Est-ce que mes parents ont eu un style parental négatif ?

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L'éducation d'un enfant peut avoir des répercussions en chaine affectant la personne qu'il deviendra plus tard. Il se peut que vos parents n'aient pas simplement été stricts ou indulgents avec vous. Peut-être qu'ils ont activement forgé la personne que vous êtes aujourd'hui, de votre style d'attachement à votre gestion émotionnelle.

Si c'est le cas, comment pouvez-vous lier votre comportement d'adulte à des périodes de votre enfance ? Pour répondre à vos questions, nous plongerons dans les profondeurs de la psychologie et entreprendrons un voyage d'autoréflexion. À la fin, vous aurez une meilleure estime de vous et des outils qui pourront vous aider à évoluer en tant que personne. Pour en savoir plus, cliquez sur le bouton Commencer le quiz.

How.com.vn Français: Assise avec ses devoirs, une fille plisse les yeux et se bouche les oreilles pendant que ses parents crient autour d'elle.

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Aperçu des questions

1. Comment décririez-vous le style parental de vos parents à un ami ?
  1. « Ils étaient extrêmement stricts. »
  2. « Ils étaient détendus. Ils me laissaient faire ce que je voulais. »
  3. « Ils ne s'occupaient pas vraiment de moi. »
  4. « Nous avions une relation normale. Nous étions très proches. »
2. Enfant, vous vous souvenez que vous étiez...
  1. Nerveux, suffocant parfois. J'avais l'impression de marcher sur des œufs.
  2. J'étais détendu. J'avais beaucoup de liberté, mais parfois, je m'ennuyais, comme s'il me manquait quelque chose d'important.
  3. Stressé et épuisé. J'ai l'impression d'avoir toujours été adulte et d'avoir sauté l'enfance.
  4. J'imagine que j'étais normal. Parfois j'étais bien, parfois moins, mais je me sentais toujours en sécurité.
3. De quoi vous souvenez-vous d'avoir envie de la part de vos parents ?
  1. De patience et de compréhension.
  2. D'éloges et de limites.
  3. D'attention et d'amour.
  4. Pas grand-chose (je voulais juste de petites choses, comme plus de dessert ou un meilleur téléphone).
4. Si, enfant, vous enfreigniez une règle de la maison, que se passait-il ?
  1. Une punition sévère. Même s'il y avait une autre version de l'histoire, mes parents n'écoutaient pas.
  2. Franchement, probablement rien. Mes parents cherchaient à éviter les conflits autant que possible.
  3. Ils étaient inconsistants. Ils ne remarquaient probablement même pas, mais s'ils le faisaient, ils pouvaient choisir une punition sévère au hasard.
  4. Nous en parlions ensemble, puis j'en subissais les conséquences. Ils me demandaient probablement pourquoi j'avais agi ainsi.
5. Si vous étiez fâché avec vos parents, que faisiez-vous ?
  1. Je gardais certainement ça pour moi. De toute façon, ils n'écoutaient pas, et ils pouvaient même se mettre en colère contre moi.
  2. Si je partageais mes sentiments, ils essayaient probablement de me distraire ou de changer de sujet. Alors je ne me donnais probablement pas la peine de le faire.
  3. Que pouvais-je faire ? J'étais toujours fâché avec eux, mais je savais que je devais gérer cela tout seul.
  4. Je discutais calmement avec eux, et ils écoutaient. Nous avions une bonne communication.
6. Avez-vous traversé une phase de rébellion en grandissant ?
  1. Oui. Un jour, j'ai craqué. Je devais me libérer.
  2. Un peu, parce que je cherchais à provoquer une réaction de mes parents.
  3. Non. Cela aurait été mauvais pour moi, et j'avais des préoccupations plus importantes.
  4. Je pense que tous les adolescents se rebellent un peu (moi y compris !), mais je n'ai rien fait de trop inhabituel.
7. Adulte, quel est votre plus gros problème dans vos relations ?
  1. Je suis parfois un peu timide. Je pense que c'est à cause de mon manque d'amour-propre.
  2. Je peux être un peu égocentrique, et j'ai parfois des problèmes avec les règles.
  3. J'ai du mal à faire confiance aux autres, j'ai donc des difficultés à créer des liens.
  4. Je ne pense pas avoir de problèmes majeurs.
8. En tant qu'adulte, avez-vous le sentiment d'avoir une bonne maitrise de vous ?
  1. La plupart du temps, oui. Mais j'ai l'impression qu'avec trop de pression, je vais exploser...
  2. Non. J'ai du mal à me contrôler. Parfois, je mange trop, je regarde trop la télé, etc.
  3. Je suppose. Mais cela provient de la nécessité. J'ai dû apprendre à prendre soin de moi dès mon plus jeune âge.
  4. J'ai un peu de mal (comme tout le monde), mais en général, je pense que j'ai une bonne maitrise de moi.
9. Adulte, avez-vous le sentiment d'être maitre de vos émotions ?
  1. Pas toujours. Je suis parfois en proie à la colère et à l'anxiété.
  2. J'ai de mauvaises habitudes dont je n'arrive pas à me défaire, et à cause de cela, j'éprouve des sentiments de tristesse et de désespoir.
  3. Oui et non. Mes émotions sont instables, mais je trouve généralement un moyen d'éviter d'agir sous leur influence.
  4. Je pense probablement avoir un contrôle émotionnel au-dessus de la moyenne.
10. Êtes-vous un bon décideur ?
  1. Non. Les grandes décisions m'angoissent souvent.
  2. Je suis capable de prendre de grandes décisions, mais je ne les analyse pas toujours en profondeur.
  3. Oui. J'ai appris à prendre des décisions dès mon plus jeune âge.
  4. Comme tout le monde, j'ai parfois des difficultés. Mais dans l'ensemble, je prends de bonnes décisions.
11. Laquelle de ces affirmations s'applique le mieux à vos parents ?
  1. Mes parents attendaient de moi la perfection. Il n'y avait pas de place pour l'erreur.
  2. Mes parents n'avaient aucune attente particulière à mon égard. Leur réaction était la même, peu importe mes résultats.
  3. Mes parents n'avaient pas vraiment d'attentes et n'étaient pas très présents. J'ai le sentiment que je ne les connaissais pas vraiment.
  4. Mes parents me punissaient, me félicitaient et communiquaient ouvertement avec moi.
12. Si vous aviez dit à vos parents que vous étiez malade le jour d'un examen important, quelle aurait été leur réaction ?
  1. Ils m'auraient dit de me ressaisir et d'aller quand même à l'école. L'examen est le plus important.
  2. Ils auraient répondu : « D'accord, pas de problème ! » sans prendre ma température.
  3. Il est fort probable qu'ils ne l'auraient pas su. J'aurais appelé l'école moi-même.
  4. Ils auraient pris ma température, demandé mes symptômes, informé l'école de mon absence et m'auraient conduit chez le médecin.

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Les styles parentaux : un guide soutenu par la psychologie

Les parents ont pour rôle de guider leurs enfants dans les hauts et les bas de l'adolescence. Avec une bonne éducation (et un peu de chance), les enfants peuvent devenir des adultes indépendants, confiants, responsables et empathiques.

Toutefois, lorsque le style d'un parent produit l'effet contraire, les experts le qualifient parfois de « négatif ». C'est le cas lorsque, parfois malgré tous les efforts d'un parent, le comportement, les émotions ou le développement personnel de ses enfants sont impactés de manière négative par ses actions. Dans les sections suivantes, nous allons examiner les trois principaux types de styles parentaux, identifier les signes indiquant si vous avez vécu ce type parental, ainsi que les conséquences négatives à long terme. Prêt(e) à commencer ?

Le style parental autoritaire. Les parents autoritaires ont une attitude excessivement stricte envers leurs enfants. Ils peuvent exiger la perfection et réagir aux erreurs avec une forte réaction négative. Ils peuvent être trop investis dans leur vie sous tous les aspects, limitant ainsi considérablement leur liberté et leur autonomie. Cette situation engendre une communication déficiente. Le parent établit des règles et des attentes sans tenir compte des questions, préoccupations ou doléances de l'enfant. Dans la plupart des cas, les parents peuvent paraitre désintéressés face aux émotions de leur enfant, mais prétendent adopter une approche de « cruauté bienveillante ». Ils se montrent inflexibles, autoritaires et dominateurs, ce qui a des répercussions sur le comportement de leurs enfants à long terme. Plus spécifiquement, les enfants ayant des parents autoritaires sont plus susceptibles :

  • d’avoir une faible estime d'eux-mêmes ;
  • d'avoir des problèmes d'agressivité et de colère refoulée ;
  • d'être timides et d'être limités dans leurs relations sociales ;
  • d'avoir du mal à prendre des décisions.

Le style parental permissif. Ici, les liens familiaux semblent parfaits et sans problème en apparence, et en quelque sorte, c'est le cas. En règle générale, les parents permissifs sont aimants, chaleureux et attentionnés. Cependant, ils évitent d'imposer des limites et d'infliger des punitions nécessaires au développement de leur enfant. Lorsqu'une règle est transgressée, ils sont peu susceptibles de réagir de manière adéquate. Ils imposent rarement de limites au comportement de leurs enfants, que ce soit en matière de desserts, d'utilisation des réseaux sociaux ou d'heure du coucher. Dans cette situation, les enfants jouissent d'une trop grande liberté. Cela peut non seulement les empêcher de développer des routines et des habitudes saines, mais aussi les amener à perdre confiance dans les formes de validation externe. Très tôt, ces enfants réalisent que les bonnes et les mauvaises actions sont traitées de la même manière, ce qui rend le succès moins gratifiant et l'échec plus acceptable. Dans ce contexte, la communication est ouverte, mais peu honnête. Il se peut que les parents privilégient davantage le bonheur de leur enfant que le maintien d'un dialogue sincère. Dans ce cas, ces enfants sont plus susceptibles :

  • d'avoir une estime de soi et des aptitudes sociales modérées ;
  • d'avoir du mal à contrôler leur comportement par la suite ;
  • d'avoir du mal à prendre des décisions réfléchies et de s'en remettre plutôt à l'impulsivité ;
  • d’agir de manière égoïste ou exigeante ;
  • d’avoir des difficultés à rompre avec des schémas malsains, comme la consommation de substances.

Le style parental désengagé. Les parents désengagés sont absents, que ce soit physiquement ou émotionnellement. Ils peuvent subvenir aux besoins de base de leurs enfants, mais leur implication ne va guère au-delà. Les enfants vivant sous leur toit ne ressentent pas de sentiment de sécurité en leur présence. Ils ne maintiennent pas de communication saine et ouverte. Ils ne reçoivent pas les éloges et la tendresse qui sont essentiels pour construire des relations aimantes. Les punitions sont peu fréquentes et inconsistantes. Ces enfants se retrouvent livrés à eux-mêmes, ce qui entraine la perte de leur enfance à cause du stress, de l'épuisement et de la solitude. Ils sont souvent amenés à acquérir des compétences de vie essentielles par nécessité, mais malgré cela, ils peuvent parfois rencontrer des difficultés dans la vie. En particulier, ils pourraient :

  • avoir des problèmes avec les émotions intenses ;
  • avoir des difficultés à établir des liens étroits en raison du manque de confiance ;
  • adopter des mécanismes d'adaptation malsains ;
  • faire face à des obstacles sur le plan académique ;
  • faire preuve de plus de résilience ;
  • se montrer plus autonomes.