Élections au Parlement de Galice de 2016

Les élections au Parlement de Galice de 2016 (en espagnol : elecciones al Parlamento de Galicia de 2016, en galicien : eleccións ao Parlamento de Galicia de 2016) se tiennent le dimanche , afin d'élire les 75 députés de la Xe législature du Parlement de Galice pour un mandat de quatre ans. Elles ont lieu le même jour que les élections au Parlement basque.

Élections au Parlement de Galice de 2016
75 députés du Parlement
(majorité absolue : 38 députés)
Type d’électionÉlections législatives de communauté autonome
Corps électoral et résultats
Inscrits2 701 932
Votants1 448 962
53,63 % en diminution 1,3
Votes exprimés1 434 418
Votes nuls14 544
PP – Alberto Núñez Feijóo
Voix682 150
47,56 %
en augmentation 1,8
Députés élus41en stagnation
En Marea – Luís Villares (es)
Voix273 523
19,07 %
en augmentation 5,2
Députés élus14en augmentation 5
PSdeG-PSOE – Xoaquín Fernández Leiceaga (es)
Voix256 381
17,87 %
en diminution 2,7
Députés élus14en diminution 4
BNG-Nós – Ana Pontón
Voix119 446
8,33 %
en diminution 1,8
Députés élus6en diminution 1
Vainqueur et sièges par circonscription.
Carte
Président de la Junte
SortantÉlu
Alberto Núñez Feijóo
PP
Alberto Núñez Feijóo
PP
resultados2016.xunta.gal

Après une législature marquée par l'émergence de nouvelles forces politiques, le Parti populaire du président de la Junte Alberto Núñez Feijóo, au pouvoir depuis sept ans, confirme sa majorité absolue au Parlement, la seule à travers toute l'Espagne. L'alliance de gauche En Marea devient la deuxième force politique de la communauté autonome en dépassant le Parti socialiste, qui réalise le pire résultat de son histoire. Le Bloc nationaliste galicien limite fortement son recul tandis que Ciudadanos échoue dans ses prétentions à accéder à l'assemblée législative et conditionner le maintien de Feijóo au pouvoir.

Perçu comme un sérieux prétendant à la succession de Mariano Rajoy sur la scène politique nationale, Alberto Núñez Feijóo est investi six semaines plus tard pour un troisième mandat consécutif à la présidence du gouvernement galicien.

Contexte modifier

Majorité absolue du Parti populaire modifier

Le Parti populaire (PP) du président de la Junte Alberto Núñez Feijóo renforce sa majorité absolue lors des élections régionales du 1er octobre 2012, en dépit de la mauvaise situation sociale et économique et de l'impopularité du gouvernement espagnol de Mariano Rajoy, lui aussi issu du PP. À gauche, le Parti socialiste (PSdeG-PSOE) de Pachi Vázquez et le Bloc nationaliste galicien (BNG) de Francisco Jorquera subissent la concurrence de la nouvelle Alternative galicienne de gauche (EU-ANOVA) du nationaliste historique Xosé Manuel Beiras et de la communiste Yolanda Díaz, qui obtient 9 députés et accède directement au statut de troisième force politique[1],[2].

Le suivant, Alberto Núñez Feijóo est investi pour un deuxième mandat par le Parlement, par 41 voix pour et 34 voix contre, seul le Parti populaire lui accordant sa confiance[3]. Il prête serment et entre en fonction deux jours plus tard[4] et préside à l'assermentation de son deuxième exécutif, constitué de huit membres, le [5].

Changements politiques de 2015-2016 modifier

Les élections municipales du 24 mai 2015 voient l'émergence des « marées », listes issues de la société civile soutenues par Podemos, Esquerda Unida (EU) et Anova. Bien que le Parti populaire remporte le plus grand nombre de voix et de mairies au niveau régional, sa domination se limite désormais à la Galice rurale, les grandes zones urbaines lui tournant le dos. À La Corogne, Saint-Jacques-de-Compostelle et Ferrol, le PP perd ainsi sa majorité absolue et la gauche est majoritaire sous l'égide des « listes citoyennes »[6].

Huit mois plus tard, lors des élections générales du 20 décembre 2015, le Parti populaire confirme son statut de première force politique en Galice avec 37 % des voix mais perd un tiers de ses députés, principalement au profit de la coalition En Marea qui réunit Podemos, EU et Anova et qui émarge à la deuxième place avec 25 % des voix, devant le Parti socialiste (PSOE), tandis que le BNG est éjecté du Congrès des députés[7].

Le , le secrétaire général du PSdeG-PSOE José Ramón Gómez Besteiro démissionne après avoir été mis en examen à de multiples reprises dans des affaires relevant de ses anciens mandats électoraux, et cède sa place à une direction provisoire pilotée par la députée Pilar Cancela[8].

Le Congrès des députés n'étant pas parvenu à investir un président du gouvernement dans les délais constitutionnels, de nouvelles élections générales sont organisées le suivant. À l'occasion de ce scrutin, le Parti populaire reprend des couleurs : progressant de cinq points de pourcentage, il fait élire 12 députés sur 23, tandis qu'En Marea recule dans des proportions similaires, ce qui la fait passer derrière le Parti socialiste à un point près, avec 5 députés contre 6[9].

Dissolution du Parlement modifier

Alberto Núñez Feijóo annonce le , à la suite d'une réunion extraordinaire du Conseil de la Junte, qu'il dissout le Parlement et convoque les élections régionales pour le , avec environ un mois d'avance sur la date initialement envisagée. Il justifie cette décision par le fait qu'il ne serait pas sérieux de sa part d'organiser le scrutin galicien quelques semaines après les élections au Parlement basque, que le lehendakari Iñigo Urkullu a décidé d'organiser à cette même date. C'est la troisième fois que ces deux élections régionales coïncident[10].

Mode de scrutin modifier

Hémicycle du Parlement de Galice.

Le Parlement de Galice (Parlamento de Galicia) est une assemblée parlementaire monocamérale constituée de 75 députés (diputados), élue pour une législature de quatre ans au suffrage universel direct selon les règles du scrutin proportionnel D'Hondt par l'ensemble des personnes résidant dans la communauté autonome où résidant momentanément à l'extérieur de celle-ci, si elles en font la demande.

Convocation du scrutin modifier

Conformément à l'article 11 du statut d'autonomie, le Parlement est élu pour un mandat de quatre ans[11]. L'article 12 de la loi électorale galicienne du précise que les élections sont convoquées au moyen d'un décret du président de la Junte de Galice, publié au Journal officiel[12]. La première disposition finale de cette même loi dispose que loi électorale relative au Congrès des députés s'applique pour tout ce qu'elle-même ne prévoit pas[13].

Nombre de députés par circonscription modifier

Puisque l'article 11 du statut d'autonomie ne prévoit aucun nombre minimal de députés[11], l'article 9 de la loi électorale indique que le nombre de parlementaires est fixé à 75 et attribue à chaque circonscription 10 sièges d'office, les 35 mandats restant étant distribués en fonction de la population provinciale[14]. L'article 11 du statut énonce en effet que « Dans tous les cas, la province sera la circonscription électorale. »[11].

Le décret de convocation des élections, publié le , dispose que les sièges sont répartis ainsi[15] :

CirconscriptionsDéputésCarte
La Corogne25
Lugo14
Ourense14
Pontevedra22

Présentation des candidatures modifier

Peuvent présenter des candidatures[16],[17] :

  • les partis ou fédérations politiques enregistrées auprès du registre des associations politiques du ministère de l'Intérieur ;
    • ceux n'ayant pas obtenu de représentation lors du scrutin précédent doivent représenter au moins 0,1 % des inscrits ;
  • les coalitions électorales de ces mêmes partis ou fédérations dûment constituées et inscrites auprès de la commission électorale au plus tard 10 jours après la convocation du scrutin ;
  • et les électeurs de la circonscription, à condition de représenter au moins 1 % des inscrits.

Répartition des sièges modifier

Seules les listes ayant recueilli au moins 5 % des suffrages valides — ce qui inclut les bulletins blancs — dans une circonscription peuvent participer à la répartition des sièges à pourvoir dans cette circonscription, qui s'organise en suivant différentes étapes[18],[19] :

  • les listes sont classées en une colonne par ordre décroissant du nombre de suffrages obtenus ;
  • les suffrages de chaque liste sont divisés par 1, 2, 3... jusqu'au nombre de députés à élire afin de former un tableau ;
  • les mandats sont attribués selon l'ordre décroissant des quotients ainsi obtenus.

Lorsque deux listes obtiennent un même quotient, le siège est attribué à celle qui a le plus grand nombre total de voix ; lorsque deux candidatures ont exactement le même nombre total de voix, l'égalité est résolue par tirage au sort et les suivantes de manière alternative.

Campagne modifier

Principales forces politiques modifier

Force politiqueChef de fileIdéologieRésultats en 2012
Parti populaire
(es) Partido Popular
PPAlberto Núñez Feijóo
(Président de la Junte)
Centre droit à droite
Libéral-conservatisme, démocratie chrétienne, galléguisme
45,79 % des voix
41 députés
Parti des socialistes de Galice-PSOE
(gl) Partido dos Socialistas de Galicia-PSOE
PSdeG-PSOEXoaquín Fernández Leiceaga (es)Centre gauche
Social-démocratie, progressisme, galléguisme
20,61 % des voix
18 députés
En Marea
(fr) À marée
Luís Villares (es)Gauche
Socialisme démocratique, écologie politique, nationalisme galicien
13,90 % des voix[a]
9 députés
Bloc nationaliste galicien-Nous candidature galicienne
(gl) Bloque Nacionalista Galego-Nós candidatura gallega
BNG-NósAna PontónGauche
Nationalisme galicien, nationalisme de gauche, socialisme démocratique
10,11 % des voix
6 députés

Résultats modifier

Participation modifier

Taux de participationEn 2012En 2016Différence
à 12 heures12,74 %15,01 %  2,27
à 17 heures42,52 %42,50 %  0,02
à 20 heures63,42 %63,76 %  0,34
Final54,91 %53,63 %  1,28

Voix et sièges modifier

Total régional modifier

Résultats des élections au Parlement de Galice de 2016[20]
PartiVoix%+/-Sièges+/-
Parti populaire (PP)682 15047,56  1,7741
En Marea273 52319,07  5,17[a]14  5[a]
Parti des socialistes de Galice-PSOE (PSdeG-PSOE)256 38117,87  2,7414  4
Bloc nationaliste galicien-Nous candidature galicienne (BNG-Nós)119 4468,33  1,786  1
Ciudadanos (Cs)48 5533,38Nv0
Parti animaliste contre la maltraitance animale (PACMA)15 1351,06  0,510
Démocratie d'Orense (DO)7 7230,54  0,250
Engagement pour la Galice (CxG)4 1090,29  0,720
Parti anticorruption et justice (PAyJ)2 5350,18Nv0
GAÑEMOS GALICIA: Sí Se Puede (Gañemos)2 3440,16Nv0
Recortes Cero–Grupo Verdo2 2760,16Nv0
Cidadáns-Centrum (C-C)1,5340,11Nv0
Autres partis[b]4 6720,330
Blancs14 0370,98  1,68
Suffrages exprimés1 434 41899,00
Votes invalides14 5441,00
Total1 448 962100,0075
Abstentions1 252 97046,37
Inscrits / participation2 701 93253,63

Par circonscription modifier

CirconscriptionLa CorogneLugoOurensePontevedra
Sièges25  114  114 22
Nombre%Nombre%Nombre%Nombre%
Inscrits1 087 293100,00348 244100,00364 398100,00901 997100,00
Abstentions499 66045,95161 75646,45186 93051,30404 62444,86
Votants587 63354,05186 48853,55177 46848,70497 37355,14
Nuls5 5350,942 1981,181 5240,865 2871,06
Exprimés582 09899,06184 29098,82175 94499,14492 08698,94
PartisVoix%Sièges+/−Voix%Sièges+/−Voix%Sièges+/−Voix%Sièges+/−
PP278 29547,8113 97 32352,818  193 48753,139  1213 04543,2911
En Marea112 89319,395  128 28515,352  124 22213,772  1108 12321,975  2
PSdeG-PSOE99 93417,175 35 09919,053  131 00617,622  290 34218,364  1
BNG-Nós51 2468,802 13 5797,371 10 5586,001 44 0638,952  1
Cs19 4193,340 5 1172,780 4 8642,760 19 1533,890
PACMA6 1981,060 1 4910,810 1 3750,780 6 0711,230
Autres7 4571,281 6260,889 0975,177 0131,43
Blanc6 6561,141 7700,961 3350,764 2760,87

Analyse modifier

Parti arrivé en tête par circonscription et intensité de son score.

Le Parti populaire (PP) du président de la Junte Alberto Núñez Feijóo s'impose pour la troisième fois consécutive avec la majorité absolue des sièges, conformément aux enquêtes d'opinion qui ne signalaient pas d'usure après sept ans au pouvoir[21]. C'est alors le seul territoire à travers toute l'Espagne où un parti seul remporte plus de la moitié des sièges, dans un contexte de forte évolution du paysage politique[22].

Cette incontestable réussite le place comme un candidat de premier plan pour l'éventuelle succession de Mariano Rajoy à la présidence nationale du Parti populaire[23]. S'imposant dans les quatre circonscriptions électorales, le PP doit autant sa victoire à la solidité de ses appuis dans son fief traditionnel de la Galice rurale et intérieure qu'à l'amélioration de sa performance dans les zones urbaines. Il progresse notamment d'environ trois points dans les villes de La Corogne, Saint-Jacques-de-Compostelle et Ferrol, remportées lors des élections municipales de par la gauche sous l'égide des listes citoyennes appelées « les marées »[22].

Cependant, le succès de Feijóo dans les territoires originels des « marées » n'empêche pas la réussite d'En Marea, qui rassemble les maires de ces trois municipalités ainsi que Podemos, Esquerda Unida (EU) et Anova. Avec environ un point et 16 000 voix d'avance, la candidature de gauche qui succède à l'Alternative galicienne de gauche (AGE) de 2012 — première tentative en Espagne de rapprochement entre des partis traditionnels et des mouvements sociaux — parvient à dépasser (sorpaso) le Parti socialiste (PSdeG-PSOE), ce que Podemos n'était pas parvenu à faire nationalement face au PSOE aux législatives de juin. En Marea gagne cinq députés par rapport à l'AGE et devient la deuxième force politique de Galice[21],[22].

Remportant 14 députés, soit autant qu'En Marea, le PSdeG-PSOE réalise le plus faible résultat de son histoire. Il crève le plancher établi par Abel Caballero en 1997, quand la gauche sociale-démocrate avait dû se contenter de 15 députés. Il reste à la deuxième place dans les circonscriptions de Lugo et d'Ourense, alors qu'En Marea le devance sur cette marche du podium dans celles de La Corogne et de Pontevedra. Déjouant les pronostics, le Bloc nationaliste galicien (BNG) parvient à freiner sa chute, bien qu'il perde encore un député. L'échec le plus clair est celui enregistré par Ciudadanos, qui avait publié une liste de 30 doléances pour soutenir l'investiture de Feijóo et qui échoue à obtenir le moindre parlementaire avec environ 3 % des suffrages au niveau de la communauté autonome[22].

Conséquences modifier

Le , Alberto Núñez Feijóo obtient l'investiture du Parlement pour un troisième mandat consécutif, seul le Parti populaire lui accordant sa confiance[24]. Il prête serment deux jours plus tard, en présence notamment du président du gouvernement espagnol en affaires courantes Mariano Rajoy et la présidente du Congrès des députés Ana Pastor[25].

Il indique le que la composition de son troisième gouvernement, qui entre en fonction un jour après, sera identique à celle de l'exécutif sortant[26].

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. a b et c Résultats de l'Alternative galicienne de gauche en 2012.
  2. 8 partis, moins de 0,10 % chacun.

Références modifier

  1. (es) Sonia Vizoso, « Feijóo arrasa ante un PSOE hundido », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  2. (es) Natalia Puga, « Galicia apuesta por la estabilidad », El Mundo,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  3. (es) « Feijóo, investido presidente de Galicia tras un tenso debate calentado por Beiras », El Mundo,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. (es) « Alberto Núñez Feijoo toma posesión como presidente de la Xunta », La Voz de Galicia,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  5. (es) « Feijoo a sus conselleiros: «Elixide sempre o camiño que sitúa a Galicia o primeiro» », La Voz de Galicia,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  6. (es) Natalia Puga, « El fenómeno de las 'mareas' altera el tablero en Galicia », El Mundo,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  7. (es) « El PP gana en Galicia, la Marea irrumpe como segunda fuerza y el BNG se va », La Vanguardia,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  8. (es) « Besteiro dimite como líder del PSOE gallego tras su nueva imputación porque "es lo mejor" para el partido », Radiotelevisión Española,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  9. (es) Pablo López, « Resultados elecciones Galicia: el PP recupera la 'mayoría absoluta' », El Confidencial,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  10. (es) « Feijóo convoca elecciones el 25 de septiembre para que coincidancon las vascas », Público,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  11. a b et c (es) Espagne, Galice. « Ley Orgánica 1/1981, de 6 de abril, de Estatuto de Autonomía para Galicia. », BOE, art. 11. (version en vigueur : 18 mai 1981) [lire en ligne (page consultée le 13 janvier 2024)].
  12. (es) Espagne, Galice. « Ley 8/1985, de 13 de agosto, de elecciones al Parlamento de Galicia. », BOE, art. 12. (version en vigueur : 5 janvier 1993) [lire en ligne (page consultée le 13 janvier 2024)]
  13. (es) Espagne, Galice. « Ley 8/1985, de 13 de agosto, de elecciones al Parlamento de Galicia. », BOE, art. Première disposition finale. (version en vigueur : 17 août 1985) [lire en ligne (page consultée le 13 janvier 2024)]
  14. (es) Espagne, Galice. « Ley 8/1985, de 13 de agosto, de elecciones al Parlamento de Galicia. », BOE, art. 9. (version en vigueur : 17 août 1985) [lire en ligne (page consultée le 13 janvier 2024)]
  15. (es) Espagne, Galice. « DECRETO 92/2016, do 1 de agosto, de disolución do Parlamento de Galicia e de convocatoria de eleccións. », DOG, art. 3. (version en vigueur : 2 août 2016) [lire en ligne (page consultée le 28 janvier 2024)].
  16. (es) Espagne. « Ley Orgánica 5/1985, de 19 de junio, del Régimen Electoral General. », BOE, art. 44. (version en vigueur : 30 janvier 2011) [lire en ligne (page consultée le 13 janvier 2024)].
  17. (es) Espagne. « Ley Orgánica 5/1985, de 19 de junio, del Régimen Electoral General. », BOE, art. 169. (version en vigueur : 30 janvier 2011) [lire en ligne (page consultée le 13 janvier 2024)].
  18. (es) Espagne, Galice. « Ley 8/1985, de 13 de agosto, de elecciones al Parlamento de Galicia. », BOE, art. 10. (version en vigueur : 5 janvier 1993) [lire en ligne (page consultée le 13 janvier 2024)]
  19. (es) Espagne. « Ley Orgánica 5/1985, de 19 de junio, del Régimen Electoral General. », BOE, art. 96. (version en vigueur : 30 janvier 2011) [lire en ligne (page consultée le 13 janvier 2024)].
  20. (gl) Commission électorale de Galice, « ACORDO do 10 de outubro de 2016 polo que se fan públicos os resultados xerais e por circunscricións e a relación de deputados e deputadas proclamados electos nas eleccións ao Parlamento de Galicia celebradas o día 25 de setembro de 2016. », Journal officiel de Galice,‎ (lire en ligne, consulté le )
  21. a et b (es) Sonia Vizoso, « Feijóo reafirma la mayoría absoluta del PP y En Marea logra el ‘sorpasso’ », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  22. a b c et d (es) Natalia Puga, « Feijóo logra la única mayoría absoluta de España y el PSOE pincha, superado en votos por En Marea », El Mundo,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  23. (es) Marisa Cruz, « Galicia catapulta a Feijóo y la debacle del PSOE debilita aún más a Pedro Sánchez », El Mundo,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  24. (es) « Núñez Feijóo, investido por tercera vez como presidente de la Xunta », El HuffPost,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  25. (es) « Feijoo en su toma de posesión: «hai que mollarse por Galicia» », La Voz de Galicia,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  26. (es) « Feijóo repite Gobierno en Galicia », El Mundo,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Annexes modifier

Articles connexes modifier