p. 254-260 (PMID 29671532)
  6. O Sizar, S Khare, A Goyal, P Bansal et A Givler, « Vitamin D Deficiency », Study Guide, StatPearls Publishing,‎ (PMID 30335299)
  7. « Vitamine D : Métabolisme, régulation et maladies associées », sur www.ipubli.inserm.fr (consulté le )
  8. Krist, Davidson, Mangione et Cabana, « Screening for Vitamin D Deficiency in Adults: US Preventive Services Task Force Recommendation Statement », JAMA, vol. 325, no 14,‎ , p. 1436 (DOI 10.1001/jama.2021.3069)
  9. (en) Sol Epstein, Vitamin D, An Issue of Rheumatic Disease Clinics - E-Book, Elsevier Health Sciences, (ISBN 978-1-4557-4313-1, lire en ligne [archive du ]), p. 62