Équipe de France masculine de volley-ball

équipe sportive nationale masculine

L'équipe de France masculine de volley-ball est composée des meilleurs joueurs français sélectionnés par la Fédération française de volley (FFVolley).

Équipe de France masculine

Description de l'image Fédération française de Volley logo 2017.svg.
ConfédérationCEV
FédérationFédération française de volley
Membre de la FIVBDepuis
Classement mondial7e place
Entraîneur Andrea Giani[1]
Record de sélectionsHervé Mazzon : 417
Site webFFVB
Rencontres officielles historiques
Premier match à Prague
Tchécoslovaquie 3-0 France
Jeux olympiques
Tournoi final5 (1er en 1988)
Meilleur résultatMédaille d'or, Jeux olympiques (2020)
Championnat du monde
Tournoi final16 (1er en 1949)
Meilleur résultatMédaille de bronze, monde (2002)
Championnat d'Europe
Tournoi final30 (1er en 1948)
Meilleur résultatMédaille d'or, Europe (2015)
Coupe du monde
Tournoi final2 (1er en 1965)
Meilleur résultat5e (2003)
Ligue des nations
Tournoi final26 (1er en 1990)
Meilleur résultatMédaille d'or, mondeMédaille d'or, mondeMédaille d'or, monde (2015, 2017, 2022)

Le palmarès de la sélection française reste vierge jusqu'au milieu des années , avec comme meilleurs résultats obtenus quatre places de finalistes en Championnat d'Europe (en 1948, 1987, 2003 et 2009) ainsi qu'une troisième place en Championnat du monde (en 2002).

Sous la direction de Laurent Tillie à partir de , elle se hisse parmi les meilleures formations mondiales. Le , les Bleus remportent la Ligue mondiale avant de remporter trois mois plus tard, leur premier titre majeur avec le Championnat d'Europe.

En , l'équipe de France récidive en étant vainqueur d'une deuxième Ligue mondiale en trois ans.

Le , alors que la France n'avait jamais atteint les quarts de finale aux Jeux olympiques, elle parvient à remporter le plus grand titre de son histoire à l'occasion de l'édition tokyoite. Elle devient à cette occasion la cinquième équipe française de sport collectif à remporter la médaille d'or, une première pour le volley-ball en France.

L'Italien Andrea Giani en est le sélectionneur principal depuis le . Au cours de sa première année de mandat, la sélection gagne une 3e Ligue des nations, la première sous cette appellation.

La France est classée au 3e rang de la FIVB au [2], perdant une place après sa défaite en quart de finale du championnat du monde 2022.

Cinq joueurs sont champions d'Europe 2015 et champions olympiques 2020 : Jenia Grebennikov, Nicolas Le Goff, Earvin Ngapeth, Kévin Tillie et Benjamin Toniutti.

Histoire modifier

La première rencontre officielle de l'histoire de l'équipe de France a lieu à Prague le contre la Tchécoslovaquie. Les Français s'inclinent lors de cette opposition amicale par 3 set à 0 (15-11, 15-9, 15-8). La France est affiliée à la Fédération internationale de volley-ball (FIVB) depuis et à la Confédération européenne de volley-ball (CEV) depuis .

1948 et 1951 : les premières médailles modifier

L'équipe de France dispute la première édition du Championnat d'Europe en 1948 à Rome en Italie où les Bleus finissent second d'une poule unique de six équipes derrière la Tchécoslovaquie[3]. Trois ans plus tard, la France organise à Paris l'édition 1951. Les Bleus finissent troisième parmi les dix meilleures équipes continentales.

1985 et 1987 : podiums aux championnats d’Europe modifier

En 1985, à Amsterdam, la France remporte sa première médaille depuis 1951 au Championnat d’Europe. Elle termine troisième du tournoi et s’octroie la médaille de bronze. Dans la poule finale, elle remporte trois de ses cinq matchs et concède ses deux défaites contre l’URSS (champion d’Europe) et la Tchécoslovaquie (médaille d’argent)[3].

En 1986, Laurent Tillie, Stéphane Faure, Alain Fabiani, Philippe Blain et Éric Bouvier, font partie de l'équipe de France qui se prépara sous forme de commando en vue du Championnat du monde 1986 se déroulant en France. Les Bleus terminent à la sixième place de cette compétition, où Philippe Blain est élu meilleur joueur.

Un an plus tard, le , les français s’inclinent en finale de l'Euro contre l’URSS (3 sets à 1), à Gand en Belgique. La France joue une finale, pour la première fois, depuis 1948. Avec cette performance, elle se qualifie directement et pour la première fois pour les Jeux olympiques, se déroulant à Séoul en 1988[3].

2002 : une première récompense mondiale modifier

En , après un passage à vide de quinze années, la France monte pour la première fois de son histoire sur un podium d'une compétition mondiale. L’équipe, entraînée par le duo Philippe Blain-Glenn Hoag, domine la Yougoslavie dans le match pour la 3e place, en 3 sets (25-23, 25-23, 25-16) et décroche la médaille de bronze au Championnat du monde se déroulant en Argentine[3].

2003 et 2009 : de l’argent en finales de championnats d’Europe modifier

Un an plus tard, les Bleus disputent le Championnat d'Europe en Allemagne et parviennent en finale de la compétition pour la troisième fois de leur histoire après 1948 et 1987. L'équipe de France s'incline 2 à 3 (18-25, 42-40, 18-25, 29-27, 9-15) face à l'Italie au terme d'une finale disputée. Les Italiens sont les seuls à avoir battu, par deux fois (en match de poule et en finale) l’équipe emmenée par Frantz Granvorka et Hubert Henno, ce dernier, élu meilleur défenseur de cette compétition[3].

En 2006, grâce à sa victoire obtenue en demi-finale de la Ligue mondiale face à la Bulgarie (25-21, 25-20, 25-20), elle se hisse en finale. Les Français s’inclinent en 5 sets (25-22, 25-23, 22-25, 23-25, 13-15) contre les Brésiliens (futurs champions du monde 2006) et empochent la médaille d’argent[3].

Six ans plus tard, en 2009, les Bleus disputent une nouvelle finale lors du championnat d’Europe se déroulant en Turquie. Après avoir battu les Russes en demi-finale, en 5 sets, la France affronte la Pologne, le 13 septembre, pour le titre européen. Comme en 2003, c’est contre une même équipe que les Français perdent leurs deux seuls matchs du tournoi, dont la finale, en quatre sets (29-27, 25-21, 16-25, 27-25). De nouveaux joueurs comme Antonin Rouzier font leur apparition dans le groupe France[3].

Le match contre la Bulgarie, le 9 juin 2012 qui a privé les Bleus de Jeux olympiques 2012 est vécu comme une grande désillusion[3].

Ère Laurent Tillie (2012-2021) modifier

Laurent Tillie

2012-2014 : la montée en puissance modifier

Le , Laurent Tillie succède à Philippe Blain au poste de sélectionneur national. Il est secondé par Arnaud Josserand avec pour objectif commun de qualifier l'équipe pour les Jeux olympiques de Rio en 2016.

En , les Bleus réalisent leur premier fait d'armes depuis 2009 en atteignant la demi-finale du Championnat du monde.

2015 : une année pour l'histoire modifier

L'équipe de France vainqueur de la Ligue mondiale 2015 au Maracanãzinho de Rio.

En 2015, l’équipe de France démarre sa campagne pour la Ligue mondiale en deuxième division. Elle remportent 14 matchs d’affilé et termine vainqueur de cette division 2. Pour la phase finale, elle est reversée dans la poule des États-Unis et du Brésil. Après deux victoires et une défaite elle parvient en finale. Le , La France bat la Serbie en finale par 3 set à 0 (25-19, 25-21, 25-23) au Ginásio do Maracanãzinho de Rio de Janeiro et remporte le premier titre de leur histoire sur la scène internationale. Earvin Ngapeth est élu meilleur joueur du tournoi par la FIVB. Une consécration pour l’équipe de France surnommée « Team Yavbou » par ses joueurs[3].

Le , l'équipe de France remporte le Championnat d'Europe, son premier trophée majeur et met fin à 67 ans d'attente depuis sa première participation à une compétition majeure. Cette victoire s'est construite à la suite de performances de très haut niveau comme en témoignent les succès contre l’Italie et la Bulgarie, acquis alors que les Français étaient menés deux manches à rien. Deux sélections affrontées de plus chez elles, respectivement lors du premier tour, et en demi-finale devant plus de 13 000 supporters bulgares. En finale, les Bleus battent nettement la Slovénie 3 set à 0 à Sofia. Sur la balle de match, Earvin Ngapeth termine par un smash renversé[4]. À l'issue de la compétition, Antonin Rouzier est élu meilleur joueur par la CEV[5]. Les Bleus concluent une année historique au cours de laquelle ils ont gagné 23 de leurs 24 matchs officiels et ont remporté la Ligue mondiale et le titre de champion d’Europe[6],[3].

2016 : une olympiade pour apprendre modifier

Brésil - France aux Jeux olympiques de 2016.

La France termine neuvième des Jeux olympiques de Rio en 2016 après deux olympiades successives manquées.

2017 : confirmation avec un deuxième titre en Ligue mondiale modifier

Le , les Bleus confirment leur statut en s'adjugeant une seconde Ligue mondiale deux ans après la première. Lors de la finale, L'équipe de France réalise l'exploit en terre brésilienne de battre la seleção, championne olympique 2016, par 3 manches à 2 à l'Arena da Baixada. Comme lors de l'édition 2015, Earvin Ngapeth est élu meilleur joueur du tournoi. Cette compétition est la dernière sous l'appellation « Ligue mondiale » avant d'être renommée « Ligue des nations » à partir de l'édition suivante.

2018 : une seconde place en Ligue des nations à domicile modifier

En 2018, l’équipe de France dispute la phase finale de la Ligue des nations à domicile au stade Pierre Mauroy de Villeneuve-d'Ascq. Les Bleus s'inclinent 0-3 en finale face à la Russie (22-25, 20-25, 23-25).

2019 : la déception de l'Euro à domicile modifier

En , la France dispute la phase finale du Championnat d'Europe à domicile, ce qui constitue une première dans une compétition majeure depuis 33 ans et le Mondial 1986. Le premier tour se déroule à la Sud de France Arena de Montpellier où les Bleus remportent leur cinq rencontres et finissent premier de leur poule devant l'Italie qui est la seule sélection a leur avoir pris un set. Ils prennent ensuite la direction de Nantes et de son Hall XXL pour le début de la phase à élimination directe. En huitièmes de finale, l'équipe de France se défait aisément de la Finlande (3-0) avant de rencontrer à nouveau l'Italie pour le quart de finale, qu'ils battent sèchement (3-0) dans un match épique. Le dernier carré de la compétition se dispute à l'AccorHotels Arena à Paris où les Bleus font face à l'Équipe de Serbie en demi-finale. La rencontre est disputée jusqu'à la cinquième et dernière manche, moment où la Serbie prend un avantage définitif (2-3). Moins de 24 heures après la demi-finale, la compétition se termine sur une dernière défaite (0-3) où la France usée, ne peut empêcher la Pologne de prendre la troisième place.

2020 : une deuxième qualification consécutive pour les JO, annonce de départ du sélectionneur, pandémie et report des JO modifier

Au Tournoi de qualification olympique de Berlin, en janvier 2020, les Bleus sont menés deux sets à zéro en demi-finale par la Slovénie avant de renverser la partie (3-2) puis de valider leur billet pour Tokyo lors de la finale face à l'Allemagne (3-0). Le , Laurent Tillie annonce à la surprise générale qu'il quitte son poste de sélectionneur national à l'issue des Jeux de Tokyo 2020[7]. Cette annonce intervient seulement quelques jours avant que la pandémie de Covid-19 ne sévisse fortement et durablement à travers le monde. Par conséquent, la Ligue des nations 2020 est annulée et les Jeux olympiques de Tokyo sont reportés à l'été 2021. L'équipe de France ne joue donc plus de rencontres internationales au cours de l'année.

2021 : l'apogée d'une sélection modifier

Le , Bernardo Rocha de Rezende, entraîneur brésilien ayant le plus grand palmarès de l'histoire du volley-ball mondial, est annoncé par la fédération française pour prendre la succession du technicien français[8].

En et après plus de 16 mois d'inactivité, les Bleus font leur retour à la compétition à l'occasion de la Ligue des nations 2021 se disputant à Rimini en Italie, pour un tournoi servant de répétition générale avant les Jeux olympiques. Après un premier tour marathon de quinze rencontres, Ils se classent troisième de la phase finale derrière le Brésil et la Pologne.

Pour sa 5e participation aux Jeux olympiques, la France est placée dans la poule B, avec le Brésil, les États-Unis, la Russie, l’Argentine et la Tunisie où les quatre premiers se qualifient pour les quarts de finale. L’équipe de France n’a jamais fait mieux qu’une huitième place aux JO, en 1988 à Séoul, et reste sur une décevante neuvième place à Rio en 2016.L'entrée dans la compétition olympique est cahoteuse avec une défaite contre les États-Unis (0-3) puis contre l’Argentine (2-3) avant une qualification in extremis grâce aux deux sets arrachés aux Brésiliens malgré la défaite (2-3) lors de l’ultime journée de la phase de poule. Présente pour la première fois de son histoire en quarts de finale des Jeux olympiques, l'équipe de France réalise l'exploit en s'imposant en cinq sets (21-25, 25-22, 21-25, 25-21, 15-9) face à la Pologne, double championne du monde (2014 et 2018) au terme d'un match mémorable[9]. En demi-finale, les Bleus prennent leur revanche sur l'Argentine (3-0) qui les avait battue lors du premier tour.

Retour des medaillés de Tokyo 2020 à Paris.

Le , jour de la finale, l'équipe de France réalise le plus grand exploit de son histoire en devenant championne olympique pour la première fois, en battant l'équipe du Comité olympique russe au bout du cinquième set décisif (25-23, 25-17, 21-25, 21-25, 15-12)[10]. Antoine Brizard se montre décisif durant l'ultime manche par un smash malicieux donnant deux balles de match à son équipe[11]. Earvin Ngapeth lui, marque 26 points dont 21 en attaque. Pour son parcours et particulièrement en finale, il est désigné meilleur joueur de ce tournoi[12]. Il figure également dans l'équipe-type avec deux de ses coéquipiers : Barthélémy Chinenyeze et le libéro Jenia Grebennikov[12].

Avec ce sacre, Laurent Tillie conclut en apothéose son mandat de neuf années à la tête de l'équipe de France. Son bilan est exceptionnel avec deux titres majeurs (Euro 2015, JO 2020) et deux Ligues mondiales (2015, 2017) remportés, permettant à la sélection de s'installer durablement au plus haut niveau mondial. Son mérite est également d'avoir apporté au volley-ball français ses premiers titres internationaux en plus de l'avoir sortie d'un certain anonymat médiatique.

La parenthèse Bernardo Rezende (2021-2022) modifier

Bernardo Rezende

Le , au lendemain de la clôture des Jeux olympiques 2020, Bernardo Rocha de Rezende, dit Bernardinho débute officiellement son mandat avec l'équipe de France. Son contrat court jusqu’aux Jeux olympiques de Paris en 2024, avec comme étapes intermédiaires l’Euro 2021, le Mondial 2022 et l’Euro 2023. Il devient le premier sélectionneur étranger à prendre la tête des Bleus depuis le Russe Vladimir Kondra en [13]. Depuis sa finale à Tokyo, l'équipe de France dispose seulement de 27 jours pour préparer sa troisième compétition de l'été avec le championnat d'Europe dont le premier match des Bleus est prévu le . Le , le nouveau sélectionneur communique sa liste définitive de quatorze joueurs. Parmi eux, dix des douze champions olympiques de Tokyo y figurent. Seuls Kévin Tillie et Stephen Boyer ne sont pas présents pour raisons familiales et quatre autres joueurs sont retenus : Benjamin Diez, Théo Faure, Mousse Gueye et François Rebeyrol[14].

L'Euro 2021 : la compétition de trop modifier

En , l'équipe de France participe à un Championnat d'Europe pour la 30e fois à l'occasion de la 32e édition se déroulant dans quatre pays (Estonie, Finlande, Pologne et Tchéquie). Les Bleus disputent leur premier tour à Tallinn en Estonie. Le , ils le concluent par une cinquième victoire en autant de rencontres disputées, où seule l'Allemagne est parvenue à leur prendre un set, avant de se diriger vers la Tchéquie pour le début de la phase finale[15]. En huitièmes de finale, après huit balles de match sauvées, les Français s'inclinent 0-3 (22-25, 19-25, 32-34) face à l'équipe tchèque qui évolue à domicile à Ostrava. Usés, les champions olympiques et médaillés de bronze de la Ligue des nations ne peuvent monter sur un troisième podium en un été, en conséquence d'une longue campagne internationale (31 matchs officiels et deux amicaux depuis mai). Comme lors de l'Euro 2017, les Bleus sont éliminés en huitième de finale par cette même équipe[16].

Le , l'équipe de France se qualifie officiellement pour le Championnat du monde 2022 au bénéfice de sa quatrième place au classement mondial des nations[17].

Le , la Fédération française de volley annonce la démission du sélectionneur Bernardo Rocha de Rezende pour raison personnelle[18].

Ère Andrea Giani, depuis mars 2022 modifier

L'Italien Andrea Giani succède à Bernardo Rezende le [19].

Le , la France atteint pour la première fois de son histoire la 2e place du classement mondial de la FIVB, derrière la Pologne, après une victoire 3 set à 0 face au Brésil lors du tour préliminaire de la Ligue des nations 2022. Dernière équipe qu'elle devance désormais, illustrant la dimension prise par la sélection française depuis [20]. Présente en finale, deux semaines plus tard, elle remporte au tie-break un duel de haute lutte face aux États-Unis et s'octroie une 3e Ligue des nations, la première sous cette appellation[21]. Le réceptionneur-attaquant Earvin Ngapeth se distingue avec un nouveau titre de meilleur joueur de la compétition[22].

Match Slovénie-France au 1er tour du Championnat du monde 2022.

Après une remarquable première partie d’été, ponctuée de 12 victoires en 15 matchs de Ligue des nations et d’un nouveau trophée remporté dans l'épreuve, la France participe à partir de fin à son 6e Championnat du monde consécutif avec le statut cette fois-ci d'un des favoris pour le titre. Le nouveau sélectionneur Andrea Giani convoque pour l'occasion 11 des 12 champions olympiques de Tokyo. Seul Daryl Bultor, blessé à l'épaule droite, est contraint de déclarer forfait. La liste des 14 joueurs est complétée par les centraux Médéric Henry et Quentin Jouffroy, et par le libéro Benjamin Diez[23],[24]. Au 1er tour de la compétition, se déroulant à l'Arena Stožice de Ljubljana en Slovénie, les Français se sortent de situations compromises en renversant des scores lors des deux premiers matchs face à l'Allemagne (3-0) et la Slovénie (3-2), deux sélections auparavant dirigées par le technicien italien des Bleus. Face à l'équipe slovène, poussée par plus de 10 000 supporteurs, trois balles de match sont également sauvées, prouvant une fois de plus leur force mentale dans les grands rendez-vous[25],[26]. Après une troisième victoire face au Cameroun (3-0), la France termine à la 1re place du groupe D et retrouve six jours plus tard le Japon en huitièmes de finale, équipe battue à deux reprises lors de la dernière Ligue des nations et entraînée par l'ancien joueur et sélectionneur tricolore Philippe Blain[27]. Loin de son niveau de jeu habituel et face à des Japonais en pleine réussite, la France remporte très difficilement le match en cinq manches (25-17, 21-25, 26-24, 22-25, 18-16), passant également tout près de l'élimination après une balle de match non-convertie par les joueurs asiatiques dans le tie-break décisif[28]. Deux jours plus tard, les Bleus disputent leur 5e et dernier match dans la salle slovène, sans Kévin Tillie, blessé à la voûte plantaire et forfait pour le reste du tournoi[29]. Face aux champions d'Europe italiens, la France s'incline (26-24, 21-25, 25-23, 22-25, 12-15) et voit son parcours s'arrêter en quarts de finale après plus de deux heures d’une rencontre très disputée[30].

Palmarès et parcours modifier

L'équipe de France de volley-ball devient le la 9e sélection de l'histoire à être sacrée championne olympique. Elle devient également la 5e équipe française masculine de sport collectif à remporter ce titre, après l'équipe de rugby à XV en 1900, l'équipe de water-polo en 1924, l'équipe de football en 1984 et l'équipe de handball en 2008, et la 6e en ajoutant l'équipe de handball féminine en 2020.

Palmarès principal modifier

Jeux olympiques

Championnat du monde

Championnat d'Europe

Ligue des nations
(/Ligue mondiale)

Parcours modifier

Tableau synthétique modifier

Jeux olympiques modifier

Parcours de l'équipe de France aux Jeux olympiques
AnnéePositionAnnéePositionAnnéePositionAnnéePosition
1964Non qualifiée 1980Non qualifiée 1996Non qualifiée 2012Non qualifiée
1968Non qualifiée 1984Non qualifiée 2000Non qualifiée 20169e
1972Non qualifiée 19888e 20049e 2020 Vainqueur
1976Non qualifiée 199211e 2008Non qualifiée 2024Qualifiée (pays hôte)

Championnat du monde modifier

Parcours de l'équipe de France en Championnat du monde
AnnéePositionAnnéePositionAnnéePosition
19496e 197416e 2002 Troisième
19526e 197815e 20066e
19567e 198216e 201011e
19609e 19866e 20144e
1962Non participante 19908e / 20187e
196618e 1994Non qualifiée / 20225e
197017e 1998Non qualifiée 2026À venir

Championnat d'Europe modifier

Parcours de l'équipe de France en championnat d'Europe
AnnéePositionAnnéePositionAnnéePosition
1948Finale 19818e 2003 Finaliste
1950Non qualifiée 198312e 20057e
1951 Troisième 1985 Troisième 20079e
19558e 1987 Finaliste 2009 Finaliste
19588e 19895e 20117e
19638e 19919e 20135e
196710e 19939e 2015 Vainqueur
197114e 1995Non qualifiée 20179e
19758e 19974e 20194e
197710e 19996e 20219e
19794e 20019e 20234e

Coupe du monde modifier

Parcours de l'équipe de France en Coupe du monde
AnnéePositionAnnéePositionAnnéePosition
196511e 1985Non qualifiée 20035e
1969Non qualifiée 1989Non qualifiée 2007Non qualifiée
1973Édition annulée 1991Non qualifiée 2011Non qualifiée
1977Non qualifiée 1995Non qualifiée 2015Non qualifiée
1981Non qualifiée 1999Non qualifiée 2019Non qualifiée

Ligue mondiale modifier

Parcours de l'équipe de France en Ligue mondiale
AnnéePositionAnnéePositionAnnéePosition
19905e 20007e 201012e
19918e 20015e 201112e
199211e 20028e 20127e
1993Non qualifiée 200310e 201310e
1994Non qualifiée 20045e 201410e
1995Non qualifiée 20058e 2015 Vainqueur
1996Non qualifiée 2006 Finaliste 2016 Troisième
1997Non qualifiée 20076e 2017 Vainqueur
1998Non qualifiée 200810e
19997e 20099e

Ligue des nations modifier

Parcours de l'équipe de France en Ligue des nations
AnnéePosition
2018 Finaliste
20195e
2021 Troisième
2022 Vainqueur
20238e

Autres tournois modifier

  • Mémorial Hubert Wagner
    • (2017)
    • (2015, 2018)
  • Championnat du monde militaire
    • (1961)

Joueurs et personnalités de la sélection modifier

Liste des sélectionneurs

Liste des sélectionneurs modifier

Depuis 1937, la liste des sélectionneurs de l'équipe de France est la suivante :

RangNomPériode
1 Plaswick1938-1946
2 René Verdier1946-1947
3 Marcel Mathoré1947-1965
4 Shigeyoshi Nagasaki1965
5 Nicolae Sotir1965-1968
6 Georges Derose1968-1970
7 Roger Schmitt1970-1979
8 Jean-Marc Buchel1979-1983
RangNomPériode
9 Gueorgui Komatov1983
10 Éric Daniel1983-1984
11 Jean-Marc Buchel1984-1985
12 Éric Daniel1985-1988
13 Gérard Castan1988-1992
14 Jean-Marie Fabiani1993-1994
15 Jean-Michel Roche1994-1995
16 Gérard Castan1995
RangNomPériode
17 Vladimir Kondra1995-1999
18 Pierre Laborie1999-2000
19 Philippe Blain2001-2012
20 Laurent Tillie2012-2021
21 Bernardo Rezende2021-2022
22 Andrea Giani2022-

Records de sélections modifier

Depuis 1937, la liste des joueurs de l'équipe de France ayant connu le plus grand nombre de sélections est la suivante[32] :

Légende : Dernière actualisation = septembre 2016.
RangNomPériodeSélections
1Hervé Mazzon1980-1991417
2Christophe Meneau1986-2000407
3Laurent Tillie1982-1995406
4Alain Fabiani1977-1992392
5Stéphane Faure1977-1988350
6Philippe Blain1980-1991340
7Laurent Chambertin1987-2002336
8Éric Bouvier1979-1992325
-Luc Marquet1990-2003325
10Benjamin Toniutti2010-?323
11Stéphane Antiga1998-2010306
12Laurent Capet1993-2003300
13Jenia Grebennikov2011-?296
14Olivier Rossard1986-1995294
15Jean-Marc Jurkovitz1983-1993290
16Frantz Granvorka1996-2007288
17Dominique Daquin1994-2006267
18Antonin Rouzier2006-2016256
19Pierre Pujol2004-2014254
20Patrick Duflos1986-1995253

Sélection actuelle modifier

Effectif des 14 joueurs retenus pour le Championnat du monde 2022[23].

No NomDate de naissanceTaillePoidsPosteClub
1  Barthélémy Chinenyeze   (26 ans) 20280Central
Lube Civitanova
2  Jenia Grebennikov   (33 ans) 18874Libero
Zenith St-Pétersbourg
4  Jean Patry   (27 ans) 20794Attaquant
Powervolley Milan (it)
6  Benjamin Toniutti      (34 ans) 18374Passeur
Jastrzębski Węgiel
7  Kévin Tillie   (33 ans) 19885 Réceptionneur-attaquant 
Projekt Varsovie
9  Earvin Ngapeth   (33 ans) 19496 Réceptionneur-attaquant 
Modène Volley
11  Antoine Brizard   (30 ans) 19696Passeur
Pallavolo Plaisance
12  Stephen Boyer   (28 ans) 19677Attaquant
Jastrzębski Węgiel
14  Nicolas Le Goff   (32 ans) 20397Central
Montpellier HSC
15  Médéric Henry   (28 ans) 212106Central
Le Plessis-Robinson
17  Trévor Clévenot   (29 ans) 19990 Réceptionneur-attaquant 
Jastrzębski Węgiel
19  Yacine Louati   (32 ans) 19890 Réceptionneur-attaquant 
Fenerbahçe SK
20  Benjamin Diez   (26 ans) 18375Libero
Tours VB
25  Quentin Jouffroy   (30 ans) 20383Central
Narbonne Volley

Encadrement techniqueLégende
Entraîneur : Andrea Giani  : Capitaine
Entraîneur(s) adjoint(s) :
Roberto Ciamarra
Loïc Geiler
 : Joueur blessé actuellement
Manager général :
Caroline Thomas

Sélections passées modifier

Média modifier

Audiences télévisuelles modifier

En , la finale France - Russie du tournoi de qualification olympiques est suivie en moyenne par 1,22 million de fans de volley sur l'Équipe 21, un record pour une chaîne TNT HD. Un pic à 1,66 million est enregistré pour la balle de match[33].

La demi-finale de l’Euro 2019 entre la France et la Serbie est suivie par 1,7 million de téléspectateurs de moyenne, avec un pic à 2,1 millions, représentant une audience record pour La chaîne L'Équipe[34].

Lors des Jeux olympiques 2020, l'équipe de France de volley-ball explose le pic d'audience de la compétition (tous sports confondus) retransmise sur France Télévisions durant son succès final face à la Russie (3-2) avec 6,8 millions de téléspectateurs ayant assisté au dernier point victorieux[35].

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Références modifier

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  2. (en) « FIVB Senior World Ranking - Men », sur fivb.org, FIVB (consulté le )
  3. a b c d e f g h i et j « Volley-ball : les grandes heures de l’équipe de France depuis trente ans », sudouest.fr, 20 octobre 2015
  4. « Euro volley: l’incroyable balle de match de Ngapeth », sur rmcsport.bfmtv.com,
  5. « La Team Yavbou, les nouveaux Barjots ? », lequipe.fr, 17 mai 2016
  6. « Champions de l'année. L'équipe de France de volley ouvre son palmarès », ouest-france.fr, 28 décembre 2015
  7. « Volley : Laurent Tillie vers un départ de l'équipe de France après les JO 2020 », francetvinfo.fr, 10 mars 2020
  8. « Bernardo Rezende est le nouveau sélectionneur des Bleus », lequipe.fr, 12 avril 2021
  9. « La France réalise l'exploit face à la Pologne et se qualifie en demi-finales des JO de Tokyo », lequipe.fr, 3 août 2021
  10. « La France championne olympique de volley à Tokyo pour la première fois de son histoire », lequipe.fr, 8 août 2021
  11. Henri-Pierre André, « Exploit - Finale olympique de volley : les Bleus l’ont fait », sur liberation.fr,
  12. a et b « Earvin Ngapeth désigné meilleur joueur du tournoi olympique », sur lequipe.fr,
  13. « Bernardinho sélectionneur de l'équipe de France de volley après les JO », sur courrier-picard.fr, Le Courrier picard,
  14. « Dix champions olympiques avec l'équipe de France à l'Euro », lequipe.fr, 29 août 2021
  15. « La France s'impose face à l'Estonie pour conclure un parcours sans faute au premier tour de l'Euro », lequipe.fr, 10 septembre 2021
  16. « Désillusion pour l'équipe de France de volley, éliminée dès les huitièmes de finale de l'Euro », lequipe.fr, 13 septembre 2021
  17. « L'équipe de France officiellement qualifiée pour le Mondial de volley 2022 », lequipe.fr, 21 septembre 2021.
  18. « FFvolley », sur www.ffvb.org (consulté le )
  19. « Andrea Giani succède à Bernardinho en tant que sélectionneur de l'équipe de France de volley », sur Eurosport, (consulté le )
  20. « Classement mondial : La France 2e ! », sur ffvb.org, Fédération française de volley, (consulté le )
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  22. « VNL : Ngapeth élu MVP, les Bleus à l’honneur », sur ffvb.org, Fédération française de volley, (consulté le )
  23. a et b « Équipe de France : Pas de Mondial pour Bultor », sur ffvb.org, Fédération française de volley, (consulté le ).
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  28. « Mondial 2022 : Les Bleus souffrent mais passent », sur ffvb.org, Fédération française de volley, (consulté le )
  29. « Fin de Mondial pour Kevin Tillie », sur ffvb.org, Fédération française de volley, (consulté le )
  30. « Mondial 2022 : L’Italie prive la France de demi-finale », sur ffvb.org, Fédération française de volley, (consulté le )
  31. Selon les éditions, cela ne correspond pas toujours à une place de finaliste car la formule des championnats a évolué au fil de son histoire.
  32. Administrator, « Records de sélections en Equipes de France A Hommes - AIFVB - L’Association des Internationaux Français de Volley Ball », sur www.internationaux-volleyball.com (consulté le )
  33. « Audiences : L'Equipe 21 signe le record historique de la TNT HD avec le match de volley France/Russie », ozap.com, 11 janvier 2016
  34. « Le volley cartonne sur la chaîne L’Equipe », leparisien.fr, 28 septembre 2019
  35. « Un bon bilan d'audience pour France Télévisions lors des JO de Tokyo », lequipe.fr, 9 août 2021