Centaur (étage de fusée)

étages de fusée à emplois multiples
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Centaur est un étage supérieur de fusée, développé à la fin des années 1950 pour les besoins de l'agence spatiale américaine (NASA), et utilisé jusqu'à aujourd'hui sur plusieurs types de lanceurs. Ce fut le premier étage de fusée à mettre en œuvre le couple d'ergols hydrogène liquide (LH2) / oxygène liquide (LOX), très performant mais également très difficile à maîtriser. Par ailleurs, l'étage Centaur reprenait la technique de construction de la fusée Atlas, avec une structure très allégée qui contribue à ses performances mais qui le rend très vulnérable aux chocs et le contraignant à être sous haute pression pour ne pas s'effondrer sur lui-même.

Étage Centaur utilisé pour le lancement d'une sonde Surveyor).
Étage Centaur-2A d'une fusée Atlas IIA (2000).
Schéma de l'étage Centaur.
Le moteur RL-10, en cours de tests dans les locaux de la NASA (1962).
Les moteurs sont attachés directement au fond du réservoir pour raccourcir la longueur de l'étage (1964).
Explosion au lancement du vol d'essai AC-5 (1965).
Lancement de Surveyor I par une fusée Atlas Centaur (1966).
Lancement d'un satellite météo GOES par une Atlas II (2000).
Lancement d'une fusée Atlas V, emportant la sonde Mars Reconnaissance Orbiter (2005).
Une fusée Titan 3E Centaur emporte la sonde Voyager II.

Le développement de l'étage Centaur fut particulièrement long, en raison de son caractère innovant, mais également du fait d'une gestion de projet chaotique : démarré en 1956 comme une simple étude chez le constructeur de la fusée Atlas, l'étage Centaur prit une importance cruciale lorsque la course à l'espace fut lancée. Le projet fut marqué par plusieurs échecs au lancement et des dépassements budgétaires et calendaires très importants, qui faillirent entraîner son arrêt. Le premier lancement réussi eut lieu en 1965.

De nombreuses versions de l'étage Centaur furent développées par la suite : elles partageaient presque toutes certaines caractéristiques : le diamètre de 3,05 m, la longueur d'environ 10 m, le moteur-fusée utilisé (un ou deux RL-10), monté sur cardans et dont la puissance est passée progressivement de 6,67 tonnes à 11 tonnes de poussée, la structure très allégée, constituée de deux réservoirs-ballon en acier inoxydable dotés d'une paroi commune, et enfin une stabilisation sur trois axes.

L'étage Centaur est utilisé sur plusieurs générations de lanceurs Atlas et Titan depuis 1965. Ses performances sont mises à contribution pour le lancement de nombreuses sondes spatiales (Surveyor, New Horizons...) et satellites géostationnaires. 171 vols (au mois de septembre 2014) ont eu recours à un étage Centaur, en n'incluant pas les lancements d'Atlas V, dont le deuxième étage n'utilise plus la dénomination de Centaur, bien que s'inscrivant dans sa descendance.

Genèse de l'étage Centaur modifier

L'étage Centaur fut le premier étage de fusée conçu pour utiliser comme carburant l'hydrogène liquide. Le choix de cet ergol, performant mais d'emploi difficile, ainsi qu'une gestion de projet souvent déficiente, est à l'origine d'une phase de développement particulièrement longue, s'étalant de 1956 à 1965.

L'hydrogène : un grand potentiel et un défi technique modifier

L'utilisation de l'hydrogène liquide, combiné avec de l'oxygène liquide, constitue le carburant le plus efficace pour une fusée, puisqu'il fournit entre 35 et 40 % de puissance supplémentaire que toute autre combinaison d'ergols[1]. Mais son utilisation représente un grand défi technique : pour le conserver liquéfié, il est nécessaire de le maintenir à une température inférieure à −253 °C (soit 70 °C de moins que l'oxygène liquide). À cette température, le métal des réservoirs devient cassant. De plus, la petite taille de la molécule d'hydrogène lui permet de s'infiltrer dans les micro-fissures des réservoirs et facilite les fuites. Malgré son potentiel reconnu, aucun constructeur astronautique ne s'était lancé, en 1956, dans la construction d'une fusée utilisant l'hydrogène.

Premières études modifier

Krafft Ehricke, un des ingénieurs venus d'Allemagne avec Wernher von Braun, est le premier à concevoir un étage de fusée utilisant l'hydrogène, en 1956. À l'époque, Ehricke est employé chez Convair, filiale de General Dynamics, constructeur de l'Atlas qui est le missile balistique intercontinental en cours de développement le plus ambitieux côté américain. L'ingénieur imagine d'ajouter à la fusée un deuxième étage de même diamètre, utilisant de l'hydrogène et de l'oxygène liquide, pour en faire un lanceur à usage civil. La structure de ce second étage reprend l'architecture mise au point par l'ingénieur d'origine belge Charlie Bossart pour la fusée Atlas : les réservoirs sont structuraux (c'est-à-dire qu'ils jouent à la fois le rôle de coque externe et de réservoir) et sont dépourvus de longerons : s'ils ne sont pas maintenus sous pression, ils s'effondrent sous leur propre poids. Cette technique de construction, délicate à maîtriser et relativement coûteuse, permet d'alléger au maximum le poids de la fusée. Les études sur le nouvel étage, baptisé Centaur[Note 1], sont initialement financées sur fonds propres par Convair[2].

Le moteur-fusée RL-10 modifier

La course à l'espace entre les américains et les soviétiques, déclenchée par la mise en orbite de Spoutnik 1, souligne la faiblesse des lanceurs américains, incapables de placer des charges lourdes en orbite. Elle attire l'attention de l'Armée de l'Air américaine sur l'étude d'Ehricke qui, en exploitant le potentiel de l'hydrogène, pourrait permettre de combler cet écart. Dans un tout autre domaine, l'US Air Force tente déjà d'exploiter le surcroît de puissance fourni par l'hydrogène pour la propulsion d'un avion espion prototype (projet Suntan), utilisant un turboréacteur consommant ce gaz. Les ingénieurs du constructeur américain de moteurs d'avions Pratt & Whitney, chargés de la propulsion, ont mis au point, en exploitant les caractéristiques de l'hydrogène liquide, une solution élégante, simple et efficace permettant de faire tourner la turbine amenant l'hydrogène dans la chambre de combustion tout en refroidissant les parois de celle-ci. Ehricke réalise que ce concept, appliqué à un moteur-fusée, simplifie énormément sa conception, tout en permettant de le rallumer en toute fiabilité dans le vide, même après un arrêt total prolongé. L'US Air Force passe un contrat de développement en avec Ehricke et Convair, dont le montant est fixé initialement à 36 millions de dollars (42 millions avec le système de guidage et les installations de lancement). Le contrat stipule que six prototypes de fusées Atlas-Centaur doivent être développés en utilisant des moteurs développés par Pratt and Whitney. Le premier vol est fixé à [3].

Les caractéristiques de l'étage Centaur modifier

L'étage Centaur est constitué de deux réservoirs ballons : le réservoir d'hydrogène, le plus volumineux, est situé au-dessus du réservoir d'oxygène. Entre les deux, une paroi double permet d'isoler sur le plan thermique les deux ergols, dont la différence de température atteint 70 °C. Le bâti, qui répercute la poussée des moteurs sur l'étage, est situé à l'intérieur du réservoir d'oxygène pour réduire la longueur de l'étage, ce qui contribue en retour à diminuer son poids. Pour limiter la montée en température de l'hydrogène, provoquée par l'échauffement aérodynamique durant la première partie du vol, quatre protections thermiques en fibre de verre sont apposées à l'extérieur du réservoir d'hydrogène et larguées par des charges pyrotechniques dès que la pression aérodynamique a suffisamment diminué. Deux moteurs RL-10, mis au point par Pratt & Whitney, propulsent l'étage[4]. Ils peuvent être rallumés lorsque Centaur et sa charge utile sont placés en orbite, ce qui doit permettre d'élargir la fenêtre de lancement des sondes spatiales et d'envisager la prise en charge complète des satellites géostationnaires[Note 2]. L'étage dispose de petits moteurs-fusées, prenant en charge le contrôle son orientation sur les trois axes, et d'un système de guidage qui lui permet d'assumer des missions complexes. Dans la première version, l'étage avait un diamètre de 3,05 m — une caractéristique qu'il conservera par la suite — pour une longueur de 9,10 m et pesait 15,8 tonnes au départ, pour une masse à vide de 1,6 tonne, dont 320 kg d'isolation thermique larguée en altitude[5].

Un projet en difficulté modifier

En , la NASA reprend la responsabilité du projet Centaur, qui relevait jusque-là de l'Armée de l'Air américaine. L'agence spatiale américaine, qui vient d'être créée à partir des structures existantes du NACA, a en effet vocation à gérer tous les projets spatiaux qui poursuivent des objectifs civils. L'US Air Force assure toujours le pilotage opérationnel du projet, tout en faisant ses rapports à la structure de la NASA chargée du développement des lanceurs, le centre de vol spatial Marshall, dirigé par Wernher Von Braun. L'étage Centaur et son moteur se retrouvent bientôt sur le chemin critique de plusieurs projets prioritaires.

  • L'Armée de l'Air veut utiliser l'étage Centaur pour lancer ses satellites de télécommunications, car elle prévoit que leur masse croissante va prochainement dépasser les capacités de l'étage Agena utilisé jusqu'à présent.
  • Von Braun, responsable du développement des fusées Saturn, s'est laissé convaincre, malgré ses fortes réticences initiales, de développer un étage propulsé par de l'hydrogène et a retenu à cet effet le moteur RL-10 en cours de mise au point pour l'étage Centaur.
  • La NASA décide de confier aux futurs Atlas-Centaur le lancement des sondes spatiales, Mariner en 1959 et Surveyor en 1961, malgré le scepticisme affiché du Jet Propulsion Laboratory, chargé du développement de ces 2 programmes.

Les problèmes, soulevés à la fois par l'utilisation de l'hydrogène et une gestion du projet chaotique, se multiplient en 1960 et 1961 chez les constructeurs (le motoriste et Convair) : cela se traduit par un dérapage marqué du planning du projet, ainsi qu'une diminution des performances de l'étage par rapport à ce qui avait été annoncé. Le Centre Marshall, hostile au projet[Note 3] et accaparé par le développement de la fusée Saturn, n'assume pas son rôle de pilote. Fin 1961, la fusée Atlas-Centaur est installée sur sa rampe de lancement sur l'aire 36 de Cap Canaveral, mais les problèmes de conception qui affectent la structure[Note 4], les moteurs et le système de guidage, ainsi que la mise au point de l'intégration de l'étage Centaur avec le premier étage Atlas[Note 5], repoussent régulièrement le lancement[6].

L'échec du vol AC-1 modifier

Le lanceur à deux étages AC-1 (Atlas-Centaur 1) décolle finalement le de Cap Canaveral. La fusée est détruite 52 secondes après le décollage par une explosion : les protections thermiques se sont détachées et l'hydrogène du réservoir est entré en ébullition, libérant par les évents existants une grande quantité de gaz qui a été enflammée par les flammes des moteurs du premier étage, déclenchant l'explosion du lanceur. L'affaire est jugée suffisamment grave pour déclencher une enquête du Congrès américain. Von Braun tente de faire annuler le projet, mais celui-ci est soutenu par la hiérarchie de la NASA. Pour assurer une gestion plus efficace du projet, la supervision du développement est confiée fin 1962 au Centre de Recherche de Lewis de la NASA (Cleveland, Ohio), qui a jusque-là joué un rôle pionnier dans le développement de la propulsion utilisant l'hydrogène. Celui-ci prend également en charge les évolutions de l'étage Agena, d'une conception plus classique et donc moins puissant[Note 6]. Cette réorganisation s'accompagne d'une injection de moyens humains et financiers importants chez le constructeur et dans l'agence spatiale, ainsi qu'une implication beaucoup plus forte de la NASA à toutes les étapes, en particulier en phase de test. Un équipement qui n'a aujourd'hui encore aujourd'hui aucun équivalent dans le monde, le Spacecraft Propulsion Research Facility (B-2), est construit à une centaine de kilomètres du centre de Lewis, pour permettre de tester le fonctionnement de l'étage Centaur dans des conditions simulant le vide.

Désormais situé sur le chemin critique du programme Apollo, pour son rôle dans le lancement des sondes Surveyor chargées d'évaluer la tenue du sol lunaire à la pression (incidence sur l'architecture du module lunaire), le projet passe en priorité nationale en , ce qui lui garantit une meilleure qualité de service de la part des sous-traitants. Abe Silverstein, responsable du centre Lewis, décide, pour limiter les risques, de supprimer dans une première version de l'étage la possibilité de rallumer le moteur, qui devient un vrai casse-tête technique avec l'emploi de l'hydrogène. L'équipe chargée du développement de la sonde Surveyor, au JPL, s'oppose fortement mais en vain à cette décision : cette restriction implique que les lancements effectués durant une grande partie de l'année, ne pouvant être recalés en orbite, sont susceptibles d'aboutir à un atterrissage durant la longue nuit lunaire, un traitement auquel la sonde risque de ne pas survivre. Les tests extensifs et l'implication des acteurs permirent de résoudre un grand nombre de problèmes techniques qui n'avaient parfois pas été détectés jusque-là[7].

Une mise au point difficile modifier

Le , l'Atlas-Centaur AC-2, aboutissement de travaux intensifs de dix-huit mois, est lancée de Cap Canaveral. L'importance de l'événement est soulignée par le fait que le président Kennedy se rend en personne sur le site de lancement quelques jours avant le lancement (il sera assassiné quelques jours plus tard). Le vol est un succès même si, pour sécuriser l'essai, les protections thermiques, normalement largables, ont été pour ce vol arrimées de manière définitive à l'étage Centaur. Il était temps, car, quelques mois plus tard, l'équipe de Von Braun faisait décoller avec succès une fusée Saturn I comportant un second étage propulsé par six RL-10 consommant de l'hydrogène, dont le développement avait démarré pourtant bien plus tard. Les télémesures indiquaient que le système de fixation de la protection thermique n'aurait pas tenu si le dispositif largable n'avait pas été supprimé : il fallait donc en revoir la conception. En , le coût du projet était réévalué et fixé contractuellement avec Convair à 354 millions de dollars.

Le test suivant, AC-3, en , est un échec à cause d'une défaillance du système hydraulique du premier étage du lanceur, mais les techniciens ont toutefois pu vérifier que le nouveau système de largage de la protection thermique fonctionnait. Le vol AC-4, lancé le , met en évidence un problème de stabilisation de l'étage Centaur : une fois le moteur arrêté, l'étage se met à tournoyer de manière incontrôlée. Les ingénieurs de la NASA découvrent, en effectuant des tests au sol, qu'en impesanteur l'hydrogène liquide se plaque le long des parois et que les évents, réagissant mal, larguent à la fois les gaz résultant de l'évaporation progressive de l'hydrogène, mais également de l'hydrogène liquide, créant un couple de forces à l'origine des mouvements incontrôlés de la fusée. Le fonctionnement de l'évent est modifié et subordonné aux données fournies par un capteur détectant la présence de gaz ou de liquide. Le vol AC-5 s'annonçait prometteur, car toutes les difficultés semblaient avoir été aplanies. Le , le lanceur, après s'être élevé d'un mètre cinquante, victime d'une défaillance d'un capteur, coupe l'alimentation des moteurs, retombe sur le sol, et explose en détruisant une grande partie des installations de lancement sans faire de victimes : ce fut alors le pire accident au lancement de Cap Canaveral depuis sa création. Une deuxième aire de lancement, jouxtant celle détruite, fut rapidement mise en état pour le vol suivant (AC-6), fixé au . Le vol, qui emporte une maquette de la sonde Surveyor, se déroule sans incident, mais la dernière défaillance, même si elle n'est pas imputable à l'étage Centaur, attire les foudres de représentants du Congrès et de la presse américaine. Le programme Surveyor étant en retard, la NASA effectue un deuxième test du comportement de l'étage cryogénique lorsque celui-ci est placé en orbite et au repos. Malheureusement, le vol AC-8, lancé le , est victime d'une défaillance d'un des deux moteurs de l'étage Centaur[8].

L'étage Centaur opérationnel modifier

Le , l'Atlas-Centaur AC-10 s'envola de l'aire de lancement 36B de Cap Canaveral en emportant la première sonde Surveyor 1 opérationnelle, qui pesait 939 kg. La NASA doutait de la réussite de la mission, car de nombreuses modifications de dernière minute avaient été effectuées sur la sonde. Mais le vol du lanceur, comme celui de Surveyor, se déroulèrent sans aucune anomalie[Note 7]. Le l'Atlas-Centaur AC-7, qui emportait la sonde Surveyor 2, effectua un vol parfait, mais ce fut la sonde qui connut une défaillance. Un dernier vol de test, AC-9, le , emporta un satellite fictif pour valider la capacité des moteurs de l'étage Centaur à être rallumés après un séjour prolongé en orbite. La réussite du test mit un point final à la longue phase de développement de l'étage Centaur, qui entra désormais dans une phase de production. Cette phase est toujours d'actualité[9].

Les différentes versions de l'étage Centaur modifier

L'étage Centaur est aujourd'hui toujours en production, tout en ayant évolué au fur et à mesure des avancées de l'électronique et des améliorations de son moteur. Très performant et doté d'un système de pilotage autonome, il a été adopté comme étage supérieur sur la plupart des lanceurs de moyenne puissance américains existants (Atlas, Delta, Titan), et une version a même été développée pour la navette spatiale américaine. Aujourd'hui, il reste le seul étage supérieur cryogénique américain, ce qui explique sa présence sur les deux principaux lanceurs américains lourds en activité : Atlas V et Delta IV.

Les versions Centaur des fusées Atlas modifier

Centaur C modifier

La première version développée, qui a été utilisée pour la mise au point de l'étage, porte la dénomination de Centaur C, en référence à la version du lanceur sur laquelle l'étage est monté : l'Atlas LV-3C. Cette version a été utilisée douze fois entre 1963 et 1966 (quatre échecs), dont sept pour sa mise au point (détaillée dans le paragraphe précédent) et quatre pour lancer les premières sondes Surveyor.

Centaur D et D1 modifier

Les versions D et D1, qui diffèrent seulement par quelques détails dans l'électronique, ont été utilisées entre 1967 et 1983. Elles se caractérisaient, par rapport à la version précédente, par une impulsion spécifique légèrement améliorée et un nouveau calculateur. Les deux versions ont été produites à quarante-deux exemplaires. Elles ont permis de mettre sur orbite des satellites scientifiques lourds (HEAO, OAO), des sondes spatiales (Mariner 6-10, Pioneer 10 et 11, Pioneer Venus), et des satellites de télécommunications lourds des séries Intelsat IV et V.

Centaur 1 modifier

La création de la version Atlas I du lanceur (les chiffres romains remplacent les lettres), s'accompagna d'une modernisation de l'étage Centaur. La nouvelle version, dite Centaur I, avait une masse à vide diminuée et son isolation thermique n'était désormais plus largable, tout en étant d'un prix de revient beaucoup plus faible. La poussée des moteurs augmenta d'environ 10 %, tandis que l'avionique fut modernisée, avec en particulier le remplacement des gyroscopes par des gyrolasers. Onze vols ont eu lieu entre 1991 et 1997, avec trois échecs dont deux imputables à l'étage Centaur.

Centaur 2 et 3 modifier

L'étage Centaur 2 était associé à la version suivante de la fusée Atlas II. La poussée du moteur fut portée à 9 tonnes, tandis que l'étage fut allongé de 90 cm. La version 2A disposait d'une poussée encore légèrement améliorée. Ces deux versions furent produites à soixante-trois exemplaires, entre 1991 et 2004.

La version Centaur 3 permit de choisir le nombre de moteurs (1 ou 2) et fut rallongée de 2 m. Cette version de transition, qui préfigurait la refonte mise en œuvre sur l'Atlas V, vola à six exemplaires, entre 2002 et 2004.

Common Centaur modifier

L'Atlas V est une refonte complète du lanceur. Le premier étage est désormais propulsé par un moteur russe particulièrement performant, tandis qu'un jeu de propulseurs d'appoint permet d'obtenir des configurations permettant de placer de 12,5 à 20 tonnes de charge utile en orbite basse. Le deuxième étage est confié à une version baptisée Common de l'étage Centaur. Celui-ci reprend les modifications du Centaur 3. Quarante-sept exemplaires de l'étage ont volé depuis 2002 (au mois de septembre 2014)[10].

Centaur T sur la fusée Titan modifier

Dans les années 1970, la NASA avait besoin d'une fusée plus puissante que l'Atlas Centaur pour lancer les sondes spatiales Viking, particulièrement lourdes, et des sondes Voyager et Helios qui, elles, nécessitent une grande vitesse de départ. Pour répondre à ce besoin, le puissant lanceur Titan 3D fut associé à un étage Centaur D1. Il fut envisagé que l'étage Centaur allait effectuer un séjour de plusieurs heures en orbite avant d'être rallumé : pour cette raison, la protection thermique sur cet exemplaire n'était pas larguée. Le premier vol de la Titan 3E Centaur fut un échec mais ne remit pas en cause l'assemblage, dont on put vérifier en vol en grande partie le fonctionnement. Les vols suivants, qui eurent lieu entre 1974 et 1977, lancèrent les six sondes spatiales de manière nominale. Les deux sondes allemandes Helios, très légères, laissèrent une grande quantité de carburant non utilisé dans l'étage Centaur. La NASA en profita alors pour faire des tests après largage de la charge utile : l'étage Centaur fut rallumé à cinq reprises sans aucune défaillance, et on mit au point une technique de rotation de l'étage, qui permettait de réduire l'évaporation de l'hydrogène durant la phase de parking en orbite.

Centaur G et la navette spatiale modifier

Au début des années 1980, les lanceurs traditionnels américains furent cloués au sol : désormais les satellites devaient être lancés par la navette spatiale. Mais celle-ci, pénalisée par sa masse, ne répondait pas aux besoins des satellites qui devaient atteindre des orbites hautes et des sondes, qui devaient être lancées à des vitesses élevées. Un étage de fusée dût donc être hissé en orbite par la navette avec le satellite, pour permettre à celui-ci de se placer sur l'orbite souhaitée. Un nouveau type d'étage Centaur, la version G, fut développée pour répondre aux besoins des satellites les plus lourds. Cette version avait un diamètre porté à 4,33 m au niveau du réservoir d'hydrogène, pour optimiser l'occupation de l'espace dans la soute, tandis que des modifications importantes furent réalisées pour rendre l'étage plus sûr, en particulier pour permettre la purge des ergols en cas d'interruption de la mission de la navette, avant son retour au sol. Deux versions, dotées de moteurs d'une puissance augmentée de 10 %, mais emportant une quantité d'ergols différente (13 tonnes et 20 tonnes) furent créées, pour répondre aux besoins divergents des deux donneurs d'ordres qui se sont partagé les coûts de développement, qui se montent à 286 millions de dollars : l'US Air Force (satellites de reconnaissance et de télécommunications) et la NASA (sondes spatiales, satellites scientifiques en orbite haute). Deux étages étaient prêts, pour le lancement des sondes spatiales Galileo et Ulysses, lorsque se produisit l'explosion de la navette spatiale Challenger, le . L'accident amèna la NASA à réviser ses règles de sécurité, rendant caduc le développement du Centaur G : l'emport d'un étage à propulsion cryogénique dans la soute de la navette fut désormais jugé trop risqué[5],[Note 8].

Ce développement n'était pas complètement perdu, puisqu'une version allongée du Centaur G, baptisée Centaur T, comme son homologue des années 1970, fut lancée à quatorze reprises par une fusée Titan, entre 1994 et 2004, pour placer en orbite des satellites de l'US Air Force[5].

L'étage Centaur sur la fusée Delta modifier

Pour faire face au poids croissant des satellites géostationnaires, Boeing décida de développer deux lanceurs plus puissants que la Delta II, utilisant comme étage supérieur une version largement adaptée de l'étage Centaur. Deux versions, d'un diamètre de 4 et 5 m, reprenant la configuration du Centaur G, furent proposées. La poussée de la nouvelle version du moteur RL-10, qui était présent à un seul exemplaire sur l'étage, passa à 11 tonnes, en partie grâce à une tuyère extensible. Les réservoirs-ballons furent abandonnés au profit d'une structure rigide. Le premier lanceur, la Delta III, fut lancé à trois reprises (trois échecs) et sa fabrication fut abandonnée. La version suivante, la Delta IV, qui proposait une grande gamme de puissance en jouant sur différentes combinaisons de propulseurs d'appoint, a effectué 43 vols (actualisé en septembre 2022) avec un seul échec[11].

Lancements comportant un étage Centaur modifier

Liste des lancements (mise à jour le 19/09/2014)[10].
DateLanceurBase de lancementCharge utileType de charge utileOrbiteRemarques
9 mai 1962Atlas-LV3C / Centaur-ACap CanaveralCentaur AC-1Vol de testsOrbite basseÉchec
27 novembre 1963Atlas-LV3C / Centaur-BCap CanaveralCentaur AC-2Deuxième vol de testsOrbite basseSuccès
30 juin 1964Atlas-LV3C / Centaur-CCap CanaveralCentaur AC-3Troisième vol de testsOrbite basseÉchec
11 décembre 1964Atlas-LV3C / Centaur-CCap CanaveralMaquette de la sonde SurveyorVol de tests avec une maquette simulant le poids de la sonde SurveyorOrbite basseSuccès partiel
2 mars 1965Atlas-LV3C / Centaur-CCap CanaveralSurveyor-SD1Vol de tests et simulation dynamique, avec une maquette fonctionnelle de la sonde SurveyorOrbite basseÉchec
11 août 1965Atlas-LV3C / Centaur-DCap CanaveralSurveyor-SD2Vol de tests et simulation dynamique, avec une maquette fonctionnelle de la sonde SurveyorOrbite basseSuccès
8 avril 1966Atlas-LV3C / Centaur-DCap CanaveralSurveyor-SD3Vol de tests et simulation dynamique, avec une maquette fonctionnelle de la sonde SurveyorOrbite basseSuccès
30 mai 1966Atlas-LV3C / Centaur-DCap CanaveralSurveyor 1Exploration de la Lune, en préparation des missions ApolloAlunissageSuccès
20 septembre 1966Atlas-LV3C / Centaur-DCap CanaveralSurveyor 2Exploration de la Lune, en préparation des missions ApolloAlunissageSuccès
26 octobre 1966Atlas-LV3C / Centaur-DCap CanaveralSurveyor-SD4Vol de tests et simulation dynamique, avec une maquette fonctionnelle de la sonde SurveyorOrbite basseSuccès
17 avril 1967Atlas-LV3C / Centaur-DCap CanaveralSurveyor 3Exploration de la Lune, en préparation des missions ApolloAlunissageSuccès
14 juillet 1967Atlas-LV3C / Centaur-DCap CanaveralSurveyor 4Exploration de la Lune, en préparation des missions ApolloAlunissageSuccès
8 septembre 1967Atlas-SLV3C / Centaur-DCap CanaveralSurveyor 5Exploration de la Lune, en préparation des missions ApolloAlunissageSuccès
7 novembre 1967Atlas-SLV3C / Centaur-DCap CanaveralSurveyor 6Exploration de la Lune, en préparation des missions ApolloAlunissageSuccès
7 janvier 1968Atlas-SLV3C / Centaur-DCap CanaveralSurveyor 7Exploration de la Lune, en préparation des missions ApolloAlunissageSuccès
10 août 1968Atlas-SLV3C / Centaur-DCap CanaveralATS-4 (es)Satellite scientifique : Test de nouvelles technologies spatiales, prises de photos de la couverture nuageuse en haute qualité, mesures sur l'espace et test de systèmes de communicationsOrbite moyenneÉchec
7 décembre 1968Atlas-SLV3C / Centaur-DCap CanaveralOAO-2Observatoire astronomique automatiséOrbite basseSuccès
25 février 1969Atlas-SLV3C / Centaur-DCap CanaveralMariner 6Sonde martienneOrbite martienneSuccès
27 mars 1969Atlas-SLV3C / Centaur-DCap CanaveralMariner 7Sonde martienneOrbite martienneSuccès
12 août 1969Atlas-SLV3C / Centaur-DCap CanaveralATS-5 (es)Satellite scientifique : Test de nouvelles technologies spatiales, prises de photos de la couverture nuageuse en haute qualité, mesures sur l'espace et test de systèmes de communicationsOrbite moyenneSuccès
30 novembre 1970Atlas-SLV3C / Centaur-DCap CanaveralOAO-BObservatoire astronomique automatiséOrbite basseÉchec
26 janvier 1971Atlas-SLV3C / Centaur-DCap CanaveralIntelsat-4 2Satellite de télécommunicationsOrbite géostationnaireSuccès
9 mai 1971Atlas-SLV3C / Centaur-DCap CanaveralMariner 8Sonde martienneOrbite martienneÉchec
30 mai 1971Atlas-SLV3C / Centaur-DCap CanaveralMariner 9Sonde martienneOrbite martienneSuccès
20 décembre 1971Atlas-SLV3C / Centaur-DCap CanaveralIntelsat-4 3Satellite de télécommunicationsOrbite géostationnaireSuccès
23 janvier 1972Atlas-SLV3C / Centaur-DCap CanaveralIntelsat-4 4Satellite de télécommunicationsOrbite géostationnaireSuccès
3 mars 1972Atlas-SLV3C / Centaur-DCap CanaveralPioneer 10Sonde interplanétaire, à destination des planètes extérieures du système solaireHors système solaireSuccès
13 juin 1972Atlas-SLV3C / Centaur-DCap CanaveralIntelsat-4 5Satellite de télécommunicationsOrbite géostationnaireSuccès
21 août 1972Atlas-SLV3C / Centaur-DCap CanaveralOAO-3Observatoire astronomique automatiséOrbite basseSuccès
6 avril 1973Atlas-SLV3D / Centaur-D1ACap CanaveralPioneer 11Sonde interplanétaire, à destination des planètes extérieures du système solaireHors système solaireSuccès
23 août 1973Atlas-SLV3D / Centaur-D1ACap CanaveralIntelsat-4 7Satellite de télécommunicationsOrbite géostationnaireSuccès
3 novembre 1973Atlas-SLV3D / Centaur-D1ACap CanaveralMariner 10Sonde spatiale d'exploration de Mercure et de VénusSuccès
12 février 1974Titan-3E / Centaur-D1TCap CanaveralSPHINX (en) et Viking-DSSatellite d'expérimentations (SPHINX) et maquette dynamique de la future sonde martienne Viking (Viking-DS : Dynamic Simulator)Orbite géostationnaireÉchec
21 novembre 1974Atlas-SLV3D / Centaur-D1ACap CanaveralIntelsat-4 8Satellite de télécommunicationsOrbite géostationnaireSuccès
10 décembre 1974Titan-3E / Centaur-D1TCap CanaveralHelios 11re des deux sondes spatiales d'exploration du SoleilOrbite héliocentriqueSuccès
20 février 1975Atlas-SLV3D / Centaur-D1ACap CanaveralIntelsat-4 6Satellite de télécommunicationsOrbite géostationnaireÉchec
22 mai 1975Atlas-SLV3D / Centaur-D1ACap CanaveralIntelsat-4 1Satellite de télécommunicationsOrbite géostationnaireSuccès
20 août 1975Titan-3E / Centaur-D1TCap CanaveralViking 1Sonde martienneOrbite martienne (pour l'orbiteur)Succès
9 septembre 1975Titan-3E / Centaur-D1TCap CanaveralViking 2Sonde martienneOrbite martienne (pour l'orbiteur)Succès
26 septembre 1975Atlas-SLV3D / Centaur-D1ARCap CanaveralIntelsat-4A 1Satellite de télécommunicationsOrbite géostationnaireSuccès
15 janvier 1976Titan-3E / Centaur-D1TCap CanaveralHelios 21re des deux sondes spatiales d'exploration du SoleilOrbite héliocentriqueSuccès
29 janvier 1976Atlas-SLV3D / Centaur-D1ARCap CanaveralIntelsat-4A 2Satellite de télécommunicationsOrbite géostationnaireSuccès
29 janvier 1976Atlas-SLV3D / Centaur-D1ARCap CanaveralComstar 1ASatellite de télécommunications destiné à la téléphonie par satelliteOrbite géostationnaireSuccès
22 juillet 1976Atlas-SLV3D / Centaur-D1ARCap CanaveralComstar 1BSatellite de télécommunications destiné à la téléphonie par satelliteOrbite géostationnaireSuccès
26 mai 1977Atlas-SLV3D / Centaur-D1ARCap CanaveralIntelsat-4A 4Satellite de télécommunicationsOrbite géostationnaireSuccès
12 août 1977Atlas-SLV3D / Centaur-D1ARCap CanaveralHEAO-1Observatoire astronomique étudiant les rayons XOrbite basseSuccès
20 août 1977Titan-3E / Centaur-D1TCap CanaveralVoyager 2Sonde interplanétaire, à destination des planètes extérieures du système solaireHors système solaireSuccès
5 septembre 1977Titan-3E / Centaur-D1TCap CanaveralVoyager 1Sonde interplanétaire, à destination des planètes extérieures du système solaireHors système solaireSuccès
30 septembre 1977Atlas-SLV3D / Centaur-D1ARCap CanaveralIntelsat-4A 5Satellite de télécommunicationsOrbite géostationnaireÉchec
7 janvier 1978Atlas-SLV3D / Centaur-D1ARCap CanaveralIntelsat-4A 3Satellite de télécommunicationsOrbite géostationnaireSuccès
9 février 1978Atlas-SLV3D / Centaur-D1ARCap CanaveralFLTSATCOM 1Satellite de télécommunications militaireOrbite géostationnaireSuccès
31 mars 1978Atlas-SLV3D / Centaur-D1ARCap CanaveralIntelsat-4A 6Satellite de télécommunicationsOrbite géostationnaireSuccès
20 mai 1978Atlas-SLV3D / Centaur-D1ARCap CanaveralPioneer Venus Orbiter (Pioneer 12)Sonde spatiale d'exploration de VénusOrbite vénusienne fortement elliptiqueSuccès
29 juin 1978Atlas-SLV3D / Centaur-D1ARCap CanaveralComstar 1CSatellite de télécommunications destiné à la téléphonie par satelliteOrbite géostationnaireSuccès
8 août 1978Atlas-SLV3D / Centaur-D1ARCap CanaveralPioneer Venus Multiprobe (Pioneer 13)Sonde spatiale d'exploration de Vénus, dotée de 4 petites sondes pour l'étude de son atmosphère.écrasée à la surface de VénusSuccès
13 novembre 1978Atlas-SLV3D / Centaur-D1ARCap CanaveralHEAO-2 (Einstein)Observatoire astronomique étudiant les rayons XOrbite basseSuccès
4 mai 1979Atlas-SLV3D / Centaur-D1ARCap CanaveralFLTSATCOM 2Satellite de télécommunications militaireOrbite géostationnaireSuccès
20 septembre 1979Atlas-SLV3D / Centaur-D1ARCap CanaveralHEAO-3Observatoire astronomique étudiant les rayons XOrbite basseSuccès
17 janvier 1980Atlas-SLV3D / Centaur-D1ARCap CanaveralFLTSATCOM 3Satellite de télécommunications militaireOrbite géostationnaireSuccès
31 octobre 1980Atlas-SLV3D / Centaur-D1ARCap CanaveralFLTSATCOM 4Satellite de télécommunications militaireOrbite géostationnaireSuccès
6 décembre 1980Atlas-SLV3D / Centaur-D1ARCap CanaveralIntelsat-5 2Satellite de télécommunicationsOrbite géostationnaireSuccès
21 février 1981Atlas-SLV3D / Centaur-D1ARCap CanaveralComstar 1DSatellite de télécommunications destiné à la téléphonie par satelliteOrbite géostationnaireSuccès
23 mai 1981Atlas-SLV3D / Centaur-D1ARCap CanaveralIntelsat-5 1Satellite de télécommunicationsOrbite géostationnaireSuccès
6 août 1981Atlas-SLV3D / Centaur-D1ARCap CanaveralFLTSATCOM 5Satellite de télécommunications militaireOrbite géostationnaireSuccès partiel
15 décembre 1981Atlas-SLV3D / Centaur-D1ARCap CanaveralIntelsat-5 3Satellite de télécommunicationsOrbite géostationnaireSuccès
5 mars 1982Atlas-SLV3D / Centaur-D1ARCap CanaveralIntelsat-5 4Satellite de télécommunicationsOrbite géostationnaireSuccès
28 septembre 1982Atlas-SLV3D / Centaur-D1ARCap CanaveralIntelsat-5 5Satellite de télécommunicationsOrbite géostationnaireSuccès
19 mai 1983Atlas-SLV3D / Centaur-D1ARCap CanaveralIntelsat-5 6Satellite de télécommunicationsOrbite géostationnaireSuccès
9 juin 1984Atlas-G / Centaur-D1ARCap CanaveralIntelsat-5 9Satellite de télécommunicationsOrbite géostationnaireSuccès partiel
22 mars 1985Atlas-G / Centaur-D1ARCap CanaveralIntelsat-5 10Satellite de télécommunicationsOrbite géostationnaireSuccès
29 juin 1985Atlas-G / Centaur-D1ARCap CanaveralIntelsat-5 11Satellite de télécommunicationsOrbite géostationnaireSuccès
28 septembre 1985Atlas-G / Centaur-D1ARCap CanaveralIntelsat-5 12Satellite de télécommunicationsOrbite géostationnaireSuccès
5 décembre 1986Atlas-G / Centaur-D1ARCap CanaveralFLTSATCOM 7 (USA 20)Satellite de télécommunications militaireOrbite géostationnaireSuccès
26 mars 1987Atlas-G / Centaur-D1ARCap CanaveralFLTSATCOM 6Satellite de télécommunications militaireOrbite géostationnaireÉchec
25 septembre 1989Atlas-G / Centaur-D1ARCap CanaveralFLTSATCOM 8 (USA 46)Satellite de télécommunications militaireOrbite géostationnaireSuccès
25 juillet 1990Atlas I / Centaur-1Cap CanaveralCRRESSatellite scientifique d'étude de la magnétosphère terrestreOrbite de transfert géostationnaireSuccès
18 avril 1991Atlas I / Centaur-1Cap CanaveralBS 3hSatellite de retransmission de programmes télévisés pour les régions mal desserviesOrbite géostationnaireÉchec
7 décembre 1991Atlas II / Centaur-2Cap CanaveralEutelsat-2 F3Satellite de télécommunications européen, diffusant essentiellement des chaînes de télévision et de radio par satelliteOrbite géostationnaireSuccès
11 février 1992Atlas II / Centaur-2Cap CanaveralDSCS-3 B14 (USA 78) + IABSSatellite de télécommunications militaire, accompagné du propulseur d'apogée IABS (Integrated Apogee Boost System)Orbite géostationnaireSuccès
14 mars 1992Atlas I / Centaur-1Cap CanaveralGalaxy (satellite)Satellite de télécommunicationsOrbite géostationnaireSuccès
10 juin 1992Atlas II A / Centaur-2ACap CanaveralIntelsat KSatellite de télécommunicationsOrbite géostationnaireSuccès
2 juillet 1992Atlas II / Centaur-2Cap CanaveralDSCS-3 B12 (USA 82) + IABSSatellite de télécommunications militaire, accompagné du propulseur d'apogée IABS (Integrated Apogee Boost System)Orbite géostationnaireSuccès
22 août 1992Atlas I / Centaur-1Cap CanaveralGalaxy (satellite) (pt)Satellite de télécommunicationsOrbite géostationnaireÉchec
25 mars 1993Atlas I / Centaur-1Cap CanaveralUFO 1Satellite de télécommunications militaire, destiné à usage de l'US NavyOrbite géostationnaireSuccès partiel
19 juillet 1993Atlas II / Centaur-2Cap CanaveralDSCS-3 B9 (USA 93) + IABSSatellite de télécommunications militaire, accompagné du propulseur d'apogée IABS (Integrated Apogee Boost System)Orbite géostationnaireSuccès
3 septembre 1993Atlas I / Centaur-1Cap CanaveralUFO 2 (USA 95)Satellite de télécommunications militaire, destiné à usage de l'US NavyOrbite géostationnaireSuccès
28 novembre 1993Atlas II / Centaur-2Cap CanaveralDSCS-3 B10 (USA 97) + IABSSatellite de télécommunications militaire, accompagné du propulseur d'apogée IABS (Integrated Apogee Boost System)Orbite géostationnaireSuccès
16 décembre 1993Atlas II AS / Centaur-2ACap CanaveralTelstar 401Satellite de télécommunicationsOrbite géostationnaireSuccès
7 février 1994Titan-4(01)A / Centaur-TCap CanaveralMilstar-1 1 (USA 99)Satellite de télécommunications militaireOrbite géostationnaireSuccès
3 septembre 1993Atlas I / Centaur-1Cap CanaveralGOES 8 (I)Satellite météorologique et de surveillance de l'environnementOrbite géostationnaireSuccès
3 mai 1994Titan-4(01)A / Centaur-TCap CanaveralTrumpet 1 (USA 103)Satellite espion surveillant principalement les communications de l'URSSOrbite de MolniaSuccès
24 juin 1994Atlas I / Centaur-1Cap CanaveralUFO 3 (USA 104)Satellite de télécommunications militaire, destiné à usage de l'US NavyOrbite géostationnaireSuccès
3 août 1994Atlas II A / Centaur-2ACap CanaveralDirecTV 2 (DBS 2)Satellite de télécommunications, destiné à la diffusion de la télévision par satelliteOrbite géostationnaireSuccès
27 août 1994Titan-4(01)A / Centaur-TCap CanaveralMercury 14 (USA 105)Satellite espion surveillant les télécommunicationsOrbite géostationnaireSuccès
6 octobre 1994Atlas II AS / Centaur-2ACap CanaveralIntelsat 703Satellite de télécommunicationsOrbite géostationnaireSuccès
22 novembre 1994Atlas II A / Centaur-2ACap CanaveralOrion 1 (Telstar 11)Satellite de télécommunicationsOrbite géostationnaireSuccès
10 janvier 1995Atlas II AS / Centaur-2ACap CanaveralIntelsat 704Satellite de télécommunicationsOrbite géostationnaireSuccès
29 janvier 1995Atlas II / Centaur-2Cap CanaveralUFO 4 (USA 108)Satellite de télécommunications militaire, destiné à usage de l'US NavyOrbite géostationnaireSuccès
22 mars 1995Atlas II AS / Centaur-2ACap CanaveralIntelsat 705Satellite de télécommunicationsOrbite géostationnaireSuccès
7 avril 1995Atlas II A / Centaur-2ACap CanaveralAMSC 1 (M-Sat 2)Satellite de télécommunicationsOrbite géostationnaireSuccès
14 mai 1995Titan-4(01)A / Centaur-TCap CanaveralOrion 3 (USA 110)Satellite de télécommunicationsOrbite géostationnaireSuccès
23 mai 1995Atlas I / Centaur-1Cap CanaveralGOES 9 (J)Satellite météorologique et de surveillance de l'environnementOrbite géostationnaireSuccès
31 mai 1995Atlas II / Centaur-2Cap CanaveralUFO 5 (USA 111)Satellite de télécommunications militaire, destiné à usage de l'US NavyOrbite géostationnaireSuccès
10 juillet 1995Titan-4(01)A / Centaur-TCap CanaveralTrumpet 2 (USA 112)Satellite espion surveillant principalement les communications de l'URSSOrbite de MolniaSuccès
31 juillet 1995Atlas II A / Centaur-2ACap CanaveralDSCS-3 B7 (USA 113) + IABSSatellite de télécommunications militaire, accompagné du propulseur d'apogée IABS (Integrated Apogee Boost System)Orbite géostationnaireSuccès
29 août 1995Atlas II AS / Centaur-2ACap CanaveralJCSAT-3Satellite de télécommunications pour l'opérateur japonais SKY Perfect JSAT CorporationOrbite géostationnaireSuccès
31 mai 1995Atlas II / Centaur-2Cap CanaveralUFO 6 (USA 114)Satellite de télécommunications militaire, destiné à usage de l'US NavyOrbite géostationnaireSuccès
6 novembre 1995Titan-4(01)A / Centaur-TCap CanaveralMilstar-1 2 (USA 115)Satellite de télécommunications militaireOrbite géostationnaireSuccès
2 décembre 1995Atlas II AS / Centaur-2ACap CanaveralSoHOObservatoire solaire spatialPoint de Lagrange L1Succès
15 décembre 1995Atlas II A / Centaur-2ACap CanaveralGalaxy 3RSatellite de télécommunicationsOrbite géostationnaireSuccès
Atlas II AS / Centaur-2ACap CanaveralPalapa C1Satellite de télécommunicationsOrbite géostationnaireSuccès
3 avril 1996Atlas II A / Centaur-2ACap CanaveralInmarsat-3 F1Satellite de télécommunicationsOrbite géostationnaireSuccès
24 avril 1996Titan-4(01)A / Centaur-TCap CanaveralMercury 15 (USA 118)Satellite espion surveillant les télécommunicationsOrbite géostationnaireSuccès
30 avril 1996Atlas I / Centaur-1Cap CanaveralSAX (Beppo-SAX)télescope spatial étudiant les rayons XOrbite basseSuccès
25 juillet 1996Atlas II / Centaur-2Cap CanaveralUFO 7 (USA 127)Satellite de télécommunications militaire, destiné à usage de l'US NavyOrbite géostationnaireSuccès
8 septembre 1996Atlas II A / Centaur-2ACap CanaveralGE 1Satellite de télécommunicationsOrbite géostationnaireSuccès
21 novembre 1996Atlas II A / Centaur-2ACap CanaveralHot Bird 2Satellite de télécommunicationsOrbite géostationnaireSuccès
18 décembre 1996Atlas II A / Centaur-2ACap CanaveralInmarsat-3 F3Satellite de télécommunicationsOrbite géostationnaireSuccès
17 février 1997Atlas II AS / Centaur-2ACap CanaveralJCSAT-4Satellite de télécommunications pour l'opérateur japonais SKY Perfect JSAT CorporationOrbite géostationnaireSuccès
8 mars 1997Atlas II A / Centaur-2ACap CanaveralTempo 2 (DirecTV 6)Satellite de télécommunications destiné à la diffusion de la télévision par satelliteOrbite géostationnaireSuccès
25 avril 1997Atlas I / Centaur-1Cap CanaveralGOES 10 (K)Satellite météorologique et de surveillance de l'environnementOrbite géostationnaireSuccès
28 juillet 1997Atlas II AS / Centaur-2ACap CanaveralSuperbird CSatellite de télécommunicationsOrbite géostationnaireSuccès
4 septembre 1997Atlas II A / Centaur-2ACap CanaveralGE 3Satellite de télécommunicationsOrbite géostationnaireSuccès
5 octobre 1997Atlas II AS / Centaur-2ACap CanaveralEchoStar 3Satellite de télécommunications de retransmission de programmes télévisés en direct, pour l'opérateur EchoStar CommunicationsOrbite géostationnaireSuccès
15 octobre 1997Titan-4(01)B / Centaur-TCap CanaveralCassini-HuygensSonde spatiale d'exploration de Saturne et de ses lunes. L'atterrisseur Huygens se pose sur Titan.Orbite autour de SaturneSuccès
25 octobre 1997Atlas II A / Centaur-2ACap CanaveralDSCS-3 B13 (USA 134) + IABS / Falcon GoldSatellite de télécommunications militaire, accompagné du propulseur d'apogée IABS (Integrated Apogee Boost System) et satellite d'expérimentations (Falcon Gold)Orbite géostationnaireSuccès
7 novembre 1997Titan-4(01)A / Centaur-TCap CanaveralTrumpet 3 (USA 136)Satellite espion surveillant principalement les communications de l'URSSOrbite de MolniaSuccès
8 décembre 1997Atlas II AS / Centaur-2ACap CanaveralGalaxy 8iSatellite de télécommunications de l'opérateur satellite PanAmSat CorporationOrbite géostationnaireSuccès
29 janvier 1998Atlas II A / Centaur-2ACap CanaveralQuasar 12 (USA 137)Relais de communications pour les satellites espions placés en orbite polaireOrbite de MolniaSuccès
28 février 1998Atlas II AS / Centaur-2ACap CanaveralIntelsat 806Satellite de télécommunicationsOrbite géostationnaireSuccès
16 mars 1998Atlas II / Centaur-2Cap CanaveralUFO 8 (USA 138)Satellite de télécommunications militaire, destiné à usage de l'US NavyOrbite géostationnaireSuccès
14 mai 1995Titan-4(01)B / Centaur-TCap CanaveralOrion 4 (USA 139)Satellite de télécommunicationsOrbite géostationnaireSuccès
18 juin 1998Atlas II AS / Centaur-2ACap CanaveralIntelsat 805Satellite de télécommunicationsOrbite géostationnaireSuccès
12 août 1998Titan-4(01)A / Centaur-TCap CanaveralMercury 16Satellite espion surveillant les télécommunicationsOrbite géostationnaireÉchec
9 octobre 1998Atlas II A / Centaur-2ACap CanaveralHot Bird 5Satellite de télécommunicationsOrbite géostationnaireSuccès
20 octobre 1998Atlas II A / Centaur-2ACap CanaveralUFO 9 (USA 141)Satellite de télécommunications militaire, destiné à usage de l'US NavyOrbite géostationnaireSuccès
16 février 1999Atlas II AS / Centaur-2ACap CanaveralJCSAT-6Satellite de télécommunications pour l'opérateur japonais SKY Perfect JSAT CorporationOrbite géostationnaireSuccès
12 avril 1999Atlas II AS / Centaur-2ACap CanaveralEutelsat W3Satellite de télécommunications pour l'opérateur français EutelsatOrbite géostationnaireSuccès
30 avril 1999Titan-4(01)B / Centaur-TCap CanaveralMilstar-2 1 (USA 143)Satellite de télécommunications militaireOrbite géostationnaireÉchec
23 septembre 1999Atlas II AS / Centaur-2ACap CanaveralEchoStar 5Satellite de télécommunications de retransmission de programmes télévisés en direct, pour l'opérateur EchoStar CommunicationsOrbite géostationnaireSuccès
23 novembre 1999Atlas II A / Centaur-2ACap CanaveralUFO 10 (USA 146)Satellite de télécommunications militaire, destiné à usage de l'US NavyOrbite géostationnaireSuccès
18 décembre 1999Atlas II AS / Centaur-2AVandenberg AFBEOS-AM 1 (Terra)Satellite scientifique d'observation de l'environnement et du climat terrestresOrbite héliosynchroneSuccès
21 janvier 2000Atlas II A / Centaur-2ACap CanaveralDSCS-3 B8 (USA 148) + IABSSatellite de télécommunications militaire, accompagné du propulseur d'apogée IABS (Integrated Apogee Boost System)Orbite géostationnaireSuccès
3 février 2000Atlas II AS / Centaur-2ACap CanaveralHispasat 1CSatellite de télécommunicationsOrbite géostationnaireSuccès
3 mai 2000Atlas II A / Centaur-2ACap CanaveralGOES 11 (L)Satellite météorologique et de surveillance de l'environnementOrbite géostationnaireSuccès
24 mai 2000Atlas III A / Centaur-3ACap CanaveralEutelsat W4Satellite de télécommunications pour l'opérateur français EutelsatOrbite géostationnaireSuccès
30 juin 2000Atlas II A / Centaur-2ACap CanaveralTDRS 8 (H)Satellite de télécommunications servant de relais entre le sol et les véhicules spatiaux (navette, ISS, satellites scientifiques)Orbite géostationnaireSuccès
14 juillet 2000Atlas II AS / Centaur-2ACap CanaveralEchoStar 6Satellite de télécommunications de retransmission de programmes télévisés en direct, pour l'opérateur EchoStar CommunicationsOrbite géostationnaireSuccès
20 octobre 2000Atlas II A / Centaur-2ACap CanaveralDSCS-3 B11 (USA 153) + IABSSatellite de télécommunications militaire, accompagné du propulseur d'apogée IABS (Integrated Apogee Boost System)Orbite géostationnaireSuccès
6 décembre 2000Atlas II AS / Centaur-2ACap CanaveralQuasar 13 (USA 155)Relais de communications pour les satellites espions placés en orbite polaireOrbite géostationnaireSuccès
27 février 2001Titan-4(01)B / Centaur-TCap CanaveralMilstar-2 2 (USA 157)Satellite de télécommunications militaireOrbite géostationnaireSuccès
19 juin 2001Atlas II AS / Centaur-2ACap CanaveralICO F2Satellite de télécommunicationsOrbite moyenneSuccès
23 juillet 2001Atlas II A / Centaur-2ACap CanaveralGOES 12 (M)Satellite météorologique et de surveillance de l'environnementOrbite géostationnaireSuccès
23 juillet 2001Atlas II A / Centaur-2AVandenberg AFBIntruder 5A (USA 160) et Intruder 5B (USA 160-2)Satellites de surveillance des communications maritimes et aériennesOrbite basseSuccès
11 octobre 2001Atlas II AS / Centaur-2ACap CanaveralQuasar 14 (USA 162)Relais de communications pour les satellites espions placés en orbite polaireOrbite géostationnaireSuccès
15 janvier 2002Titan-4(01)B / Centaur-TCap CanaveralMilstar-2 3 (USA 164)Satellite de télécommunications militaireOrbite géostationnaireSuccès
21 février 2002Atlas III B-DEC / Centaur-3-DECCap CanaveralEchoStar 7Satellite de télécommunications de retransmission de programmes télévisés en direct, pour l'opérateur EchoStar CommunicationsOrbite géostationnaireSuccès
8 mars 2002Atlas II A / Centaur-2ACap CanaveralTDRS 9 (I)Satellite de télécommunications servant de relais entre le sol et les véhicules spatiaux (navette, ISS, satellites scientifiques)Orbite géostationnaireSuccès
21 août 2002Atlas V (401) / Centaur-5-SECCap CanaveralHot Bird 6Satellite de télécommunicationsOrbite géostationnaireSuccès
18 septembre 2002Atlas II AS / Centaur-2ACap CanaveralHispasat 1DSatellite de télécommunicationsOrbite géostationnaireSuccès
5 décembre 2002Atlas II A / Centaur-2ACap CanaveralTDRS 10 (J)Satellite de télécommunications servant de relais entre le sol et les véhicules spatiaux (navette, ISS, satellites scientifiques)Orbite géostationnaireSuccès
8 avril 2003Titan-4(01)B / Centaur-TCap CanaveralMilstar-2 4 (USA 169)Satellite de télécommunications militaireOrbite géostationnaireSuccès
12 avril 2003Atlas III B-SEC / Centaur-3-SECCap CanaveralAsiaSat 4Satellite de télécommunicationsOrbite géostationnaireSuccès
13 mai 2003Atlas V (401) / Centaur-5-SECCap CanaveralHellas-Sat 2Satellite de télécommunicationsOrbite géostationnaireSuccès
17 juillet 2003Atlas V (521) / Centaur-5-SECCap CanaveralRainbow 1 (EchoStar 12)Satellite de télécommunications de retransmission de programmes télévisés en direct, pour l'opérateur EchoStar CommunicationsOrbite géostationnaireSuccès
9 septembre 2003Titan-4(01)B / Centaur-TCap CanaveralOrion 5 (USA 171)Satellite de télécommunicationsOrbite géostationnaireSuccès
2 décembre 2003Atlas II AS / Centaur-2AVandenberg AFBIntruder 6A (USA 173) et Intruder 6B (USA 173-2)Satellites de surveillance des communications maritimes et aériennesOrbite basseSuccès
18 décembre 2003Atlas III B-SEC / Centaur-3-SECCap CanaveralUFO 11 (USA 174)Satellite de télécommunications militaire, destiné à usage de l'US NavyOrbite géostationnaireSuccès
5 février 2004Atlas II AS / Centaur-2ACap CanaveralAMC 10 (ex-GE 10)Satellite de télécommunicationsOrbite géostationnaireSuccès
13 mars 2004Atlas III A / Centaur-3ACap CanaveralMBSat 1Satellite de télécommunicationsOrbite géostationnaireSuccès
16 avril 2004Atlas II AS / Centaur-2ACap CanaveralSuperbird 6 (Superbird A2)Satellite de télécommunicationsOrbite géostationnaireSuccès
19 mai 2004Atlas II AS / Centaur-2ACap CanaveralAMC 11 (ex-GE 11)Satellite de télécommunicationsOrbite géostationnaireSuccès
31 août 2004Atlas II AS / Centaur-2ACap CanaveralQuasar 15 (USA 179, NROL 1)Relais de communications pour les satellites espions placés en orbite polaireOrbite de MolniaSuccès
17 décembre 2004Atlas V (521) / Centaur-5-SECCap CanaveralAMC 16Satellite de télécommunicationsOrbite géostationnaireSuccès
3 février 2005Atlas III B-SEC / Centaur-3-SECCap CanaveralIntruder 7A (USA 181) et Intruder 7B (USA 181-2)Satellites de surveillance des communications maritimes et aériennesOrbite basseSuccès
11 mars 2005Atlas V (431) / Centaur-5-SECCap CanaveralInmarsat-4 F1Satellite de télécommunicationsOrbite géostationnaireSuccès
12 août 2005Atlas V (401) / Centaur-5-SECCap CanaveralMars Reconnaissance OrbiterSonde martienneOrbite martienneSuccès
19 janvier 2006Atlas V (551) / Centaur-5-SECCap CanaveralNew Horizons et Star-48BSonde spatiale à destination de Pluton et son satellite naturel Charon, accompagnée d'un étage supérieur à propergol solide Star-48BSurvol unique des planètes viséesSuccès
20 avril 2006Atlas V (411) / Centaur-5-SECCap CanaveralASTRA 1KRSatellite de télécommunicationsOrbite géostationnaireSuccès
9 mars 2007Atlas V (401) / Centaur-5-SECCap CanaveralASTRO, NEXTSat/CSC, STPSat 1, CFESat, MidSTAR 1, FalconSat 3Démonstrateurs technologiques (ASTRO, NEXTSat/CSC, CFESat) et satellites expérimentaux (STPSat 1, MidSTAR 1, FalconSat 3)Orbite basseSuccès
15 juin 2007Atlas V (401) / Centaur-5-SECCap CanaveralIntruder 8A (USA 194) et 8B (USA 194-2) (NROL 30)Satellites de surveillance des communications maritimes et aériennesOrbite basseSuccès partiel
11 octobre 2007Atlas V (421) / Centaur-5-SECCap CanaveralWGS 1 (USA 195)Satellite de télécommunicationsOrbite géostationnaireSuccès
10 décembre 2007Atlas V (401) / Centaur-5-SECCap CanaveralQuasar 16 (USA 198, NROL 24)Relais de communications pour les satellites espions placés en orbite polaireOrbite de MolniaSuccès
13 mars 2008Atlas V (411) / Centaur-5-SECVandenberg AFBTrumpet-F/O 2 (USA 200, NROL 28)Relais de communications pour les satellites espions placés en orbite polaire, et également support pour le système d'alerte avancée SBIRS-HEO-2 et l'installation scientifique TWINS B.Orbite de MolniaSuccès
14 avril 2008Atlas V (421) / Centaur-5-SECCap CanaveralICO G1 (EchoStar G1)Satellite de télécommunicationsOrbite géostationnaireSuccès
4 avril 2009Atlas V (421) / Centaur-5-SECCap CanaveralWGS 2 (USA 204)Satellite de télécommunicationsOrbite géostationnaireSuccès
18 juin 2009Atlas V (401) / Centaur-5-SECCap CanaveralLunar Reconnaissance Orbiter et LCROSSSondes spatiales d'étude de la LuneOrbite lunaire (LRO), impact lunaire (LCROSS)Succès
8 septembre 2009Atlas V (401) / Centaur-5-SECCap CanaveralPAN (P360, USA 207)Satellite secret américain, supposé être un système d'espionnageOrbite géostationnaireSuccès
18 octobre 2009Atlas V (401) / Centaur-5-SECVandenberg AFBDMSP-5D3 F18 (USA 210)Satellite météorologique militaireOrbite basseSuccès
23 novembre 2009Atlas V (431) / Centaur-5-SECCap CanaveralIntelsat 14Satellite de télécommunicationsOrbite géostationnaireSuccès
11 février 2010Atlas V (401) / Centaur-5-SECCap CanaveralSolar Dynamics Observatory (SDO)Observatoire solaire spatialOrbite géostationnaire inclinéeSuccès
22 avril 2010Atlas V (501) / Centaur-5-SECCap CanaveralX-37B OTV-1Prototype de navette spatiale sans piloteOrbite basseSuccès
14 août 2010Atlas V (531) / Centaur-5-SECCap CanaveralAEHF 1 (USA-214)Satellite de télécommunications militaireOrbite géostationnaireSuccès
20 septembre 2010Atlas V (501) / Centaur-5-SECVandenberg AFBTopaz 1 (USA-215, NROL 41)Satellite espion de reconnaissance radarOrbite basseSuccès
5 mars 2011Atlas V (501) / Centaur-5-SECCap CanaveralX-37B OTV-2 (USA 226)Prototype de navette spatiale sans piloteOrbite basseSuccès
15 avril 2011Atlas V (411) / Centaur-5-SECVandenberg AFBIntruder 9A (USA 229) et Intruder 9B (USA 229-2) (NROL 34)Satellites de surveillance des communications maritimes et aériennesOrbite basseSuccès partiel
7 mai 2011Atlas V (401) / Centaur-5-SECCap CanaveralSBIRS-GEO 1 (USA 230)Satellite militaire d'alerte avancée, détectant les infrarouges (principalement utilisé pour détecter les départs de missiles balistiques)Orbite géostationnaireSuccès
5 août 2011Atlas V (551) / Centaur-5-SECCap CanaveralJunoSonde spatiale pour l'étude de JupiterOrbite héliocentrique, puis autour de JupiterSuccès
26 novembre 2011Atlas V (541) / Centaur-5-SECCap CanaveralMars Science Laboratory (+ Curiosity)Sonde spatiale martienne + robot d'exploration en surface (Curiosity)Orbite martienne (atterrissage pour le robot)Succès
24 février 2012Atlas V (551) / Centaur-5-SECCap CanaveralMUOS 1Satellite de télécommunications militaire pour l'US NavyOrbite géostationnaireSuccès
4 mai 2012Atlas V (531) / Centaur-5-SECCap CanaveralAEHF 1 (USA-235)Satellite de télécommunications militaireOrbite géostationnaireSuccès
20 juin 2012Atlas V (401) / Centaur-5-SECCap CanaveralQuasar 18 (USA 236, NROL 38)Relais de communications pour les satellites espions placés en orbite polaireOrbite géostationnaireSuccès
30 août 2012Atlas V (401) / Centaur-5-SECCap CanaveralRBSP A et RBSP B (Van Allen Probes)Deux satellites scientifiques chargés d'étudier la magnétosphère terrestre et les ceintures de Van AllenOrbite fortement elliptiqueSuccès
13 septembre 2012Atlas V (401) / Centaur-5-SECVandenberg AFBIntruder 10A (USA 238) et 10B (USA 238-2) (NROL 36)
+ cubesats Aeneas, SMDC-ONE 2.1, SMDC-ONE 2.2, STARE A, CINEMA 1, CSSWE, CXBN, AeroCube 4A, AeroCube 4B, AeroCube 4C, CP5 et OUTSat
Satellites de surveillance des communications maritimes et aériennes (Intruder 10A et 10B), d'expérimentations scientifiques (Aeneas, CINEMA 1, CSSWE, CXBN, CP5), d'expérimentations militaires (SMDC-ONE 2.1 et 2.2), de surveillance photographique des débris spatiaux (STARE A) et démonstrateurs technologiques (AeroCube 4A, 4B et 4C, OUTSat)Orbite basseSuccès
11 décembre 2012Atlas V (501) / Centaur-5-SECCap CanaveralX-37B OTV-3 (USA 240)Prototype de navette spatiale sans piloteOrbite basseSuccès
31 janvier 2013Atlas V (401) / Centaur-5-SECCap CanaveralTDRS 11 (K)Satellite de télécommunications servant de relais entre le sol et les véhicules spatiaux (navette, ISS, satellites scientifiques)Orbite géostationnaireSuccès
11 février 2013Atlas V (401) / Centaur-5-SECVandenberg AFBLandsat-8 (LDCM)Satellite d'observation de la terreOrbite basseSuccès
19 mars 2013Atlas V (401) / Centaur-5-SECCap CanaveralSBIRS-GEO 2 (USA 241)Satellite militaire d'alerte avancée, détectant les infrarouges (principalement utilisé pour détecter les départs de missiles balistiques)Orbite géostationnaireSuccès
15 mai 2013Atlas V (401) / Centaur-5-SECCap CanaveralGPS-2F 4 (Navstar 66, USA 242, Vega)Satellite de navigation (GPS)Orbite moyenne/hauteSuccès
19 juillet 2013Atlas V (551) / Centaur-5-SECCap CanaveralMUOS 2Satellite de télécommunications militaire pour l'US NavyOrbite géostationnaireSuccès
18 septembre 2013Atlas V (531) / Centaur-5-SECCap CanaveralAEHF 3 (USA-246)Satellite de télécommunications militaireOrbite géostationnaireSuccès
18 novembre 2013Atlas V (401) / Centaur-5-SECCap CanaveralMAVENSonde spatiale martienneOrbite martienne basse et elliptiqueSuccès
6 décembre 2013Atlas V (501) / Centaur-5-SECVandenberg AFBTopaz 3 (USA-247, NROL 39)
+ cubesats ALICE, SMDC-ONE 2.3, SMDC-ONE 2.4, AeroCube 5A, AeroCube 5B, SNaP, TacSat 6, FIREBIRD A, FIREBIRD B, CUNYSAT 1, IPEX (CP 8), M-Cubed/COVE 2
Satellite espion de reconnaissance radar (Topaz 3), démonstrateurs technologiques (ALICE, AeroCube 5A et 5B, IPEX (CP 8)), d'expérimentations militaires (SMDC-ONE 2.3 et 2.4, SNaP, TacSat 6) et de recherches scientifiques (FIREBIRD A et B, CUNYSAT 1, M-Cubed/COVE 2)Orbite basseSuccès
24 janvier 2014Atlas V (401) / Centaur-5-SECCap CanaveralTDRS 12 (L)Satellite de télécommunications servant de relais entre le sol et les véhicules spatiaux (navette, ISS, satellites scientifiques)Orbite géostationnaireSuccès
3 avril 2014Atlas V (401) / Centaur-5-SECVandenberg AFBDMSP-5D3 F20 (USA 249)Satellite météorologique militaireOrbite basseSuccès
10 avril 2014Atlas V (541) / Centaur-5-SECCap CanaveralMercury F/0 1 (USA 250, NROL 67)Satellite secret, probablement un satellite espion surveillant les télécommunicationsOrbite géostationnaireSuccès
22 mai 2014Atlas V (401) / Centaur-5-SECCap CanaveralQuasar 19 (USA 252, NROL 33)Relais de communications pour les satellites espions placés en orbite polaireOrbite géostationnaireSuccès
13 août 2014Atlas V (401) / Centaur-5-SECVandenberg AFBWorldView 3Satellite d'observation de la Terre, prenant des photographies à haute résolution pour le compte de l'opérateur DigitalGlobeOrbite basseSuccès
17 septembre 2014Atlas V (401) / Centaur-5-SECCap CanaveralCLIO (USA 257)Satellite ELINT (renseignement électronique)?Succès
29 octobre 2014Atlas V (401) / Centaur-5-SECCap CanaveralGPS-2F 8 (USA 258)Satellite de navigation (GPS)Orbite moyenne/hauteSuccès
13 décembre 2014Atlas V (541) / Centaur-5-SECVandenberg AFBTrumpet 6 (USA 259, NROL 35)SIGINT, alerte avancéeOrbite de moliyaSuccès
21 janvier 2015Atlas V (551) / Centaur-5-SECCap CanaveralMUOS 2Satellite de télécommunicationsOrbite géostationnaireSuccès
13 mars 2015Atlas V (421) / Centaur-5-SECCap CanaveralMMS 1 / MMS 2 / MMS 3 / MMS 4Satellites scientifiques d'étude de la magnétosphère terrestreOrbite géostationnaireSuccès
20 mai 2015Atlas V (501) / Centaur-5-SECCap CanaveralX-37B OTV-4 (USA 261)
+ cubesats GEARRS 2 / LightSail 1 / OptiCube 1 / OptiCube 2 / OptiCube 3 / USS Langley / AeroCube 8A / AeroCube 8B / BRICSat-P / PSat A
4e vol de la navette spatiale automatique X-37B, plus lancement de nombreux cubesats?Succès
15 juillet 2015Atlas V (401) / Centaur-5-SECCap CanaveralGPS-2F 10 (USA 262)Satellite de navigation (GPS)Orbite hauteSuccès
2 septembre 2015Atlas V (551) / Centaur-5-SECCap CanaveralMUOS 4Satellite de télécommunicationsOrbite géostationnaireSuccès
2 octobre 2015Atlas V (421) / Centaur-5-SECCap CanaveralMEXSAT 2 (Morelos 3)Satellite de télécommunications mexicainOrbite géostationnaireSuccès
8 octobre 2015Atlas V (401) / Centaur-5-SECVandenberg AFBIntruder 11A (USA 264) et 11B (USA-284-2, NROL 55)
+ cubesats SNaP-3 ALICE / SNaP-3 EDDIE / SNaP-3 JIMI / LMRSTSat / SINOD-D 1 / SINOD-D 3 / AeroCube 5C / OCSD A (AeroCube 7A) / ARC 1 / BisonSat / Fox 1A / PropCube 1 / PropCube 3
Satellites de surveillance océanique, plus lancement de nombreux cubesatsOrbite basse/moyenneSuccès
31 octobre 2015Atlas V (401) / Centaur-5-SECCap CanaveralGPS-2F 11 (USA 265)Satellite de navigation (GPS)Orbite hauteSuccès
6 décembre 2015Atlas V (401) / Centaur-5-SECCap CanaveralCygnus CRS-4
+ cubesats SIMPL / AggieSat 4 / Bevo 2 / Flock-2e 1 à 12 / MinXSS 1 / CADRE / Nodes 1 / Nodes 2 / STMSat 1 / SNAPS
4e vol du cargo automatique Cygnus (1er vol de sa version améliorée « enhanced ») pour le ravitaillement de l'ISS, plus lancement de nombreux cubesatsOrbite basseSuccès
5 février 2016Atlas V (401) / Centaur-5-SECCap CanaveralGPS-2F 12 (USA 266)Satellite de navigation (GPS)Orbite hauteSuccès
23 mars 2016Atlas V (401) / Centaur-5-SECCap CanaveralCygnus CRS-6
+ cubesats Diwata 1 / Flock-2e' 1 à 20 / Lemur-2 5 à 13
6e vol du cargo automatique Cygnus pour le ravitaillement de l'ISS, plus lancement de nombreux cubesatsOrbite basseSuccès
24 juin 2016Atlas V (551) / Centaur-5-SECCap CanaveralMUOS 5Satellite de télécommunicationsOrbite géostationnaireSuccès
28 juillet 2016Atlas V (421) / Centaur-5-SECCap CanaveralQuasar 20 ? (USA 269, NROL 61)Satellite relais de télécommunications pour les satellites espions américains KH-11Orbite géostationnaireSuccès

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Du nom de l'étoile la plus proche de la Terre (Alpha du Centaure), qu'Ehricke souhaitait pouvoir approcher grâce aux résultats de ses travaux.
  2. L'étage est mis à contribution une première fois pour placer le satellite sur une orbite elliptique, dont l'apogée se situe à 36 000 km. Une fois le satellite en ce point, le moteur est rallumé pour circulariser l'orbite.
  3. Les ingénieurs allemands de l'équipe de von Braun, dont l'approche technique était conservatrice, avaient l'habitude de construire des fusées « solides » et rejetaient le concept de réservoir-ballon. À la suite d'une discussion très vive entre Willie Mrazek, l'ingénieur spécialiste des structures de l'équipe de Von Braun, et Charlie Bossart, père du concept de réservoir-ballon, celui-ci le mit au défi de défoncer la mince paroi d'un étage Centaur, mis en légère pression, à coups de masse. L'ingénieur du centre Marshall ne réussit même pas à marquer le métal.
  4. Lorsque le réservoir d'hydrogène est rempli, celui-ci se met à fuir en remplissant l'espace ménagé dans la double paroi qui le sépare du réservoir d'oxygène, ce qui détruit l'isolation thermique qui permet la coexistence des deux ergols.
  5. Von Braun, très sarcastique, commentait : « il est préférable de construire une fusée en usine que sur l'aire de lancement ».
  6. Une fusée Atlas-Agena pouvait lancer une sonde interplanétaire de 350 kg, contre une tonne pour une Atlas-Centaur.
  7. Le guidage assuré par l'étage Centaur était si précis qu'il créa un problème : la sonde Surveyor disposait d'une certaine quantité de carburant pour corriger sa route sur la trajectoire Terre-Lune, mais ce carburant se révéla superflu du fait de la qualité de la prestation de l'étage Centaur. Les ingénieurs du JPL durent trouver une solution pour se débarrasser de cet excès de poids avant l'atterrissage sur la Lune.
  8. La sonde Galiléo sera finalement lancée en depuis la navette spatiale, mais propulsée par un étage à poudre, plus sûr mais beaucoup moins performant. L'équipe projet a dû mettre au point une trajectoire indirecte plus longue, utilisant l'assistance gravitationnelle de la Terre (à 2 reprises) et de Vénus pour que la sonde parvienne à atteindre Jupiter.

Références modifier

  1. (en) Virginia P. Dawson et Mark D. Bowles, Taming liquid hydrogen : The Centaur upper stage rocket (1958 - 2002), NASA, , 289 p. (lire en ligne [PDF]), p. 4.
  2. (en) Virginia P. Dawson et Mark D. Bowles, Taming liquid hydrogen : The Centaur upper stage rocket (1958 - 2002), NASA, , 289 p. (lire en ligne [PDF]), p. 1 à 13.
  3. (en) Virginia P. Dawson et Mark D. Bowles, Taming liquid hydrogen : The Centaur upper stage rocket (1958 - 2002), NASA, , 289 p. (lire en ligne [PDF]), p. 17 à 21.
  4. (en) Virginia P. Dawson et Mark D. Bowles, Taming liquid hydrogen : The Centaur upper stage rocket (1958 - 2002), NASA, , 289 p. (lire en ligne [PDF]), p. 20.
  5. a b et c (de) Bernd Leitenberger, « Die Centaur Oberstufe » (consulté le ).
  6. (en) Virginia P. Dawson et Mark D. Bowles, Taming liquid hydrogen : The Centaur upper stage rocket (1958 - 2002), NASA, , 289 p. (lire en ligne [PDF]), p. 22 à 46.
  7. (en) Virginia P. Dawson et Mark D. Bowles, Taming liquid hydrogen : The Centaur upper stage rocket (1958 - 2002), NASA, , 289 p. (lire en ligne [PDF]), p. 46 à 79.
  8. (en) Virginia P. Dawson et Mark D. Bowles, Taming liquid hydrogen : The Centaur upper stage rocket (1958 - 2002), NASA, , 289 p. (lire en ligne [PDF]), p. 80 à 89.
  9. (en) Virginia P. Dawson et Mark D. Bowles, Taming liquid hydrogen : The Centaur upper stage rocket (1958 - 2002), NASA, , 289 p. (lire en ligne [PDF]), p. 90 à 94.
  10. a et b (en) « Centaur », Gunter's space page (consulté le ).
  11. (en) « Delta IV », Gunter's space page (consulté le ).

Bibliographie modifier

  • (en) Virginia P. Dawson et Mark D. Bowles, Taming liquid hydrogen : The Centaur upper stage rocket (1958 - 2002), NASA, , 289 p. (lire en ligne [PDF]).
  • (en) Dennis R. Jenkins et Roger D Launius, To reach the high frontier : a history of U.S. launch vehicles, The university press of Kentucky, (ISBN 978-0-8131-2245-8).
  • (en) J.D. Hunley, US Space-launch vehicle technology : Viking to space shuttle, University press of Florida, , 453 p. (ISBN 978-0-8130-3178-1).
  • (en) George P Sutton, History of liquid propellant rocket engines, American Institute of Aeronautics and astronautics, (ISBN 1-56347-649-5).

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