Est-ce que je souffre d'anxiété relationnelle ?
Vous arrive-t-il d'être envahi par l'inquiétude ou l'insécurité au sujet de votre relation ? Vous demandez-vous parfois si votre partenaire vous aime vraiment, malgré ce qu'il dit ? L'anxiété relationnelle peut avoir de nombreuses causes sous-jacentes, notamment un style d'attachement anxieux ou une faible estime de soi. Cela peut avoir des répercussions sur vos relations et votre santé mentale.
La bonne nouvelle, c'est que l'anxiété relationnelle peut être maitrisée et surmontée avec le temps, et la première étape pour y parvenir est de reconnaitre quand elle pourrait se manifester. Notre quiz complet peut vous aider à déterminer si vous êtes ou non sujet à l'anxiété relationnelle, et le cas échéant, ce que vous pouvez faire.
Aperçu des questions
- Non, ce n'est pas un problème. Mon partenaire et moi sommes à l'aise pour le faire.
- Rarement. La communication est importante, mais parfois j'ai l'impression d'en demander trop.
- Oui, il y a des moments où j'hésite clairement. Je n'aime pas vraiment le faire.
- Tout le temps. Je suis toujours inquiet de la réaction de mon partenaire.
- Pourquoi le ferais-je ? Si mon partenaire affirme être heureux, je le crois.
- L'idée m'a déjà effleuré l'esprit, mais je sais que c'est irrationnel.
- J'ai déjà eu cette crainte et j'ai eu besoin d'être rassuré(e) par mon partenaire.
- C'est toujours une préoccupation pour moi, et rien de ce que dit mon partenaire ne semble me rassurer.
- Je priorise les besoins de mon partenaire parce que je l'aime, mais je sais que les miens sont aussi importants.
- J'essaie de le faire, surtout si c'est important. Je ne veux pas qu'il ait l'impression que je le (la) délaisse.
- Oui. J'ai tendance à instinctivement privilégier ses besoins avant les miens la plupart du temps.
- Évidemment ! J'ai l'impression que si je ne le fais pas, il pourrait me quitter.
- Pas du tout. J'essaie de ne pas m'en soucier et de laisser mes relations amoureuses se développer naturellement.
- De temps en temps, mais je sais que même les relations les plus harmonieuses nécessitent des efforts.
- Parfois. Je n'aime juste pas l'idée que je n'ai peut-être pas encore trouvé mon âme sœur.
- Constamment. Comment puis-je savoir si j'ai trouvé la bonne personne ? Je dois en être certain.
- Pas du tout. Les relations sont amusantes et exaltantes pour moi.
- Je deviens un peu nerveux(se) quand quelqu'un me propose de sortir, mais j'arrive facilement à surmonter cela.
- Oui, j'essaie d'éviter les relations en général, mais je fais un effort si quelqu'un que j'apprécie me demande de sortir.
- Absolument. Il m'est déjà arrivé d'annuler des rendez-vous parce que j'étais trop nerveux.
- Non, je ne le fais pas. J'aime l'entendre, mais je n'ai pas besoin que cela soit répété sans cesse.
- Je l'ai fait une ou deux fois, mais je préfère lorsque mon partenaire le dit spontanément.
- Je le fais parfois parce que j'ai l'impression d'avoir besoin d'être rassuré(e).
- Je le fais tout le temps. J'ai l'impression de ne jamais être sûr de ses sentiments.
- Non. Je compatis, bien sûr, mais cela ne m'inquiète pas.
- Parfois, mais je me rappelle que tout le monde a de mauvais jours.
- Oui, cela m'est arrivé. Je sais logiquement que ce n'est pas à cause de moi, mais je m'inquiète quand même.
- Absolument. Je ne peux pas m'en empêcher, je commence à paniquer et je peux même m'énerver.
- Je ne crains pas un débat respectueux ! Je n'hésite pas à m'exprimer.
- Au début, je l'ai fait, mais maintenant je suis généralement capable de m'exprimer librement.
- Il m'arrive de ne pas donner mon avis. C'est mieux que de risquer un conflit.
- Toujours. Je ne partage jamais mon avis avant de connaitre celui de mon partenaire.
- Il n'a jamais abordé ce genre de sujet avec moi, non.
- Il l'a fait une fois, et depuis, j'essaie d'être plus conscient(e) de mes pensées irrationnelles.
- Parfois, oui. Nous parvenons généralement à surmonter cela, mais j'aimerais que cela ne se reproduise pas aussi souvent.
- Il le fait souvent, au point qu'il semble frustré, mais je ne peux toujours pas m'empêcher de m'inquiéter.
- Non, je suis plutôt bon pour me calmer lorsque je ressens de l'anxiété.
- J'ai senti mon cœur s'emballer une ou deux fois, mais rien de grave.
- Parfois, c'est intense. J'ai le souffle court et mon rythme cardiaque s'accélère.
- Oui, on m'a diagnostiqué de l'anxiété et j'ai souvent des crises de panique.
- Non, je me suis séparé(e) à l'amiable de la plupart de mes ex.
- Pas vraiment, mais toutes mes relations ne se sont pas bien terminées.
- Oui, cela m'est arrivé une fois et ça a été dévastateur.
- Oui, cela m'est arrivé plusieurs fois et j'ai peur que ça se reproduise.
- Absolument pas ! J'ai une confiance totale en lui.
- Il m'arrive d'avoir des pensées intrusives, mais je finis par faire confiance à mon partenaire.
- Par moments, je suis inquiet pour la relation, même si je sais que je n'ai aucune raison de l'être.
- Oui. J'ai toujours besoin de savoir où il est et ce qu'il fait, juste au cas où.
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En savoir plus sur l'anxiété relationnelle
L'anxiété relationnelle est caractérisée par des sentiments d'incertitude, d'inquiétude intense et d'appréhension marquée au sujet de l'état de la relation. La personne qui en souffre a constamment besoin d'être rassurée par son partenaire sur les sentiments qu'il éprouve pour elle et sur son engagement dans la relation. Cette anxiété peut avoir diverses origines, et identifier sa source peut être une première étape importante pour parvenir à la surmonter. Voici les causes potentielles de l’anxiété relationnelle.
Le style d'attachement anxieux. Votre style d'attachement trouve ses racines dans votre relation avec les personnes qui ont principalement pris soin de vous pendant votre enfance et des liens que vous avez tissés avec elles. C'est sur ces premières expériences que se fonde votre style d'attachement, lequel influencera votre manière d'interagir et de former des relations avec les autres plus tard dans la vie.
Si vous développez un style d'attachement anxieux, il est probable que vous ayez eu une relation tumultueuse avec vos parents durant l'enfance. Ils ont peut-être été aimants et bienveillants à un moment donné, puis cruels ou négligents par la suite, ce qui vous a peut-être amené à développer de profondes angoisses vis-à-vis des relations et de la confiance. Les gens qui ont un style d'attachement anxieux peuvent manquer de confiance en eux, douter de leur capacité à être de bons partenaires. En outre, ils sont généralement sur le qui-vive, à la recherche de signes indiquant que leur relation est en train de s'effondrer (même en l'absence de tels signes).
Des relations négatives ou toxiques dans le passé. Si votre relation a pris fin parce que votre partenaire a trahi votre confiance, vous pourriez facilement continuer à éprouver cette peur et cette douleur, même si vous cherchez à établir d'autres relations plus saines. Peut-être avez-vous également vécu une relation avec un partenaire toxique qui vous critiquait, vous faisait douter de votre valeur personnelle ou vous privait de son affection pour obtenir ce qu'il voulait de vous. Ce genre de comportement peut laisser des séquelles et vous amener à douter de la stabilité de votre relation actuelle.
Une faible estime de soi. Lorsque vous avez une faible estime de vous-même, vous pouvez en venir à douter de la sincérité des sentiments de votre partenaire à votre égard. Si vous vous jugez indigne d'être aimé, il vous sera difficile d'accorder foi à l'amour que vous porte votre partenaire, même lorsqu'il vous dit que c'est sincère. Cette insécurité peut également vous amener à douter de sa fidélité ou de l'avenir de votre relation, même s'il n'a aucun comportement qui suscite la moindre suspicion légitime.
Un manque de communication. Parfois, l'anxiété relationnelle résulte simplement d'une mauvaise communication. L'un ou l'autre des partenaires, voire les deux, peuvent avoir du mal à se confier, à exprimer ouvertement leurs sentiments, et à avoir des discussions franches sur l'état de la relation ou sur les projets d'avenir. Ce manque de communication transparente peut vous amener à douter de la solidité de votre relation et entretenir un climat anxiogène au sein du couple.
Comment venir à bout de cette anxiété relationnelle ?
Même si cela peut sembler difficile, il est tout à fait possible de surmonter l'anxiété relationnelle. Se préoccuper pour son partenaire et se ronger sans cesse au sujet de ses sentiments peut nuire à la relation et être épuisant sur le plan psychique. Pour commencer à dissiper ces craintes, pensez aux stratégies suivantes.
Identifiez et affrontez la source de votre anxiété. Comprendre les raisons profondes de cette anxiété permanente vous permettra d'identifier et de confronter facilement vos peurs infondées. La prochaine fois que vous vous surprendrez à vous ronger au sujet de votre couple, demandez-vous : « Pourquoi je ressens cela ? D'où vient cette anxiété ? » Par exemple, vous pourriez vous inquiéter de ne pas être « assez bien » pour votre partenaire à cause de souvenirs désagréables d'une relation qui n'avait pas fonctionné par le passé.
Lorsque vous aurez identifié l'origine de votre anxiété, vous pourrez identifier ces inquiétudes intrusives et les empêcher de vous affecter. Par exemple, si vous réalisez que ces craintes découlent d'une relation passée, vous pouvez dire : « C'est du passé, et mon ex-partenaire qui m'a fait ressentir cela avait tort, pas moi. » Fondamentalement, avoir une raison concrète d'ignorer ces peurs injustifiées facilitera grandement le processus.
Communiquez avec votre partenaire. Votre partenaire peut être une source incroyable d'encouragement et de soutien si vous vous ouvrez à lui. Dans toute relation saine, il est essentiel de pouvoir évoquer ensemble les sujets importants, comme les inquiétudes, les attentes et les projets pour l'avenir de la relation. Lorsque vous sentez l'anxiété vous submerger, n'hésitez pas à vous confier à votre partenaire. Ses mots rassurants peuvent vous aider à chasser vos craintes et à retrouver la confiance nécessaire à l'épanouissement de votre couple.
Vivez dans le moment présent. Dans certains cas, vous pouvez ressentir de l'anxiété relationnelle à propos de choses qui ne se sont pas encore produites. Vous pourriez vous mettre à anticiper des problèmes qui n'existent pas ou vous préoccuper de ce qui se passera dans votre couple, mais en réalité, vous ne pouvez pas prédire l'avenir, ce qui rend ces angoisses inutiles. Au lieu de cela, focalisez-vous sur l'appréciation du moment présent et sur le fait de vivre pleinement l'instant présent. Profitez du bonheur que vous partagez avec votre partenaire actuellement, et reprenez-vous dès que vous commencez à penser à des scénarios improbables qui pourraient ne jamais se produire.
Abordez les nouvelles relations avec prudence. L'anxiété peut rendre les débuts de relations particulièrement difficiles. Gardez à l'esprit qu'il est naturel de se sentir un peu nerveux au début d'une relation ! Après tout, vous ne connaissez pas encore bien votre partenaire, vous êtes toujours en train de vous découvrir mutuellement, et c'est parfaitement normal.
Établissez de nouvelles relations en procédant par petites étapes qui risquent moins de déclencher votre anxiété. Par exemple, vous pourriez commencer par vous inscrire sur une application de rencontres et passer les premières semaines simplement à communiquer avec votre partenaire potentiel par messages ou par téléphone. Et si vous vous sentez dépassé, n'ayez pas peur de ralentir le rythme avant de vous remettre en selle quand vous vous sentirez prêt(e).
Consultez un thérapeute au sujet de votre anxiété. Suivre une thérapie est d'une grande aide pour apprendre à surmonter toutes sortes d'anxiété et d'insécurité. Si vous avez l'impression que l'anxiété relationnelle affecte vos relations, trouvez un thérapeute pour vous aider à maitriser ces peurs. Grâce à la thérapie par la parole, vous pouvez acquérir de nouveaux outils pour gérer vos pensées anxieuses et développer des relations plus saines et plus épanouissantes à l'avenir.
Vous voulez en savoir plus ?
Pour en savoir plus sur l'anxiété relationnelle, consultez les ressources suivantes.
