André Delelis

homme politique français

André Delelis, né le à Cauchy-à-la-Tour (Pas-de-Calais) et mort le à Lens[1], est un homme politique français.

André Delelis
Illustration.
André Delelis en 1981.
Fonctions
Ministre du Commerce et de l'Artisanat

(1 an et 10 mois)
PrésidentFrançois Mitterrand
Premier ministrePierre Mauroy
GouvernementMauroy I et II
PrédécesseurMaurice Charretier
SuccesseurMichel Crépeau
Député français

(14 ans, 3 mois et 20 jours)
Élection12 mars 1967
Réélection30 juin 1968
11 mars 1973
19 mars 1978
21 juin 1981
Circonscription13e du Pas-de-Calais
LégislatureIIIe, IVe, Ve et VIe (Cinquième République)
Groupe politiqueFGDS (1967-1973)
PSRG (1973-1978)
SOC (1978-1981)
PrédécesseurLucien Harmant
SuccesseurJean-Claude Bois
Sénateur du Pas-de-Calais

(9 ans et 6 jours)
Groupe politiqueSOC
Maire de Lens

(31 ans, 10 mois et 10 jours)
PrédécesseurErnest Schaffner
SuccesseurGuy Delcourt
Biographie
Nom de naissanceAndré Delelis
Date de naissance
Lieu de naissanceCauchy-à-la-Tour (Pas-de-Calais)
Date de décès (à 88 ans)
Lieu de décèsLens (Pas-de-Calais)
NationalitéDrapeau de la France Française
Parti politiqueSFIO
PS
ProfessionReprésentant de commerce

André Delelis
Maires de Lens

Maire de Lens (Pas-de-Calais) de 1966 à 1998, il a également été député socialiste du Pas-de-Calais de 1967 à 1981 avant d'être ministre du Commerce et de l'Artisanat des deux premiers gouvernements Mauroy de 1981 à 1983 puis sénateur du Pas-de-Calais de 1983 à 1992[2].

Biographie modifier

André Delelis a d'abord défendu la corporation minière, les hommes et les femmes qui la composaient, comme ses prédécesseurs maires de Lens Émile Basly, Alfred Maës et Ernest Schaffner. À eux quatre, hormis la guerre et l'intermède communiste de la Libération, ils furent maires de Lens[3] de 1900 à 1998.

Son obsession fut de déprendre sa ville de son sort charbonnier et surtout de l'emprise des seigneurs des houillères, certes nationales puisque nationalisées, mais dont l'esprit de caste et la volonté de domination n'avaient rien à envier aux patrons des anciennes compagnies minières[réf. nécessaire]. Et il sut pour cela exploiter l'une des réussites de son prédécesseur, Ernest Schaffner, la promotion en 1962 de Lens du rang de succursale de Béthune et/ou de Douai au rang de sous-préfecture de plein exercice.

En sa mémoire, le maire de Lens, Guy Delcourt, a annoncé que le stade du Racing Club de Lens sera renommé Stade Bollaert-Delelis, nom qui devient effectif le [4].

Sa mort suscite de nombreuses réactions au sein de la classe politique[5].

Détail des fonctions et des mandats modifier

Fonctions ministérielles
Mandats parlementaires
  • -  : député du Pas-de-Calais
  • -  : sénateur du Pas-de-Calais
Mandats locaux
  • -  : conseiller général du canton de Lens-Nord-Ouest
  • -  : premier adjoint au maire de Lens
  • -  : maire de Lens
  • -  : président du district urbain de Lens-Liévin
  • -  : conseiller régional du Nord-Pas-de-Calais
  • jusqu'au  : vice-président du conseil régional

Notes et références modifier

Liens externes modifier